Lors de sa présentation à la franchise la semaine dernière, Josh Richardson a pu rencontrer Rich Hofmann (journaliste chez The Athletic) qui lui a posé quelques questions afin de présenter le joueur à la fanbase et ainsi nous donner la possibilité de mieux le connaître. C’est à ce titre que je vous propose de découvrir cet échange qui, je l’espère, vous permettra de mieux appréhender la personne derrière le joueur.
RH: Qu’est ce que ça fait d’être le plus petit joueur (Josh Richardson culmine à 1m98) du 5 majeur?
JR: Vous savez, c’est un chose qui trotte dans mon esprit constamment depuis un moment, mais ça va être intéressant. Je pense que je dois être le joueur plus rapide du 5 de départ maintenant.
RH: Je pense qu’une des questions que les gens ont spontanément est « Qui va défendre les plus petits meneurs et arrières? » C’est quelque chose que vous avez fait à Miami. Est-ce que vous êtes prêt à le refaire ici?
JR: Oui, j’aime défendre sur des joueurs plus petits et plus rapides. Je peux utiliser ma longueur et je pense que je suis rapide pour ma taille. Je pense que je laisserai la charge de défendre les LeBron, Giannis,.. à Ben, Tobias, et aux autres.
RH: Quand vous avez entendu les rumeurs comme quoi Jimmy (Butler) pourrait aller à Miami et vous à Philadelphie, quelle fut votre réaction?
JR: J’étais excité. En jetant un oeil au roster, c’est impossible de ne pas être excité de venir jouer avec ces gars. Je pense que la ville de Philadelphie est incroyable. Je n’ai jamais vraiment été ici, sauf pour jouer, mais je connais les fans. Il y a toujours eu une sorte de relation amour-haine au cours des 3 dernières années. Donc, je suis excité de transformer ça en une simple relation d’amour.
RH: Où vous trouviez-vous quand vous avez eu la nouvelle que vous aviez été tradé?
JR: J’étais dans mon salon avec certains de mes potes.
RH: Avez-vous eu une réaction bizarre? Évidemment, c’est la première fois que vous avez été tradé dans votre carrière.
JR: C’est la première fois, donc je ne savais pas trop comment gérer ça au départ. Mais j’avais déjà presque été tradé l’année d’avant (Miami avait essayé de recruter Butler quand il était à Minesota et JRich faisait partie du package proposé). Donc c’était un peu genre « Ok, prend le comme c’est. Je ne peux pas changer ça. » Mais nous furent très excité une fois que nous avons commencé à regarder à tout ce que cela impliquait.
RH: Qu’à apporté le fait de jouer à Miami (où il y avait Riley, Spoelstra et Wade) à votre carrière?
JR: Je pense que jouer pour Pat (Riley) et cette organistation m’a endurcit. Je pense que c’est impossible de jouer dans cette équipe si vous êtes un gars soft, un joueur soft. Cette équipe peut vous manger et vous recracher.
RH: De quoi vous souvenez-vous à propos de l’atmosphère à Philly en playoffs?
JR: Je me souviens des fans sur mon dos à chaque match, me disant « T’es nul! On te déteste! » Blah, blah, blah .., constamment. Donc maintenant, j’espère que nous pourrons tourner ça en positif et je vais encourager les fans à faire cela aux équipes adverses.
RH: Je suis curieux à propos du Heat et de leur attention portée à la condition physique. Tout le monde parle du taux de masse graisseuse du corps (la franchise organise des pesées de ses joueurs régulièrement pendant la saison). J’ai lu que Dion Waiters avait vomi.
(Rires)
RH: Avez-vous quelconque histoire d’horreur à nous raconter sur le fait d’essayer d’être en forme physique?
JR: Je ne suis jamais vraiment en méforme physique. Un lundi sur deux, on en arrivait toujours au moment où je leur demandais « Pourquoi ils continuent de mesurer mon taux de masse graisseuse? » Parce que d’octobre à avril chaque année, ce taux reste exactement à 5.5% chez moi. Ça ne change jamais. Mon poids doit varier de genre… 4 livres (1.8Kg). Josh McRoberts, l’année de ma saison rookie, ne mangeait ni le jour avant, ni le jour même. Certains joueurs passaient les repas.
RH: La plus grande chose que vous ayez appris de Dwyane Wade?
JR: Comment approcher le basketball. Je me souviens, j’allais à un concert à la salle, lors de ma saison rookie il me semble, et il était assis dans les vestiaires dans le système de récupération NormaTec. J’étais genre.. « Qu’est ce que tu fais ici? » Il m’a répondu « Bien, je pense que je devrais faire quelque chose après, mais je ne peux rien faire si je ne fais pas mon travail en premier lieu ». Et il m’a dit que le jeu te rend ce que tu mets dedans. Donc je pense que ça a été une sorte de thème dans ma carrière.
RH: Il y a une grande puissance de feu offensivement dans le 5 de départ, donc cela va certainement nécessiter un certain niveau de sacrifices pour tout le monde. Avez-vous réfléchi à ça?
JR: Oui, un peu.. beaucoup même. Vous savez, j’ai réfléchi à tout les facteurs qui entrent en jeu cette année. Nous allons tous devoir nous ajuster un peu pour se complémenter. Je vais essayer de regarder à ça lors des premières semaines pour trouver ce qui sera le meilleur fit. Cependant, ce n’est pas quelque chose qui va arriver rapidement.
RH: Depuis que vous avez été drafté au second tour en 2015, qu’est ce que vous avez le plus amélioré sur le terrain?
Ma mentalité. Je suis arrivé et j’étais strictement un défenseur lors de mon année rookie. Mais maintenant, je suis très agressif des 2 cotés du terrain et je prends soin de mon corps bien mieux qu’avant car je ne savais pas comment approcher le hors-terrain. Donc, je pense que je suis beaucoup plus mature.
RH: Vous avez parlé de « Bain de sang » quand vous jouiez les Sixers. Je me souviens de la série de playoffs l’année dernière. JJ Redick disait « C’est réelement physique. » Vous souvenez-vous de ça?
JR: Oui, j’essayais de le tenir tout au long de la série. Mais c’était une série difficile. Cette équipe, cette organisation, vous pouvez le voir de loin, ce n’est pas dur de savoir à quoi vous attendre quand vous jouez les Sixers. Donc, de cette série, je me souviens m’être fait une foulure à l’épaule et d’avoir joué le reste de la série avec un bras. Ce n’était même pas une question de savoir si j’allais revenir et jouer car c’est comme ça que ça devait être et c’est le genre de personne que je suis.
RH: Je pense avoir vu sur Instagram que vous disiez vouloir jouer au football à Philly. Est-ce quelque chose que vous faites à Miami?
JR: Oui, chaque semaine. Pendant l’intersaison, je fais généralement des pickup games.
RH: Juste pour le fun? Pour être en forme?
JR: C’est du cardio. Le football c’est vraiment dur. Quand vous faites du box-to-box, c’est vraiment difficile. J’ai presque vomi il y a quelques semaines, et j’ai du jouer gardien pendant 15 minutes car j’étais fatigué.
RH: Vous mettent-ils au goal car vous êtes grand?
JR: Non, je suis nul au goal. Je suis affreux. Je suis un bon milieu de terrain, je peux défendre et passer le ballon. Je n’ai pas un bon shoot mais une bonne vision du jeu.
RH: Vous aimez le football à cause des similarités avec le basketball?
JR: Je ne sais pas. Lors de ma saison rookie, je suis tombé amoureux du football. Certains de mes meilleurs amis à Miami sont des joueurs professionnels. Donc c’était difficile de ne pas tomber dedans à un moment donné. Et depuis que c’est le cas, après le basketball, c’est mon sport favori.
Ce récit est une traduction de l’article de Rich Hofmann pour The Athletic.
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