En signant un contrat de trois ans avec l’Anadolou Efes assorti d’une clause de départ après son deuxième exercice en Turquie, Dario Saric s’était engagé dans un avenir limpide : évoluer deux saisons dans la Ligue turque afin de fourbir ses armes avant de franchir l’atlantique à l’orée de la saison 2016. C’était sans compter sur les velléités des Sixers de le ramener en Pennsylvanie le plus tôt possible.
Les récurrentes visites du General Manager, du coach et celle des principales têtes d’affiche du roster auprès du croate ont contribué à faire naître des espoirs que la situation contractuelle du prospect devait dissiper.
Sans clause de départ son engagement contractuel avec l’Anadolou Efes ne pouvait être dénoncé à son initiative. Pis encore, il était permis de douter sur le fondement de considérations d’ordre pécunier de l’intérêt du prospect à différer à l’été 2017 son débarquement en Pennsylvanie.
La donne serait néanmoins bien plus favorable aux Sixers. Ainsi, selon les sources de David Pick
Saric a dit à des gens qu’il voulait rejoindre Philadelphie dès maintenant mais qu’il ne pouvait pas car il ne possède pas de clause de départ.
Si le croate n’avait pas son destin entre ses mains cet été, il devra arbitrer entre sa volonté de découvrir la NBA et celle de garnir son compte en banque lors de la prochaine intersaison.
Comme il le fit lorsque Jorge Sierra était venu l’interroger, Dario Saric s’est néanmoins refusé à confirmer ou à démentir les rumeurs quant à ses velléités de rejoindre le plus promptement possible la Grande Ligue.
C’est réellement difficile pour moi de répondre à cette question. Je ne peux pas commenter. Je pense être prêt à jouer en NBA, face aux meilleurs joueurs, mais nous avons construit une grande équipe à Efes et je veux aider le club à remporter un titre.
En revanche, il s’est montré plus prolixe sur sa dernière prouesse : sa victoire lors du concours à trois points du Beobasket. Confronté à Mirza Teletovic, Pero Antic, le croate s’est imposé en finale face à Vasílios Spanoúlis.
J’étais surpris. Je ne m’étais pas entrainé, ni n’avais touché un ballon de basket depuis une semaine. J’ai été particulièrement maladroit lors de l’échauffement où j’avais manqué mes 15 tentatives. J’étais incapable de rentrer le moindre panier.
Anecdotique, cette victoire corrobore toutefois la progression affichée par le croate lors de la seconde partie de la saison dans ce registre et atteste de la charge de travail à laquelle il s’astreint.
Je me lève chaque matin en pensant à ce que je dois faire pour devenir un meilleur joueur. Je cherche constamment à m’améliorer, ainsi, j’ai dû procéder à des ajustements dans la manière dont je tenais la gonfle. Tout laisse à penser que cela a fonctionné.
Seul face à la lumière blafarde de mon League Pass, j'ai décidé une nuit de créer un site pour rassembler les fans des Philadelphia Sixers. Si vous lisez cette bio, c'est déjà une victoire.