L’australien, qui gagnera cette saison l’équivalent de sa dernière année de contrat Rookie (soit un peu plus de 8M de dollars) verra donc son extension fraichement signée débuter à 29M de dollars lors du lancement de la saison 2020-2021, elle qui se prolongera jusqu’à la saison 2024-2025.
D’un point de vue du roster, cette signature assure aux Sixers (en théorie….) d’avoir les 4 joueurs principaux que sont Embiid, Horford, Harris et donc Simmons sous contrat jusqu’en 2022-2023.
De tous les mouvements effectués par le Front Office lors de cette intersaison, l’extension de Ben Simmons est certainement celui qui fut le moins inattendu. Prolonger un joueur de 22 ans qui possède déjà un trophée de Rookie de l’année et une apparition au All-Star Game en février dernier aurait du être la décision la moins controversée de tout l’été.
Mais voilà, Simmons est un joueur clivant, presque totalement à cause de son shoot. Nous ne sommes pas ici pour vous convaincre que le développement d’un jumpshot correct n’est pas une priorité pour le joueur et la franchise. Ça l’est. Si vous deviez choisir une compétence qui catapulterait l’équipe vers une possible dynastie, le shoot de Simmons serait tout en haut de la liste.
Peut-il être un bon joueur sans? Absolument. Mais nous parlons de greatness. Nous sommes entrain de discuter d’un top-10 player (dans le pire des cas) s’il arrive à ajouter ne fut-ce qu’un semblant de jumpshot à son arsenal. Mais encore plus important, nous essayons de répondre à la question qui a hanté les Sixers au cours des deux dernières joutes de playoffs. Peuvent-ils exécuter leur jeu sur demi-terrain contre une top-5 défense?
Les 76ers ont tourné à 105.5 points par 100 possessions il y a 1 an contre les Celtics et 103.7 au printemps dernier contre les Raptors, ce qui plaça la franchise respectivement en 6 et 7ème position parmi les 8 équipes encore présentes à ce stade de la compétition.
Évidemment, ces difficultés ne reposent pas uniquement sur le dos de Simmons, mais que ce soit Boston ou Toronto , ces 2 équipes ont réussi mieux que quiconque à capitaliser sur le manque d’adresse extérieure du jeune australien. Mais cela ne s’arrête pas là, son incapacité à se faire respecter au large quand il évolue sans le ballon dans les mains a fortement pénalisé les P&R de Butler et les prises de position au poste d’Embiid tant son défenseur pouvait apporter un jeu d’aide et boucher les espaces à sa guise (et quand ce joueur est Kawhi Leonard ça pique beaucoup plus…). L’ajout d’un tir extérieur pourrait donc faciliter la vie non seulement à Simmons, mais également à ses coéquipiers.
Mais là où cela semble assez clair que le développement d’un shoot du joueur est un élément clé pour la franchise, il semble tout aussi clair que l’absence de cette compétence chez lui actuellement n’aurait en aucun cas du remettre en question son extension de contrat au salaire maximum.
Oui, les 170M de dollars sonnent comme un chiffre élevé. Mais après l’explosion du salary cap de ces dernières années, ce chiffre n’est pas si grand qu’il en a l’air. En effet, les 29.25M de dollars que Simmons touchera au début de la saison 2020-2021 le placeront à la 30ème position des joueurs les mieux rémunérés de la ligue, juste devant Drummond et bien derrière des joueurs comme Hayward, Middleton ou encore son coéquipier Tobias Harris. L’australien devrait même descendre dans ce classement l’été prochain quand de nouveaux free-agents pourront profiter de la hausse du cap pour signer des contrats plus onéreux.
Là ou nous voulons en venir, c’est que dans une ligue qui est désespérément à la recherche de talent, Simmons sera en réalité sous-payé (oui vous avez bien lu) pour les 6 prochaines années, en particulier en tenant compte du fait que le salary cap devrait augmenter d’environ 20M de dollars (voir plus) sur la durée du contrat du joueur. En limitant le salaire max de Simmons à 25% du cap, la NBA a en fait assuré à la franchise de Pennsylvanie que Simmons sera sous-payé relativement à son rendement.
Dans le passé, nous visualisions le contrat NBA comme un engagement entre une franchise et un joueur. En réalité, ce n’est pas ce vers quoi la ligue se dirige et ça ne l’a même jamais vraiment été. En effet, dans le passé, les équipes avaient la possibilité de casser cet « engagement » en tradant le joueur si le fit ou les résultats ne répondaient pas à leurs attentes. Maintenant, et plus que jamais (voir Paul George et OKC), les joueurs ont repris le pouvoir et peuvent user de leur position de force pour partir si la situation ne convient pas.
L’engagement concernant Simmons est donc plus un accord sur la somme qu’il percevra et pour combien de temps. Là où il la percevra peut très bien changer à un moment donné au cours des 6 prochaines années. Ceci n’est pas une prédiction de comment la carrière de Simmons chez les Sixers finira mais simplement une exposition des possibilités dans la NBA d’aujourd’hui.
Cette prise de pouvoir des joueurs rend la valeur de n’importe quel contrat crucialement important, non pas parce que les Sixers veulent trader Simmons, mais car la franchise veut rester flexible si le besoin apparait. Si quelque chose inattendu arrive (au hasard, Simmons qui demande un trade…) vous voulez que le joueur en question ait une valeur positive sur le marché. C’est la manière dont les franchises doivent voir les contrats NBA aujourd’hui.
Cette intersaison est un parfait exemple d’à quel point les franchises sont prêtes à courir après les stars disponibles. D’Angelo Russell vient juste de signer un contrat de 4 ans avec les Warriors qui le verra engranger 29.3M de dollars en moyenne sur cette période, tout ça malgré une seule vraie saison encourageante après une série d’années de déconvenues. Jimmy Butler (oui celui qui veut juste gagner, vous vous souvenez?), avec déjà pas mal de minutes au compteur et la peur qu’il sorte de son prime physique au cours des prochaines années, s’est vu offrir un contrat max de 4 ans de la part du Miami Heat. Une franchise tellement désespérée qu’elle etait prête à offrir un des rares two-way players de cette ligue encore sous-payé en la personne de Josh Richardson. Kevin Durant et Klay Thompson, qui devraient rater au bas mot une majorité de la saison prochaine, se sont vus offrir des contrats max (logique vous me direz, mais quand même). Les équipes seront toujours prêtes à acquérir des superstars, même si le type de talent apporté n’est pas parfait.
Si l’extension n’avait pas été signée cet été, Simmons se serait vu proposer un contrat max quoiqu’il arrive (ou presque) l’été prochain. Le seul contrôle qu’avaient les Sixers était de décider si ce contrat serait signé dans leur roster ou dans celui d’une autre franchise. De ce point de vue, les fans de la franchise aux 3 bannières peuvent maintenant dormir sur leurs 2 oreilles sachant que l’ensemble des pièces maitresses du roster sont sous contrat pour la saison à venir et bien au-delà.
Ce récit est un traduction de l’article de Derek Bodner pour The Athletic.
]]>Shams Charania (journaliste de chez The Athletic) vient d’officialiser la nouvelle. Les Sixers et Ben Simmons ont trouvé un accord pour l’extension de contrat du meneur de jeu. Un contrat qui s’élèvera donc à 170M $ sur 5 ans. Une bonne nouvelle pour la franchise et les fans qui continueront à voir grandir l’australien au sein de l’organisation avec l’objectif de gagner un titre dans les années à venir.
La situation contractuelle de Ben Simmons
Année | Equipe | Age | Salaire | % du cap |
---|---|---|---|---|
Contrat rookie 26.620.450$ sur 4 ans | ||||
2016-2017 | 19 | 5.903.160$ | ||
2017-2018 | 20 | 6.168.840$ | ||
2018-2019 | 21 | 6.434.520$ (TO) | ||
2019-2020 | 22 | 8.113.930$ (TO) | ||
Prolongation de contrat 169.950.000$ sur 5 ans | ||||
2020-2021 | 23 | 29.250.000$ | ||
2021-2022 | 24 | 31.590.000$ | ||
2022-2023 | 25 | 33.930.000$ | ||
2023-2024 | 26 | 36.270.000$ | ||
2024-2025 | 27 | 38.610.000$ | ||
2025 | Agent libre non restreint |
Drafté en 54ème position par les Sixers, Marial Shayok, ancien poste 3 d’Iowa State a décidé de signer un two-way contract avec les 76ers.
]]>« Marial Shayok est un scoreur né et dévoué à devenir un défenseur dur. C’est une grande personne et un joueur de basket talentueux qui peut écarter le terrain et rentrer des tirs extérieurs. On a hâte de faire grandir Marial au sein de notre programme que ce soit avec les Blue Coats ou avec les Sixers. » – Elton Brand
C’était dans les petits papiers, Norvel Pelle, joueur qui a évolué avec les Blue Coats en G-League l’an passé et qui a même reçu une nomination dans la All-Defensive 1st Team s’est vu offrir un two-way contract avec les Sixers.
« C’est très excitant, un nouveau chapitre, une nouvelle façon pour moi de travailler vers mon autre objectif. Je vais essayer de me faire une place dans le roster. » – Norvel Pelle
Après une saison réussie chez les Blue Coats, l’intérieur a tenu à faire un clin d’œil à Amir Johnson, joueur qui a été important pour sa progression.
« Lorsque Amir est venu jouer en G-League avec nous, j’ai pu lui demander quelques conseils et il m’a donné des astuces. » – Norvel Pelle
]]>
Asked what the #Sixers need in a trade, Brett Brown said bench scoring and perimeter shooting.
— Keith Pompey (@PompeyOnSixers) 6 février 2018
Face à l’inflexibilité du bureau exécutif des Memphis Grizzlies qui ont préféré conserver Tyreke Evans que de le céder pour une combinaison de choix du second tour, jeune joueur, Marco Belinelli avait émergé comme la principale piste poursuivie par Bryan Colangelo. Derniers de la Ligue, les Hawks n’avaient aucun intérêt à conserver le vétéran italien. Les Philadelphia 76ers disposaient de pas moins de quatre sélections dans le second tour de la draft 2018, et à l’instar du millésime précédent, des picks surnuméraires étant donnés que la franchise de la cité de l’amour fraternel jouira également de deux choix du premier tour. Tout était en place pour qu’une transaction se conclue. Pourtant, à l’expiration de la deadline, l’ancien spur était toujours un hawk.
Ce n’était que partie remise. Quelques heures plus tard, nous apprenions que les Hawks escomptaient libérer le joueur de son contrat et dans la foulée, Adrian Wojnarowski annonçait que le vétéran signerait avec les 76ers sitôt la période des waivers passée.
Guard Marco Belinelli has committed to the Philadelphia 76ers to sign a free agent contract, league sources tell ESPN. Belinelli agreed to a buyout with the Atlanta Hawks on Friday, and can sign with the Sixers upon clearing waivers.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) 11 février 2018
L’arrière italien ayant confirmé à son tour l’information d’Adrian Wojnarowski, son arrivée sur les rives du Delaware peut être considérée comme officielle.
TRUST THE PROCESS
— Marco Belinelli (@marcobelinelli) 11 février 2018
Qu’a-t-il à apporter aux 76ers?
Les qualités de Marco Belinelli semblent avoir été conçues pour correspondre au style de jeu déployé par Brett Brown. Remarquable créateur sur des hand-offs et pindowns, constamment en mouvement, naviguant habillement entre les écrans et capable d’initier occasionnellement le pick and roll, l’arrière italien assumerait le rôle de J.J Redick quand ce dernier sera invité à rejoindre le banc.
A l’instar du récipiendaire d’un contrat à 23 millions de dollars, Marco Belinelli apporterait aux 76ers ses qualités de création en tant que joueur évoluant sans la balle. Là où le répertoire de Tyreke Evans donne sa plénitude quand il est utilisé comme un créateur balle en main, l’ancien Spur est habitué à créer ses propres opportunités simplement en étant en perpétuel mouvement sur le parquet. Les paniers que rentrent l’italien résultent d’une passe décisive mais c’est bien lui qui se crée ses tirs ouverts. Sa capacité à se libérer et à se créer des tirs constituerait incontestablement une plus-value redoutable pour le banc des 76ers qui manque cruellement de création et de shooteurs réguliers à longue distance.
Cette année, Marco Belinelli ne shoote qu’à 37,2% à trois points mais sa réputation et ses déplacements maintiennent une constante pression sur les défenses adverses. Belinelli est un joueur doté d’un solide QI basket, bon passeur et lecteur efficace des rotations défensives adverses. De telle sorte que son association avec des playmakers de la trempe de Ben Simmons ou Dario Saric laisse songeur.
A 31 ans, Marco Belinelli jouit d’une appréciable expérience mais commence à ressentir le poids des années. Par ailleurs, si son répertoire offensif est remarquablement indiqué pour l’ériger en remplaçant type de J.J Redick, ses qualités de défenseur semblent également s’inscrire dans la lignée du potentiel de l’arrière issu de Duke.
A l’instar de la quasi totalité de l’effectif des Hawks, Marco Belinelli est sur le marché. L’italien n’a, à cet effet, pas été convoqué pour le déplacement de son équipe à Orlando. Son contrat de 3 ans pour 19 millions de dollars offert par les Sacramento Kings – qui avaient libéré cette masse salariale lors du salary dump trade conclu avec les 76ers en ouverture de la free agency 2015 -arrive à échéance cet été.
Solide shooteur, pourvoyeur de spacing, Marco Belinelli était largement courtisé à l’issue de son buyout. Sacré avec les San Antonio Spurs en 2014, l’italien disposait de la possibilité de rejoindre une équipe légitimement candidate au titre pour y jouer les utilités. Il a préféré opter pour la proposition des Philadelphia 76ers qui, selon Adrian Wojnarowski, ont remporté la mise en lui promettant un rôle important en sortie de banc. C’est un contrat au minimum courant jusqu’au terme de la saison que paraphera l’italien. A bientôt 32 ans, Marco Belinelli s’offre ainsi l’opportunité de profiter d’une belle exposition et de systèmes offensifs particulièrement indiqués pour son répertoire avant de tenter de parapher un dernier contrat.
A ce stade de l’exercice, l’arrivée de Marco Belinelli est un renfort de choix. Il ne contribuera pas à révolutionner les perspectives des 76ers cette saison dont la principale lacune, outre celles intrinsèques à l’inexpérience individuelle et collective, demeure l’absence de joueur capable de se créer son tir balle en main en sortie de banc.
]]>Source: Philadelphia, Jacob Pullen agreed on deal to bring the former K-State and Euro star to the NBA.
— David Pick (@IAmDPick) 22 septembre 2017
Meilleur marqueur de l’histoire de l’université de Kansas State, Jacob Pullen a usé de ses quatre années d’éligibilité en NCAA chez les Wildcats avant de se présenter à la Draft 2011. Non-sélectionné, l’américano-géorgien – il est né aux États-Unis, dispose des deux nationalités mais a joué pour l’équipe nationale géorgienne – rallia l’Italie et le club de Pallacanestro Biella, puis entama une carrière en Europe qui, hormis l’Italie, le vit passer par Israël, l’Espagne, la Croatie et la Russie. Entre temps, il fut appelé par les dirigeants pennsylvaniens pour intégrer le roster de la Summer League 2012 d’Orlando, où il fut meilleur marqueur de l’équipe, avec 13.7 unités par rencontre.
Le meneur est d’ailleurs détenteur du record de tirs à trois points réussis lors d’une rencontre au sein du championnat espagnol, avec 12 tentatives converties, record établi avec Barcelone et précédemment détenu par Oscar Schmidt.
Après avoir été élu au sein du meilleur cinq de la ligue adriatique durant sa saison 2015-16 avec le club croate du KK Cedevita Zagreb, aux cotés notamment de Timothé Luwawu-Cabarrot, Jacob Pullen rejoignit la Russie et le BC Khimki Moscou. Finaliste du championnat russe la saison dernière, aux côtés notamment de l’ex-76er Alexey Shved, le meneur enregistra des statistiques de 8.3 points par match, avec 16 minutes de jeu en moyenne par rencontre, en parvenant à atteindre 40% de réussite derrière l’arc. En EuroCup, le parcours du club moscovite s’arrêta en quarts de finale, Jacob Pullen ayant pris part à 17 rencontres et ayant enregistré 10,3 points par rencontres.
Souvent utilisé au poste d’arrière à Kansas State, Jacob Pullen dispose des qualités associés à ce poste. Offensivement, il s’appuie principalement sur sa qualité de tir, où il s’est avéré relativement efficace en Europe, après avoir été particulièrement performant durant ces années NCAA. Au-delà de ça, il ne peut s’établir comme un fiable playmaker, sa capacité à gérer la création offensive demeure modérée. Ces attributs physiques ainsi que sa faible taille ne lui permettent pas de réellement peser défensivement, malgré qu’il soit capable d’effectuer quelques interceptions.
Free-agent depuis son éviction du BC Khimki, suite à d’importants différends avec son coach Dusko Ivanovic, Jacob Pullen avait participé début septembre à un mini-camp organisé par les Milwaukee Bucks, en compagnie de quinze autres joueurs. Désormais invité au training camp des 76ers, le meneur devra faire ses preuves s’il souhaite intégrer le roster pennsylvanien, dont seulement douze éléments disposent d’un contrat garanti à l’heure actuelle, à l’orée de la saison 2017-18. Or, les contrats de T.J McConnell, de Robert Covington et de Richaun Holmes ne font compris dans la liste des contrats garantis. Autant dire qu’il sera délicat pour Jacob Pullen de se faire une place au sein du roster des 76ers. L’éventualité de le voir la saison prochaine sous les couleurs des Delaware 87ers prend ainsi plus de sens.
]]>As expected, the #Sixers also signed James Blackmon to a standard NBA deal. He’s getting a camp invite & will probably play for @Sevens. pic.twitter.com/yycoi76wv5
— Keith Pompey (@PompeyOnSixers) 30 août 2017
Non-drafté le 22 juin à la sortie d’une saison junior d’un bel acabit chez les Hoosiers, l’arrière fut signé par Philadelphie le lendemain, afin d’être inclus dans le roster pennsylvanien pour les Summer Leagues de Utah et de Las Vegas. Ne s’étant vu offrir que peu de temps de jeu par Lloyd Pierce, James Blackmon Jr. fut relativement discret sur le parquet, enregistrant des statistiques de 8.0 points et 2.6 rebonds de moyenne par match, le tout avec une faible efficacité derrière l’arc, l’arrière ayant converti un quart de ses tirs.
Seulement, ces trois saisons au sein de la conférence Big-Ten ont achevé de convaincre les observateurs rodés aux joutes universitaires quant à ses qualités à longue distance. Cet aspect constitue la principale qualité de James Blackmon Jr., lui qui a converti 38.7 % des ses tentatives durant sa saison de freshman, puis 46.3 % lors de sa deuxième année et 42.3 % la saison dernière, malgré des blessures fréquentes.
L’arrière s’est principalement vu offrir des situations de catch & shoot, bénéficiant de l’important spacing d’Indiana, mais a aussi montré de belles capacités en sortie de dribble. En outre, il dispose de qualités notables de dribbleur, malgré une certaine incapacité à réellement être le playmaker prééminent de son équipe, et peut apporter un impact défensif au rebond, en dépit d’attributs physiques qui ne lui permettent pas d’être efficace lorsqu’il s’agit de contenir son adversaire direct.
À la manière de son ancien coéquipier à Indiana Yogi Ferrell, aujourd’hui aux Mavericks, il n’est pas incongru d’imaginer que James Blackmon Jr. pourrait, s’il effectue les ajustements nécessaires, obtenir sa place chez les 76ers. Il aura en tout cas l’occasion de faire son panégyrique auprès du coaching staff pennsylvanien. S’il ne parvient pas à convaincre ces-derniers, James Blackmon Jr. se verra probablement attribuer une place dans le roster des Delaware 87ers.
]]>Philadelphia 76ers and free agent forward James Michael McAdoo have agreed to a two-way contract, a league source told @BBallInsiders.
— Michael Scotto (@MikeAScotto) 26 août 2017
En effet, James McAdoo, ancien ailier fort des Golden State Warriors rejoint les rives du Delaware au sein des 87ers, sous l’égide d’un contrat hybride qui lui permettra d’être propriété exclusive des 76ers et d’être inclus dans le roster de la franchise, si telle était la volonté des dirigeants pennsylvaniens, comme le stipule le nouveau CBA.
Non-drafté à la sortie de North Carolina en 2014, James McAdoo fut acquis quelques mois plus tard par les Santa Cruz Warriors, franchise de D-League affilié aux Golden State Warriors, après avoir participé à la Summer League de 2014 avec la franchise de la baie d’Oakland. Il fut ensuite signé par ces-derniers durant la saison suivante, et remporta deux titres de champion à Golden State.
Peu utilisé par Steve Kerr durant ses trois saisons aux Warriors, l’ailier fort ne s’étant jamais vu octroyé plus de 9 minutes par match en moyenne par saison, James McAdoo a enregistré la saison passée des statistiques de 2,8 points et 1,7 rebonds par rencontre, les plus faibles de sa carrière. Payant l’importante densité du roster des champions en titre et la situation financière délicate des Warriors, McAdoo a vu cet été sa qualifying offer être déclinée par les dirigeants californiens.
Malgré le fait qu’il n’ai que peu joué à Golden State, l’ailier fort a pu montrer des facultés défensives notables, notamment lorsqu’il s’agit de protéger le cercle et au rebond, où ses capacités physiques pourraient lui permettre d’avoir un impact plus important dans ce domaine, par rapport à ce que montre ses statistiques. De l’autre côté du parquet, McAdoo a encore du progrès à faire concernant son tir, mais peu contribuer offensivement dans ses mouvements sans le ballon.
]]>Free agent Amir Johnson has agreed to a one-year, $11M deal with Philadelphia, agent Kevin Bradbury tells ESPN.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) July 1, 2017
Capable d’évoluer aux postes de pivot comme d’ailier fort, Amir Johnson viendra surtout apporter son expérience et son leadership dans le vestiaire pennsylvanien. La trajectoire de carrière du néo-sixer, drafté à tout juste 18 ans par les Detroit Pistons au 56ème rang de la draft 2005, et les témoignages de ses coéquipiers dans le Michigan, au Canada comme à Boston atteste de ses facultés de vétéran.
Titularisé à plus de 70 reprises lors des quatre dernières saisons à Toronto ou Boston, des franchises qui jouaient les premiers rôles de la conférence, Amir Johnson verra probablement utilisation se réduire dans les rotations de Brett Brown. Son arrivée sur les rives du Delaware signe probablement définitivement la fin de l’aventure commune entre la franchise de la cité de l’amour fraternel et Jahlil Okafor qui, selon Adrian Wojnarowski, aurait fait l’objet de discussions avec les Celtics autour d’un sign and trade d’Amir Johnson.
Avec les signatures de JJ Redick et d’Amir Johnson, les 76ers peuvent disposer de 15 millions de dollars pour renégocier et prolonger le contrat de Robert Covington.
]]>Moins de 24 heures après l’ouverture du marché et un premier rendez-vous avec l’arrière formé à Duke, Bryan Colangelo est parvenu à sécuriser le recrutement de sa cible prioritaire, le joueur idoine pour accompagner Markelle Fultz et Ben Simmons lors de leur saison rookie : JJ Redick.
Le joueur passé par Orlando, Milwaukee et Los Angeles, a paraphé un contrat d’un an pour des émoluments de 23 millions de dollars.
JJ Redick has agreed to a one-year, $23 million deal with the 76ers, league sources tell ESPN.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) July 1, 2017
Zach Lowe avait révélé quelques heures avant l’ouverture du marché que les décisionnaires pennsylvaniens, soucieux de conserver leur flexibilité salariale pour les prochaines échéances, n’escomptaient pas soumettre des offres de contrat de plus d’une année. En procédant de la sorte, Bryan Colangelo manifestait sa volonté de ne pas sacrifier l’avenir sur l’autel d’une progression précipitée mais s’exposait à l’éventualité du refus de ces cibles prioritaires de parapher de tels contrats.
Avec 51 millions de dollars de cap space disponible, le désir de ne proposer des contrats que sur une année et un nombre de places disponibles dans l’effectif plus que limitée, Bryan Colangelo avait sans sa main un seul atout. L’atout maître : être en situation de proposer émoluments complètement hors du marché, couplé à la possibilité d’offrir, dans le cas de JJ Redick, un rôle particulièrement bien ajusté à ses qualités.
Avec JJ Redick, les Philadelphia 76ers ont mis la main sur le shooteur d’élite dont ils avaient besoin pour rendre leur attaque parfaitement fonctionnelle et faciliter l’intégration des deux derniers premiers choix de la draft qui s’avéreront être les deux premiers créateurs dès leur entrée en matière.
A 33 ans, Redick est déjà un des meilleurs shooteurs à longue distance de l’histoire de la NBA. Il émarge au 40ème rang au classement du plus grand nombre de paniers primés inscrits (1 271) et au 14ème rang en matière d’efficacité derrière la ligne à trois points (41,48%).
Loin d’être sur la phase descendante de sa carrière, JJ Redick dont le professionnalisme et la trajectoire en NBA inspirent le respect de ses pairs, n’a jamais été aussi efficace à trois points que lors des trois dernières saisons : 43.7% en 2014-2015, 47,5% en 2015-2016 et 42.9% l’année passée ; le tout couplé à un ahurissant taux de réussite sur la ligne des lancers-francs (88.8% en carrière) qui lui permet d’afficher un TS% au-delà des 60%.
Dans une ligue qui valorise toujours davantage le tir à longue distance, JJ Redick sort de sa saison avec le plus gros volume de 3 points tentés (6 tentatives par match). Moins qu’un Robert Covington qui, en dépit d’une adresse aléatoire cette saison, prenait sa chance derrière l’arc à 6.1 reprises par rencontre. A Philadelphie, il trouvera un environnement inédit et une opportunité singulière : la possibilité d’élever son nombre de tentatives au niveau de ceux affichés par Isaiah Thomas (8.5), Klay Thompson (8.3) ou Eric Gordon (8.8). Avec un tel volume de tirs à trois points et un pourcentage de réussite analogue à ceux affichés lors des trois derniers exercices, JJ Redick serait en situation de produire une vingtaine de points par rencontre.
Lors de ces quatre années avec les Clippers, JJ Redick a converti 44% de ses 1 532 tentatives à trois points. Les 76ers viennent de récupérer un shooteur d’élite sur catch and shoot, situations dans lesquelles JJ Redick affiche un taux de réussite de 44% pour un TS% flirtant avec les 60%. L’année passée, seuls Ryan Anderson (61,9 eFG%) et C.J Miles (60,4 eFG%) se sont avérés, parmi les joueurs qui ont tenté au moins 350 tirs sur catch and shoot, plus efficients que le néo-sixer, selon les données de Synergy Sports.
Plus probante encore est la faculté de JJ Redick de dégainer en sortie d’écran. Avec 339 possessions utilisées de la sorte, seuls Klay Thompson et Bradley Beal ont été plus sollicité que JJ Redick en la matière lors du précédent exercice.
Piètre défenseur sur l’homme mais intelligent dans ses déplacements, l’arrière pourrait se focaliser sur son jeu sans ballon et ses mouvements permanents à travers les écrans en attaque, tout en laissant à Robert Covington et Joel Embiid le soin de couvrir ses lacunes de l’autre côté du parquet.
Au sein des Los Angeles Clippers qui l’alignaient dans le cinq avec le trident désormais disloqué : Chris Paul, Blake Griffin, DeAndre Jordan, JJ Redick fluidifiait l’attaque de manière remarquable. Les Clippers scoraient 114,6 points par 100 possessions quand il était sur le parquet et seulement 104,7 lors que l’ancien Dukie se reposait sur le banc.
La présence de Redick conférera aux 76ers l’espace nécessaire pour que Markelle Fultz, Ben Simmons et Joel Embiid puissent exprimer leur plein potentiel en attaque. S’il n’est pas de la trempe des joueurs capables de muer les 76ers en authentiques prétendants au titre, JJ Redick agira comme un catalyseur du développement des figures de proue de l’effectif pennsylvanien et contribuera, à cet égard, à l’accélération du processus de reconstruction de la franchise.
Brett Brown et son staff peuvent désormais envisager des schémas de jeu où les défenses adverses devront courir après JJ Redick à travers les écrans, pendant que Markelle Fultz et Ben Simmons initieront un pick and roll en tête de raquette avec Joel Embiid et Robert Covington sur le parquet.
Nik Stauskas et Furkan Korkmaz trouveront eux en JJ Redick un pédagogue particulièrement bien indiqué afin de les accompagner dans leur développement et de les aider à devenir les nouveaux…JJ Redick.
JJ Redick on agreement with 76ers: « It’s where I wanted to be. »
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) July 1, 2017
Trust the process
— JJ Redick (@JJRedick) 1 juillet 2017
— Markelle Fultz (@MarkelleF) 1 juillet 2017
MORE ASSISTS #TheProcess pic.twitter.com/8HZ96HfTV1
— Joel Embiid (@JoelEmbiid) 1 juillet 2017
Avec la signature de JJ Redick, les Philadelphia 76ers disposent toujours de quelques 26,1 millions de dollars sous le salary cap. L’addition d’un vétéran supplémentaire dans le secteur intérieur pourrait être bénéfique (edit : Amir Johnson a été signé pour un contrat d’un an et des émoluments de 11 millions de dollars) mais la priorité absolue est désormais de conserver la flexibilité nécessaire afin de renégocier et de prolonger le contrat de Robert Covington. Ce qui ne sera possible qu’à compter du 15 novembre prochain.
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