A presque un mois du kick-off, l’heure est venue, chers lecteurs, de vous présenter la grande preview de la saison qui s’annonce.
Cet article est le fruit de la longue série de l’été où nous avons tenté de vous proposer la meilleure couverture possible: débrief de la draft et de la free agency dans notre podcast, causerie avec Cole Zwicker et dernièrement un article faisant le bilan de toute la saison morte.
Contrairement à ce dernier papier, cette fois-ci, les différentes problématiques d’équipe seront croisées afin d’avoir une analyse globale qui permette un regard objectif sur la situation des 76ers et ce que nous pouvons espérer de la centaine de matchs qui arrive.
Cela tombe bien, la saison écoulée nous en a livré une sacrée pelletée: Tobias Harris, la défense du périmètre, la charge de Joel Embiid à la création, les pertes de balle de Ben Simmons, le spacing, la création dans le périmètre et j’en passe.
Avant de développer les différentes problématiques que Brett Brown devra solutionner, il me semble opportun de braquer le projecteur sur notre recrue en provenance de Floride.
Josh Richardson: un renfort plus précieux qu’attendu ?
Alors que nous craignions de nous prendre du retard sur les cadors de l’Est, il semblerait que Brett Brown ait fini par interpeller son ancien coéquipier Elton Brand: « Vas-tu nous laisser dévorer par ces gens-là ? »
Sans mot dire, son vieil ami lui a offert Jimmy Butler et Tobias Harris. Si au final la défaite fut au bout du chemin, ce bon Brand ne s’est pas démonté et est allé chercher Josh Richardson et Al Horford pour tenter une ultime chevauchée.
Le premier nommé est un joueur que je juge assez incroyablement sous-estimé, un peu à la manière d’un Jrue Holiday notamment.
S’il est une qualité que j’apprécie par-dessus tout avec ce joueur, c’est qu’en plus d’être un chic type (du moins de ce qui ressort), c’est quelqu’un qui progresse systématiquement d’année en année.
Comme il le dit lui-même, il est arrivé dans la ligue en étant quasi exclusivement un défenseur.
Aujourd’hui, c’est quelqu’un qui sait se créer son tir, qui a un bon dribble et a su devenir une menace régulière à longue distance (38,5% en C&S sur 4,5 tentatives l’an passé)
Doté d’une énorme faculté à défendre le fameux « point of attack », l’ancien franchise player du Heat reste un joueur assez nettement plus rapide qu’il n’est puissant, d’où ses difficultés à finir au cercle depuis le début de sa carrière.
Le talon d’Achille de Josh Richardson, c’est qu’il n’a pas la force nécessaire pour porter un gros volume de jeu sur une longue durée.
Simple rappel élémentaire: créer une vingtaine de tirs par match, que ce soit pour soi ou pour les autres, c’est exténuant. Et à la longue cela demande une force colossale. Indubitablement, l’endurance est une condition quasi sine qua none pour accéder au statut de superstar.
Condition qu’il ne remplit pas, ou du moins pas encore.
Sera-t-il meilleur du côté de Philadelphie ?
Les premiers éléments d’explications se trouvent bien entendu du côté de Miami.
Bien qu’Erik Spoelstra soit un véritable magicien pour ce qui est de générer de bons tirs à 3 pts avec seulement deux voire parfois un seul shooteur fiable sur le terrain, le Heat de ces dernières années ne se démarquait pas vraiment par une grande diversité d’initiateurs offensifs dignes de ce nom.
Pour créer toute l’attaque, les Floridiens ne disposaient en tout et pour tout que d’un Dwyane Wade sur la fin, un Dion Waiters dont les limites sont connues de tous et donc de Richardson himself, dont les responsabilités n’ont cessé de croître au fil du temps.
Même du côté des poseurs d’écrans, on ne peut pas dire que les spécialistes pullulaient dans l’effectif.
Pourtant, en dépit de cela, il a su garder un taux de balles perdues extrêmement bas: 9,1% seulement !
Dernier point: s’il n’est pas encore une première option offensive, il ne faut pas perdre de vue qu’après tout, ce n’est jamais qu’un joueur de 26 ans, donc pas encore totalement dans son prime et qui a tout du MIP en puissance si vous le transposez dans un contexte plus favorable.
Si vous désirez une analyse encore plus approfondie sur le potentiel offensif de notre nouvel arrière, je vous recommande cet excellent papier signé Tom West pour Liberty Ballers.
Côté défense, je serai bref car ses limites sont globalement les mêmes que de l’autre côté du terrain.
Comme souvent quand on parle de cet aspect du jeu, rares sont les statistiques qui peuvent vous aider.
Vous avez toujours les notations de BBall Index (ci-dessous) mais la statistique pure n’ayant en elle-même aucune valeur explicative, vous n’êtes guère plus avancés.
En effet, inutile de regarder beaucoup de matchs du Heat pour vous apercevoir que le garçon fait partie des meilleurs de la ligue dans ce domaine. Cela va sans dire, il s’agit d’un énorme upgrade par rapport au cancer défensif qu’était JJ Redick.
Doté d’une faculté assez incroyable à défendre le périmètre, il peut défendre tous les guards et ailiers de la ligue, à ceci près que son manque de force brute rend la tâche beaucoup plus énergivore contre les spécimens les plus puissants. Peut-être même est-ce là la différence entre lui et le franchise player des Pelicans par ailleurs.
Si vous cherchez un autre avis, je vous recommande l’épisode du podcast Dunkhebdo sur le sujet.
Passons maintenant à la problématique principale: « Que seront les 76ers en 2019-2020 ? »
Pour le savoir, nous nous poserons d’abord la question de comment rendre productif cette attaque et dans quelle mesure la qualité de la défense pourra lui faciliter la tâche. Ensuite, nous ferons un focus sur un sacré facteur X: la question Tobias Harris. Enfin, il va de soi qu’une conclusion accompagnée d’un pronostic s’impose afin de pimenter l’ensemble.
Les 76ers 2019/2020: Une girafe au cou réglable ?
@GuillaumeBInfos en avait parlé dans ce très long dossier, la NBA n’échappe pas à la théorie de l’évolution et à cette fatalité qui est qu’il faut savoir s’adapter pour survivre.
Dans ces conditions, peut-on estimer que les 76ers sont armés pour lutter jusqu’au bout dans n’importe quel type d’environnement ?
Défensivement, la réponse est un oui franc et massif.
Pour ainsi dire, Elton Brand a peut-être créé l’une des défenses les plus polymorphes jamais vues.
Tous les éléments susceptibles de l’ébrécher sont partis: JJ Redick, regular season Jimmy Butler, Amir Johnson, etc.
D’une équipe incapable de défendre le périmètre, nous sommes désormais assurés d’avoir des barbelés à faire pâlir Donald Trump.
La discipline qui nous faisait si cruellement défaut devrait être une force grâce aux apports conjoints d’Ime Udoka et Al Horford.
Cet effectif peut absolument tout faire: zone 32, lineup anti tall ball, escouade anti small ball, défense élite sur transition, drop, switch all, hedge, hard hedge, Wall, bref, les possibilités sont infinies. Pour cela, il dispose de quasiment tous les profils possibles et imaginables: des joueurs très forts pour défendre le point of attack (Smith, Richardson, Simmons), des bigs qui excellent pour protéger le cercle (Horford, Embiid), des défenseurs d’aide supersoniques (Smith et Thybulle), bref le pied pour un coordinateur défensif. Très clairement, planquer Tobias Harris (si tant est que le besoin s’en fasse réellement sentir) ne devrait poser aucune difficulté.
In fine, la qualité la plus précieuse de cet effectif, c’est que cette polymorphie défensive fait que presque quelle que soit la lineup, l’équipe ne prendra jamais l’eau.
C’est sur ce point précis que je souhaite attirer votre attention, chers lecteurs: la défense entraîne toujours l’attaque dans la mesure où elle lui offre des paniers faciles, du jeu rapide et plus globalement d’avoir un temps d’avance sur l’adversaire. Dans notre contexte, cela va plus loin. Classiquement, lorsque votre attaque ne marche pas, vous vous ajustez en ayant toujours à l’esprit cette idée que vous devez quand même éviter de trop vous exposer défensivement en ne mettant que des attaquants purs sur le terrain. Brett Brown, lui, n’aura pas à se soucier de ça: quel que soit l’ajustement choisi, il aura toujours un protecteur de cercle d’élite et un très gros défenseur sur le point of attack, soit une assise défensive considérable.
Si vous considérez un tel avantage dans une configuration de playoffs, cela signifie qu’en cas de besoin, forcer le verrou sera certainement beaucoup plus simple qu’il n’y paraît de prime abord.
Reste un dernier point concernant cette défense: l’an passé, nous avons pris l’eau en très grande partie à cause de deux départs: ceux de Robert Covington et de Lloyd Pierce.
Cette année, la relève est là: Richardson, Smith et Thybulle pour le premier, Ime Udoka pour le second.
Plutôt solide non ?
Allez, cette fois-ci, place à l’attaque.
Je serai bref, car à dire vrai je suis dans la même situation que tous les autres fans et analystes qui suivent la franchise: je n’ai pas la moindre idée de comment notre coach va faire fonctionner un attelage aussi étrange.
Plusieurs observations cependant.
Parmi les récentes paires avec deux « » »vrais » » » intérieurs, combien ont réussi sans dénaturer l’un d’eux ?
Zéro. Très exactement zéro.
Le principal problème de la paire Horford-Embiid, c’est que si vous demandez à l’ancien Celtic de contribuer au spacing et donc d’être à l’extérieur.. comme le soulignait notre invité lors du dernier podcast, vous vous privez du joueur qu’est Al Horford. L’ennui, c’est que si vous ne le faites pas, vous ramenez un défenseur à proximité de Joel Embiid.. ce qui va sérieusement vous compliquer la tâche.
Peut-être pourrait-on envisager de revoir les systèmes Hi-Lo qu’utilisaient Marc Gasol et Zach Randolph il y a quelques années, mais cela tient clairement plus du gadget que de quelque chose de viable sur le long terme.
Autre point: la tant vantée lineup avec Simmons, Richardson, Scott, Harris et Horford n’est-elle pas surcotée ?
La réflexion qui va suivre m’est personnelle mais elle me semble partagée par un certain nombre d’analystes.
Premier constat: le fameux run d’il y a deux ans avec Simmons entouré de 4 arbalètes a certes été victorieux.. mais contre des équipes très faibles, en fin de saison donc près de la loterie.. je ne vous ferai pas de dessin.
Pour information, voici les équipes en question: Knicks, Nets, Hornets, Grizzlies, Magic, Timberwolves, Nuggets, Knicks, Hawks, Hornets, Nets, Pistons, Cavaliers et Mavericks.
Ensuite, si je concède bien volontiers que le potentiel demeure intriguant, il faut bien comprendre que Ben Simmons n’est pas Giannis Antetokounmpo et ne le sera sans doute jamais. Il n’a ni la force brute, ni les interminables segments, ni l’irréelle capacité à finir au cercle du MVP en titre.
Certes, lui offrir un spacing maximal peut vous offrir une chance de s’approcher de ce type de résultat et bien évidemment l’expérience a de grandes chances d’aboutir à quelque chose de positif, mais de là à voir une escouade ultra dominante.. disons qu’il y a de quoi nourrir des doutes.
Bien évidemment (et cela va sans dire),tout dépendra de la progression du principal intéressé.
Aura-t-il un jour le jumpshot qui lui permettra de débloquer son potentiel ? Même JJ Redick semble pessimiste si vous lisez entre les lignes.
« Il travaille. Je pense qu’il sera capable de prendre des tirs de loin à un moment de sa carrière. Ce qui est très important là dedans c’est la confiance. Il arrive à avoir assez d’adresse quand il tire en spot up à l’entraînement pour qu’il finisse par en prendre pendant les matchs. Les vidéos de lui à l’entraînement ont beaucoup tourné sur internet, et j’ai trouvé qu’il tirait avec confiance. »
JJ Redick, The Lowe Post Podcast
Ce d’autant qu’il en rajoute au sujet des fameuses vidéos de l’été à 1 contre 0 tout seul dans un gymnase, torse nu, sans aucune pression et avec sa copine à côté.
« Je n’aime pas ce genre de vidéos. Pour moi, c’est du basket ignoble. »
JJ Redick, The Lowe Post Podcast
Reste qu’une équipe avec un spacing optimal mais personne pour créer dans le périmètre, cela empeste la fausse bonne idée et pourrait rapidement montrer ses limites même contre des défenses qui ne sont que top 10-15 voire moins.
D’où ma conclusion que cette lineup, pour quelque peu surcotée qu’elle peut être, présente en tout cas cet avantage certain qui est qu’elle permettra de remporter beaucoup plus facilement la victoire quand l’opposition sera moindre. Or une victoire facile, c’est du temps de jeu en moins pour les stars de l’équipe et du vécu supplémentaire pour les jeunes joueurs. Une denrée précieuse en NBA, d’autant plus pour nous qui devons développer le duo Smith/Thybulle le plus rapidement possible et gérer la charge de travail de Joel Embiid.
S’agissant de ce dernier point, il est potentiellement le plus important pour la réussite de notre saison.
Deux aspects sont à prendre en compte. Le premier est que depuis les débuts de notre franchise player, nous n’avons jamais eu de remplaçant ayant ne serait-ce que le niveau NBA. Aujourd’hui nous sommes assurés de 48min de pivot d’élite. Cela peut paraître minime, voire de l’ordre du détail pour ceux qui ne suivent pas la franchise de près, mais si vous êtes dans ce cas je vous suggère d’aller voir les ratios on/off du camerounais. Vous allez je pense redécouvrir ce fait qui est qu’en NBA, quand vous prenez l’eau, c’est rarement à moitié.
Le second, c’est que confier une grosse charge de création à un pivot est un jeu dangereux.. qui n’est pas spécifique à la personne de Joel Embiid, loin de là. Plus vous pouvez le soulager et avoir une diversité de sources de création offensive, mieux c’est. Il faut en effet se rendre à l’évidence: aucun pivot n’a de moteur suffisamment puissant pour être ultra dominant pendant 40min et plus.
C’est là que le bât blesse: en perdant Jimmy Butler, les 76ers se retrouvent totalement dépourvus de joueur capable de jouer le rôle de meneur sur demi-terrain. Pour ne rien arranger, avec le départ de JJ Redick pour la Nouvelle-Orléans, l’arme létale qu’était le jeu de handoffs entre lui et Joel Embiid est aujourd’hui démantelée. Au surplus, l’absence de véritable pull-up threat était déjà un frein conséquent durant le passage du shooteur à Philadelphie. Ce sera bien pire maintenant qu’il n’est plus là.
S’il est un domaine inquiétant pour la viabilité de l’attaque de cette équipe, c’est celui-ci: la charge de la création dans le périmètre va devoir être répartie entre Josh Richardson, Zhaire Smith, Shake Milton et Trey Burke.
Bien que le premier nommé puisse en assumer une partie (misons sur 60% environ), c’est beaucoup trop peu pour que l’ensemble de l’édifice soit suffisamment solide pour ne pas exploser face à la première grosse défense qui pointe le bout de son nez.
Vous l’aurez deviné, la clé de cette affaire, ce sont les trois autres intéressés. Du côté des fans, c’est peu dire que les espoirs placés en Zhaire Smith sont grands. Rachel Doerr de @ThePhifthQ en parlait récemment, de la capacité du 16e choix de la draft 2018 à franchir un cap va dépendre bien des choses.
Milton, lui, malgré de nets progrès depuis sa draft, divise les analystes. Si une majorité pensent qu’il va probablement devoir rester en couveuse pendant une année supplémentaire avant de se voir confier un rôle significatif, certains l’imaginent déjà être un contributeur important dès le kick-off.
L’ennui, c’est qu’au final, tout cela n’est jamais que du bricolage.
Cela nous amène à la plus grande interrogation entourant l’attaque des 76ers: le rendement de notre 3e mousquetaire.
Tobias Harris: un facteur X à 180 millions de dollars
Faisons tout de suite table rase: le Tobias Harris que vous avez vu cette année n’aura rien à voir avec celui de la saison qui arrive.
Bien qu’il ne soit pas intrinsèquement un grand passeur, le manque d’automatismes s’est fait cruellement ressentir durant le début de son aventure en Pennsylvanie. La liste est longue: incapable de faire une lecture correctement, ne voit même pas les passes les plus évidentes (notamment sur les fameuses séquences en floppy destinées à JJ Redick), garde trop longtemps la balle, bref, l’archétype du joueur qui débarque à peine dans une nouvelle équipe et qui a du mal à trouver sa place.
De manière subséquente, Brett Brown s’est retrouvé contraint de le réduire à un rôle de pur floor spacer/P&R ball handler afin de maintenir le spacing en vie et aider Jimmy Butler à alimenter la marque.. soit quelque chose d’assez radicalement opposé à l’environnement qui a vu son explosion en tant que joueur de premier plan.
Cette année en revanche, la nouvelle configuration de de l’équipe devrait lui permettre de retrouver le niveau d’efficacité qui était le sien du côté de Los Angeles.
Sur ce point, je laisse bien volontiers la parole à Tom West, qui développe longuement cette idée dans cet excellent article, que je vous invite à lire.
Autre chose: certains ont critiqué le fait qu’il jouera au poste 3 et non 4 comme durant la plus grande partie de sa carrière.
Simple question: quelle différence aujourd’hui entre les deux ?
Spoilers: aucune. Absolument aucune. Vous défendez exactement le même type de joueur et de l’autre côté cela fait belle lurette que la notion de poste est totalement désuète.
Toujours est-il que le doute demeure: est-il capable d’aller plus haut que jamais et de s’affirmer comme un All-Star en puissance ?
Comme évoqué dans le titre, cette question vaut 180M de dollars.
Relèvera-t-il le gant ?
Il n’y a plus qu’à l’espérer.
Pour terminer cette longue analyse, place à une courte conclusion ainsi qu’à notre pronostic.
Conclusion: Champions 2020 ?
Perceval a eu besoin d’une seconde chance pour accomplir la quête du Graal.
Pourrons-nous l’imiter et réaliser le grand dessein de Sam Hinkie ?
En dépit d’une profondeur encore suspecte, les 76ers ont de beaux atouts à faire valoir: une défense capable de s’adapter à tout, une attaque qui devrait réussir à produire, des joueurs expérimentés, un duo de stars qui va atteindre son zénith, une poignée de jeunes loups prêts à tout donner et pour finir, un coaching staff enfin complet.
Sera-ce suffisant ?
Pour la saison régulière cela ne fait guère de doutes. Entre un calendrier assez avantageux et le fait qu’historiquement les grosses défenses amassent facilement les victoires, tous les voyants sont au vert pour une nouvelle année faste en Pennsylvanie.
55 ? 60 ? Plus ? Peu importe. Au final, le véritable enjeu de ces 82 matchs se trouve dans l’avantage que l’on peut en tirer en post-season. Avoir le fin mot de l’histoire au Wells Fargo Center pourrait être d’une aide précieuse dans une confrontation au sommet contre les Bucks en finale de conférence et peut-être, qui sait, face aux Clippers ou aux Lakers lors du grand final.
Wait and see !
Amis lecteurs, au plaisir de lire vos commentaires.