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Kevin Young, son expérience de Summer League

Une heure avant le tip-off du dernier match des Sixers lors de la Summer League de Las Vegas, le coach principal des Delaware 87ers, Kevin Young qui officiait en tant qu’assistant des Sixers dans le Nevada, apprenait de la bouche de Lloyd Pierce, promu le temps d’un été au rang de coach principal, que ce serait à lui de coacher l’équipe lors de cette dernière représentation.

« Lloyd m’a dit « tu vas devoir le faire, je me suis réveillé avec quelque chose et je ne peux pas le faire.» explique Young. «Donc une heure avant le match j’ai dû me remettre en condition (de coacher) ce qui a été une excellente surprise car je ne m’y attendais pas.»

Le coach des Delaware 87ers a permis à son équipe de s’imposer sur cette dernière rencontre 100-96 contre les Houston Rockets, victoire qui mettait un point final à une campagne intéressante des Sixers.

En effet cette compétition a, en sus d’avoir offert à Jahlil Okafor et Richaun Holmes de faire leurs premiers pas avec un maillot des Sixers sur les épaules, a permis à des joueurs tels que JaKarr Sampson, Scottie Wilbekin, TJ McConnell ou encore Pierre Jackson de montrer leurs progrès et d’obtenir un contrat partiellement garanti avec les Sixers dans le cas des 3 derniers cités.

« La grande majorité de ces gars jouent pour obtenir une opportunité, ils essayent de prouver qu’ils méritent d’obtenir un contrat ou du moins une invitation pour le training camp. Je pense que tous ces gars sont naturellement motivés.

Si vous n’êtes pas capables de vous motiver pour ça, lorsque vous avez potentiellement tous les GM de la ligue qui ont les yeux braqués sur vous, c’est que ce sport n’est pas fait pour vous.»

La Summer League de Las Vegas se déroule sur une période 10 jours durant lesquels tout ce que le basket professionnel américain compte de dirigeants, scouts et autres coaches est réuni avec pour objectif de tester les jeunes talents et de dénicher la perle rare jusqu’alors passée sous les radars.

Cet évènement est également de plus en plus médiatisé et le public répond présent.

« À tout moment, le fait de pouvoir vous retrouver dans ce genre d’environnement est bénéfique. C’est peu ou prou l’épicentre du basketball durant une semaine et demie, c’est super de faire partie de tout ça, et d’être impliqué dans le développement de jeunes joueurs au sein de l’organisation des Sixers. » poursuit-il.

« Nous essayons de rendre ces gars meilleurs – la priorité, ce sont les joueurs. C’est une belle opportunité pour les coaches de mettre ensemble sur le parquet tous les joueurs qu’on n’a pas pu voir évoluer durant la saison ou durant lors des séances de scouting »

Malgré l’air décontracté de rigueur en cette période de l’année, Young a vécu l’une des Summer Leagues les plus trépidante auxquelles il lui a été donné l’occasion d’assister.

«Pour notre premier match, on a joué les Lakers, pour ce qui était le duel entre le second  choix, D’Angelo Russell et le choix n°3, Jahlil Okafor, de la dernière draft, » dit-il.

«De plus les Lakers ont drainé beaucoup de monde, car Las Vegas n’est pas très loin de Los Angeles. La salle était bondée, c’était le match de Summer League le plus bouillant que je n’ai jamais vu. Les organisateurs ont donc ouvert les emplacements du haut de la salle et il y avait une grosse ambiance.»

Lorsque Young n’était pas sur le banc de touche, il était au gymnase où il observait quelques anciens joueurs des 87ers qui ont su se mettre en valeur durant les ligues d’été. Parmi eux on peut compter Sean Kilpatrick (Milwaukee), Victor Rudd (New Orleans), D.J. Seeley (Cleveland) et Maalik Wayns (Dallas).

« C’était génial de voir l’évolution des joueurs avec lesquels nous travaillons tout au long de la saison en D-League. Les voir démontrer leurs talents à ce niveau, alors que tout le monde était présent pour les évaluer, était une bonne chose pour leur carrière respective.»

La présence de Kevin Young lors de ces ligues estivales a par ailleurs mis à contribution ses qualités de dénicheur et d’évaluateur de talents. Pour le jeune coach, il semble délicat de dégager un critère spécifique qui pourrait fonder son appétence pour des profils particuliers.

« Je ne sais pas si on peut le réduire à une seule chose. C’est comme une saison de D-League, tu ne veux pas voir un joueur jouer contre nature, peu importe leur manière de jouer, il s’agit bien jouer, et espérer le faire au moment où tous ces yeux te fixent. Quand les gars ne jouent pas leur jeu, c’est à ce moment que vous voyez les joueurs se faire remarquer pour les mauvaises raisons, ce qui n’est pas ce que vous recherchez naturellement. »

Profitant en cette période d’un repos bien mérité, Young sait que la saison avec ses attentes fortes se rapproche à grands pas.

« Nous nous retrouverons certainement comme l’an dernier autour de la mi-septembre. Nous commencerons par discuter basketball avec l’ensemble du coaching staff des Sixers. Nous serons présents pour le training camp afin de prêter main-forte. Il s’agira pour nous de l’authentique départ de notre nouvelle saison ».  

Les citations sont issues de l’article d’Andrew Dzurita, initialement publié sur le site des Delaware 87ers

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