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J.J Redick et la connexion Simmons-Embiid, l’utilisation du ‘Hammer play’ et les systèmes de fin de rencontre

J.J Redick et les alley-oops Simmons-Embiid

Alors que les 76ers disposaient d’une faible avance d’un point sur les Cavaliers, avec à peine plus de deux minutes à jouer dans le dernier quart-temps, Brett Brown a fait une nouvelle fois appel au système nommé « Horns Flare ». Un système où J.J Redick pose un écran pour Ben Simmons, puis reçoit un écran de la part de Joel Embiid pour un tir longue distance ouvert. Seulement, dans la séquence suivante, Jordan Clarkson et Rodney Hood ne parviennent pas à switcher, ce qui permet à Simmons de driver, puis de servir Dario Saric, situé dans le corner, pour un tir longue distance ouvert.

Le succès récurrent de ce système est principalement dû à la qualité des écrans de Redick. Les défenses craignent sa capacité à tirer derrière l’arc qu’elles sont souvent peu disposées à le lâcher, ou, dans le cas des Cavs avant-hier, elles abandonnent complètement le ballon.

Brett Brown a utilisé les écrans de Redick dans de nombreux systèmes offensifs cette saison, et la semaine dernière, les 76ers en ont introduit un nouveau. Il commence de la même manière qu’un « Horns Flare », c’est-à-dire que l’alignement des joueurs est le même au elbow, mais au lieu d’initier un pick & roll, Redick pose un écran pour Simmons, qui cherche ensuite le alley-oop avec Embiid.

Les 76ers ont implanté ce système durant le quatrième quart-temps face aux Cavs et la réaction défensive des hommes de Tyronn Lue était celle escomptée – Jordan Clarkson garda ses distances avec Redick pour empêcher le alley-oop, l’arrière contourna ainsi Embiid pour un tir ouvert à longue distance.

Ce n’est pas le seul système de ce type que nous avons pu observer ces-derniers temps. Plus tôt dans la semaine, Brown a implanté une alternative au niveau de ses systèmes initiés du elbow, dans laquelle un écran de Redick permet la mise en place d’une connexion Simmons-Embiid par-dessus la défense.

Ces schémas offensifs ont eu un grand succès au cours de la semaine dernière – Simmons et Embiid se trouvant l’un et l’autre au-dessus des défenses, ils constituent une option létale. Ajoutez à cela la grande qualité des écrans de Redick, et cela devient un cauchemar pour les défenses adverses.

 

L’utilisation de l’Hammer play des Spurs

L’influence qu’ont eu les 12 saisons de Brown aux côtés de Gregg Popovich chez les Spurs se ressent à travers la manière dont il dirige ses offensives, et ce de plusieurs façons – le mouvement constant des joueurs, la rapidité d’exécution ainsi qu’un certain égalitarisme au sein des systèmes sont tous des manifestations claires des principes offensifs des Spurs.

Et de temps à autres, Brown va aussi directement puiser au sein des stratégies offensives des Spurs. Dans ce système, le coach implante la fameuse « Hammer Action » des texans. Celui-ci débute de la même manière que les systèmes initiés au elbow, mais ici, Amir Johnson pose l’écran (« Hammer screen ») pour Redick, afin d’offrir un angle de passe à Saric.

Cet écran peut-être initié au sein d’un nombre quasi-illimité de schémas offensifs. Brown a judicieusement choisi de masquer ce système en le faisant débuter du elbow, porte d’entrée d’un grand nombre d’actions des 76ers. Comme les Spurs l’ont démontré à maintes reprises, la « Hammer Action » est presque impossible à prévoir, il est ainsi intriguant de se demander si Brown sera tenté de l’utiliser plus souvent à l’avenir.

 

Systèmes de fin de rencontre

Mardi, lors de la courte défaite face au Miami Heat, en toute fin de rencontre, Brown a dessiné un système qui auraient pu permettre aux 76ers de repartir de Floride avec la victoire — un tir longue distance ouvert pour Redick, qu’il a finalement manqué.

Cependant, cette action n’était de base pas destinée à l’arrière. Il s’agissait en fait d’un système conçu pour Embiid, qui pose un écran pour Redick et cherche ensuite à recevoir la balle pour le post-up. Ici, il est exécuté avec succès face aux Timberwolves.

Mais, mardi, le Heat a probablement prévu l’exécution de ce système et a défendu en conséquence. On remarque que Dwyane Wade force Simmons à driver jusqu’au cercle tout en restant constamment devant le rookie, empêchant ainsi toute transmission pour Embiid, qui lutte avec Hassan Whiteside.

Malgré tout, il est difficile de ne pas approuver ce système — si Wade ne recule pas, Embiid peut disposer d’une opportunité près du panier. Et bien qu’il ait réussi a empêcher l’option originelle du système, le fait que Wade recule a permis à Simmons de pouvoir driver. On peut ainsi s’attendre à voir de nouveau ce système initié après un temps-mort ou en fin de rencontre.

 

Traduction de l’article de Mike O’Connor de The Athletic : « Sixers Sets of the Week: Alley-oop plays, ‘Hammer’ actions, and end of game play calls »

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