Interviews / Conférences de presse – Sixers-France http://sixers-france.fr Toute l'actualité des Philadelphia 76ers Mon, 30 Mar 2020 19:43:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.6 136636319 Entretien avec Yaron Weitzman, auteur du livre « Tanking To The Top » http://sixers-france.fr/2020/03/30/entretien-avec-yaron-weitzman-auteur-du-livre-tanking-to-the-top/ http://sixers-france.fr/2020/03/30/entretien-avec-yaron-weitzman-auteur-du-livre-tanking-to-the-top/#respond Mon, 30 Mar 2020 19:41:07 +0000 http://sixers-france.fr/?p=22795

Notre avis : « Tanking to the Top » est à mon goût un must-read, que ce soit pour vous fans des 76ers ou même pour vous fans de la grande ligue en général. Ce livre est un voyage en immersion à travers les années les plus sombres de notre histoire avec un journalisme de haute voltige nous permettant de nous plonger ou replonger dans ce fameux « Process » mené par Sam Hinkie.

Entretien Q&A avec Yaron Weitzman, auteur du livre :

76ers France : Quand avez-vous commencé à rédiger ce livre ? Comment cette idée d’écrire sur les Philadelphia 76ers et plus particulièrement du Process vous est venu à l’esprit ?

Yaron Weitzman : J’ai toujours l’impression que ma réponse à ce type de question est un peu décevante. Cela commence, comme tant de déceptions, avec les New-York Knicks. Depuis quelques années, je suis reporter NBA résidant à New York. Cela signifie que je suis censé écrire des articles sur la NBA qu’un public national est censé trouver intéressant. C’est difficile à faire quand les Knicks sont l’équipe locale. Donc, à l’automne 2017, j’ai pensé qu’il était logique de commencer à aller à Philly de temps en temps. Joel Embiid avait émergé comme une superstar, Ben Simmons avait fait une saison rookie incroyable ; il semblait clair que les Sixers allaient être une équipe NBA importante et intrigante dans un futur proche et je voulais être au plus près de cela.

Je suis allé là-bas à quelques reprises au cours de la saison, puis j’ai effectué leur couverture médiatique lors des Playoffs au printemps 2018. Un jour sur l’Amtrak (probablement en essayant de me connecter à un système WiFi qui rivalise avec celui de Delta dans son horreur), j’ai pensé que cela pourrait être un bon sujet de livre. Mais encore une fois, ce n’était pas comme si j’avais senti que je me devais d’écrire ce livre. C’était plus dans le sens que comme j’ai toujours voulu écrire un livre et que cela ressemblait à un sujet digne d’un livre, je me suis dit « écrivons un livre ! ».

76ers France : Etait-ce compliqué de collecter un nombre important d’informations vérifiées afin de publier un livre au contenu qualitatif ?

Yaron Weitzman : Oui et non. D’une part, il y a déjà tellement de bonnes choses que l’on peut trouver – articles de magazines, extraits de journaux, interviews de podcasts – que vous pourriez probablement assembler un livre sans parler qu’à une seule personne par vous-même. Cela rend donc le point de départ facile. Mais le but d’un livre comme celui-ci est d’enseigner aux lecteurs des choses qu’ils ne savent pas et de les emmener dans des endroits qu’ils n’ont pas encore vu. C’est là que l’aspect journalistique entre en jeu et également le fait de développer de bonnes relations avec les sources et s’assurer de poser les bonnes questions, puis bien sûr, faire en sorte que tout ce que vous utilisez est exact. Cela peut être délicat. Mais c’est aussi amusant !

76ers France : Quelle est votre opinion sur le tanking ( avec le cas des 76ers ) ? Était-ce quelque chose que vous souteniez ?

Yaron Weitzman : Personnellement, la stratégie d’une équipe ne m’importe peu étant donné que je n’ai pas le point de vue d’un fan. Vous voyez ce que je veux dire ? En revanche, je pense vraiment que le tanking était la bonne stratégie. C’est-à-dire, profiter du Rulebook de la NBA où les mauvaises équipes sont récompensées par de bons choix de draft. Et en utilisant cela plus profondément que tous les autres, Hinkie et les Sixers ont été capables d’exploiter certaines inefficiences du marché (comme la collecte de choix du deuxième tour). Il y a des choses qui, je pense, auraient dû être faites différemment (peut-être comme ajouter de bons leaders vétérans au sein du vestiaire, avoir un assistant GM expérimenté, etc.), mais dans l’ensemble, oui, je pense qu’il est évident que le Process a fonctionné.

76ers France : Étiez-vous anxieux à l’idée de rencontrer et de parler à un homme mystérieux comme Sam Hinkie ?

Yaron Weitzman : Je l’étais oui. J’ai débuté ce projet en juillet 2018 et je n’ai pas rencontré Hinkie avant Mars 2019. Nous nous sommes parlés quelques fois au téléphone et c’était en quelque sorte mon instant à la Moby Dick. De plus, ce n’est pas comme si nous avions mis en place quoi que ce soit – c’était juste moi le repérant et venant me présenter à lui ( j’ai écrit sur cet échange dans l’épilogue du livre ). Imaginez, j’avais passé des mois à faire des recherches sur lui et puis d’un coup, je l’ai croisé dans ce bar.

76ers France : Si vous pouviez choisir un ancien joueur des 76ers de l’époque du Process pour jouer dans l’équipe de cette année, lequel choisiriez vous et pourquoi ?

Yaron Weitzman : C’est une question amusante et différente. Je l’adore ! Hmm. Je pense que la réponse doit probablement être Robert Covington, non? Juste de part sa qualité de tir et de sa capacité à s’intégrer autour d’autres stars. C’est ce dont ils ont le plus besoin en ce moment. Et c’est probablement le meilleur joueur qui a joué durant ces années et qui n’est plus dans l’équipe.

Pour terminer, nous tenons à remercier Yaron Weitzman pour sa disponibilité ainsi que d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.

Liens pour acheter le « Tanking To The Top » : Amazon, Apple Books.

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« Vous devez juste aller le chercher » par Carli Lloyd http://sixers-france.fr/2019/11/26/vous-devez-juste-aller-le-chercher-by-carli-lloyd/ http://sixers-france.fr/2019/11/26/vous-devez-juste-aller-le-chercher-by-carli-lloyd/#respond Mon, 25 Nov 2019 23:08:29 +0000 http://sixers-france.fr/?p=22632

Pour le dernier article de la série « Circle of Stars » écrit à la première personne, c’est au tout de Carli Lloyd de se confier, native de Delran dans le New Jersey, élevée comme fan des sports de la ville de Philadelphie et qui est par la suite devenue l’une des joueuses les plus impactantes et médaillées dans l’histoire des Etats-Unis.

Vous devez juste aller le chercher.

Est-ce que je me souviens du moment où j’étais lorsque le shoot est rentré ?

Bien-sûr.

Je suis une fan des sports de Philly depuis toute petite et j’ai suivie les Sixers toute ma vie.

Donc bien-sûr que je me souviens d’où j’étais lorsque la balle a rebondi quatre fois et éliminée les Sixers lors des Playoffs la saison dernière.

Je regardais le Game 7 contre Toronto à la maison avec mon mari. J’avais regardé tous les matchs de la série et j’étais dégoutée. C’était dans un angle impossible et le fait que la balle aie rebondi quatre fois avant de rentrer de le cercle était quelque chose d’imaginable. C’était déchirant car j’ai trouvé que les Sixers avaient fait un bon run cette saison et je pensais qu’ils connaîtraient le succès. Ca fait partie de l’une de ces actions incroyables de Playoffs – les grands joueurs font des grandes actions.

J’ai joué au basket jusqu’à ma troisième année au lycée de Delran donc j’ai toujours aimé ce sport. Allen Iverson était mon joueur préféré des 76ers. J’aimais son énergie, son crossover meurtrier et la passion qu’il avait. Il était cool à regarder jouer et à amener quelque chose d’unique dans cette équipe et au sein de la ligue. Je devrais aussi dire que l’équipe de 2001 avec Eric Snow, Aaron McKie et le run d’AI et de cette équipe en Playoffs fait partie de mes meilleurs souvenirs all-time.

Pour moi, le football a toujours été mon sport, ma passion. Je n’ai jamais remis cela en question. Je n’ai jamais eu de décisions difficiles à prendre du style:  » Est-ce que je choisis le foot ou le basket ? « . Cependant j’aimais cette sensation d’avoir la balle dans les mains et de driver vers le panier et surtout, de tirer à trois points. J’étais très rapide et j’avais peur de rien. J’étais prête à jouer contre n’importe qui. J’étais une bonne athlète et plutôt bonne au basket. Je n’aimais pas les entraînements et les exercices de course mais j’aimais ce sport et j’adorai être en compétition.

Pendant une vie concentrée autour du sport, j’ai enduré des défaites qui font mal. La plus dure était probablement celle lors de la finale de Coupe du Monde 2011. C’était en Allemagne et on jouait contre le Japon. De la façon dont notre aventure se déroulait, on pensait que c’était notre moment. On a bataillé pendant les matchs, on a remporté un quart-de-finale épique contre le Brésil lorsque Abby Wambach a marqué le but dans les dernières secondes pour égaliser. On avait l’impression que tout allait dans notre sens et que c’était notre moment de remporter le titre.

Au final, on ne l’a pas fait.

La finale contre le Japon allait d’un côté à l’autre. On a fini sur un match nul, une prolongation et même jusqu’aux tirs aux buts. En tant que joueuse on veut tirer un penalty. La pression pour step up alors que le monde entier vous regarde n’est pas quelque chose de facile à faire. J’ai toujours voulu tirer un penalty et malheureusement, lors de ce match, lorsque les enjeux étaient au plus au points, je l’ai manqué. Je me souviens du doute qui s’installait avant que je tire ce penalty. On a déjà connu une séance de tirs aux buts avant celle-ci lors du match face au Brésil. On les avait tous rentrés, moi également. Face au Japon je me souviens m’être posé cette question:  » devrais-je changer de côté ?  » J’ai décidé de garder le même coté et d’y ajouter plus de vitesse. Malheureusement, j’ai mis trop de puissance et le ballon s’est envolé au-dessus du but, ce qui est encore plus démoralisant. Ce n’est pas comme si la gardienne adverse l’avait arrêté ou la balle avait effleuré le but. Le ballon était largement passé au-dessus et s’est envolé dans les tribunes. Je me souviens d’avoir eu l’impression d’avoir abandonné le pays et mes coéquipières. C’était une mauvaise sensation. C’est le genre de moment où on a envie de s’asseoir seule dans une pièce, de ne parler à personne et de pleurer.

Mais il y a un autre aspect dans ces défaites, que ce soit aux tirs aux buts lors de la finale de la Coupe du Monde ou une défaite sur un tir qui rebondit quatre fois lors d’un Game 7. Ces moments peuvent faire de vous des meilleurs joueurs et des personnes plus fortes. J’ai fais en sorte que ce moment où j’ai raté mon penalty en finale ne se reproduise plus jamais. On ne peut pas retourner dans le futur et changer les choses en revanche, on peut rendre le futur meilleur. C’est ce que j’ai immédiatement commencé à faire.

Après la défaite face au Japon, je me souviens avoir appelé mon coach et mentor, James Galanis, et il m’a dit:  » Ecoute, ne laisse pas ceci définir qui tu es. Rentre chez toi, décompresse et on se remettra au travail. « . C’est donc ce que j’ai fait. Je suis rentrée, j’étais déçue, l’équipe était déçue mais je suis rentrée avec une faim encore plus grande. Je suis rentrée à la maison avec la volonté de me dépasser et de m’améliorer au début des entraînements pour les Jeux Olympiques de 2012. Mais il y a eu un retournement de situation: j’ai été mise sur le banc juste avant Londres.

Je n’étais pas seulement mise sur le banc, j’étais également dévastée, pensant que ma carrière allait se terminer. Ce moment-là était probablement le plus bas de ma carrière. Je me souviens être rentrée chez moi en larmes et d’être allée voir James. Il m’a dit:  » Il n’y a rien qu’on puisse faire si ce n’est travailler encore plus dur au cas où on ait besoin de toi à Londres à n’importe quel moment.  » Je me suis donc entraînée six heures par jour pendant deux semaines avant que je parte. J’ai travaillé la technique, la fitness et James m’a aidé à libérer mon esprit. J’ai bossé dur chaque jour pour être la joueuse la plus travailleuse à chaque séance d’entraînement et cela s’est révélé être la meilleure chose que j’ai jamais faite.

Lors du premier match des Jeux Olympiques, j’étais sur le banc. Tout d’un coup, mon monde a complètement changé. 16 minutes dans le match contre la France, on perdait 2-0, Shannon Box, l’une de nos milieux défensives s’est blessée. Ils m’ont appelée. Je n’ai pas eu une seconde pour m’échauffer. Je devais jouer à un poste où on m’a dit que je n’étais pas assez bonne pour évoluer. Je devais jouer milieu défensive et fluidifier le jeu. Ce n’est pas le même stule de jeu que lorsque l’on est milieu offensive. Je suis rentrée, on est revenues à 2-1, 2-2 puis j’ai marqué le but de la victoire avec le 3-2. On a finit par gagner le match 4-2.

De ce moment-là, je n’ai plus jamais quitté le terrain. Le match suivant, j’ai marqué un autre but contre la Colombie puis un doublé en finale des Jeux Olympiques pour battre le Japon 2-1, comme une sorte de revanche. En un clin d’œil, le monde entier peut se retourner. C’est toujours une question de rester prête et concentrée pour une opportunité à laquelle on ne pensait pas qu’elle puisse arriver. J’étais prête et j’ai saisi cette chance.

On a eu de la chance d’avoir beaucoup de succès depuis la médaille d’or en 2012. Championnes de la zone CONCACAF en 2014 et 2018 et deux victoires en Coupe du Monde en 2015 et l’été dernier. J’espère qu’après avoir enduré cette douleur face à Toronto la saison dernière, les Sixers sauront écrire un scénario similaire. Cette année en particulier est particulièrement excitante. Cette équipe à un starting five qui est sans aucun doute l’un des meilleurs de la ligue. Désormais c’est une question de l’obtenir, remporter des matchs et le faire tous ensemble. J’ai hâte de voir comment la saison va se dérouler. La saison est longue et c’est important de travailler dur chaque jour.

Je suis quelqu’un qui a commencé en étant au plus bas. Je n’étais pas ce talent qui allait sortir de l’université. Je n’allais pas être celle qui était annoncée comme la star. Personne n’avait prévu la carrière que j’allais mener. Personne n’aurait penser que j’aurai pu aller au haut niveau. J’espère avoir inspiré des gens pour comprendre qu’il faut travailler dur, être capable de tourner ses faiblesses en forces, qu’on doit se battre avec nous-mêmes et que l’on doit montrer la meilleure version de nous. Nous sommes tous et toutes capables de tracer le chemin de la vie qu’on souhaite. On doit juste faire en sorte d’aller le chercher.

Les gens voient toujours les moments de gloire,. Ils voient les moments où on est debout avec le trophée. Ils voient les buts et les récompenses mais ils ne voient pas ce que l’on fait lorsque personne nous regarde. Ce sont les moments dont on est le plus fier, c’est à dire se lever à six heures et s’entraîner avant de prendre l’avion, faire une double journée voir une triple, sacrifier tout ce que l’on sacrifie. C’est ce qui rend le succès si spécial. Et c’est ce qui fait que tout cela en vaut la peine.

Select photo credits: CBS News, Getty Images, Sports Illustrated

Ceci est une traduction de l’article que vous pouvez retrouver sur le site des Sixers à l’adresse suivante.

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http://sixers-france.fr/2019/11/26/vous-devez-juste-aller-le-chercher-by-carli-lloyd/feed/ 0 22632
76ers Q&A feat Cole Zwicker http://sixers-france.fr/2019/07/31/76ers-qa-feat-cole-zwicker/ http://sixers-france.fr/2019/07/31/76ers-qa-feat-cole-zwicker/#respond Wed, 31 Jul 2019 16:31:51 +0000 http://sixers-france.fr/?p=22343 NBA offseason is one of the most interesting periods for fans and analysts: draft, free agency, block-buster trades, rumors, projections on the next season, etc.

There are a lot of subjects to talk about during the slack period between the end of july and the tip-off of the upcoming NBA season.

What a better way to make a deep analysis of the team’s situation than seeking advices and opinions from Cole Zwicker ?

In this Q&A, we’ll make a look back at last season and a projection of the upcoming one.

Intro

Sixers France: If you look at your expectations before last season, what is your view on the Sixers season and the work made by the Front Office (bringing Jimmy Butler and Tobias Harris especially) ?

Cole Zwicker: I liked the process of trading Covington and Saric for Butler. The team needed more shot-making/initiation in the half court on offense and more switchability on defense, and while Covington is one of the best off-ball team defense wings in the league his on-ball footspeed was exposed against the Celtics in the playoffs. I felt the opposite way about the Harris trade. Trading cost controlled assets (Miami pick, Shamet, etc) for Harris on an expiring basically guaranteeing an overpay due to leverage for a non-max caliber player (in my opinion) and was a bit rich, even though Harris did help Philly in the playoffs. I give the front office a bit of a break for how the Fultz ordeal played out and not initially looking to fill that role before the season with greater urgency.

Diagnostic

Sixers France: After this heart-breaking loss against the Raptors, what was your diagnostic about the team ? In your opinion, how can she solve her problems and truly contend to a championship in the future ?

Cole Zwicker: I was optimistic on the Sixers (more so than before) pushing the Raptors in that series, especially given Embiid’s health questions. Brett Brown’s adjustments putting Embiid on Siakam and Simmons on Kawhi (less so here) changed the series along with putting the ball in Butler’s hands more in pick-and-roll with Simmons in the dunker spot. I think people are underrating Butler’s importance in that series as a half court fixture of the offense in retrospect. But at the time it felt like Philly didn’t need overhaul really outside of wing depth and another ball-handler not named TJ McConnell with some shooting gravity (just getting Zhaire Smith back healthy would remedy the former). Philly’s vision of size + versatility on defense at the expense of HC offense was on fully display at times against Toronto, and during game 3 especially their rotations, team speed/athleticism and size were terrifying.

Draft

CAMDEM, NJ – JUNE 21: 2019 NBA Draftee Matisse Thybulle poses for portrait during a press conference on June 21, 2019 at the Philadelphia 76ers Training Complex in Camdem, New Jersey. NOTE TO USER: User expressly acknowledges and agrees that, by downloading and/or using this photograph, user is consenting to the terms and conditions of the Getty Images License Agreement. Mandatory Copyright Notice: Copyright 2019 NBAE (Photo by Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images)

Sixers France: The draft was very disappointing for us, 76ers fans. We had many hopes on prospects like Brandon Clarke, Carsen Edwards or Grant Williams, we expected plenty of trade-ups, but Elton Brand decided to pick only Matisse Thybulle and leave the game. What do you think about this and moreover about the vision of the draft that Brand has ?

Cole Zwicker: I think Philly locked into Thybulle early and the rest of the league (obviously Boston) uncovered and exploited it. This is part of why I don’t like locking into one guy or making promises in the draft: too often it leads to situations like this (which Hinkie was able to capitalize on in the past). I do think Thybulle was a solid pick in the vacuum for Philly schematically, as he’s arguably the best off ball wing defender in the class and brings a lot of what Covington brought to the table there (at a smaller size with more speed). But I did like guys like Brandon Clarke more as prospects in that range, and I would have taken a combination of Grant Williams and Carsen Edwards over just Thybulle. But I get it (and think Thybulle will shoot, especially from the corners). I do wish Philly did better keeping and utilizing their second round picks to create value, especially since they don’t count as cap hold which would infringe on their free agency plans.

Free agency

Sixers France: This summer was absolutely crazy for every NBA fan, and the 76ers weren’t an exception. There is still a huge difference in the roster’s building philosophy between our front office and the rest of the league. Where the other 29 franchises tried to have multiple ball handlers, regular shooters, players with high versatility, etc. the 76ers built a starting 5 with 2 big men and only one trustable shooter. What are your thoughts about all of that ?

Cole Zwicker: Philly’s roster construction is one of the most unique I’ve seen since following the league closely. There isn’t a half court “initiator” with self creation and creation for others ability who can shoot off the dribble. That was Butler’s role. Simmons is of course a half court big man against the best teams in the playoffs. Josh Richardson can shoot (some off movement) but has never been a HC point guard. Tobias can play some pick-and-roll and shoot off the dribble but has never been a great passer. Right now the offense looks to play through Embiid in crunch time and be very post up/dribble hand-off centric, and it’s just unclear if offenses built this way can contend with the best offenses in the league in the modern game that are centered more around dribble/pass/shoot perimeter players. But Philly’s defense is going to be terrifying with that size, and it seems like the roster was built at least in part to guard Giannis as the primary obstacle in the East over the foreseeable future (and it’s hard to imagine a roster more equipped to do so).

Next season

Sixers France: There is as many doubts as hopes in the fanbase for the 19-20 season. If you were Brett Brown, how would you make this team work on both ends of the floor ?

Cole Zwicker: The defense is almost certainly going to work. Josh Richardson is incredibly underrated as a high-level point of attack and guard defender overall. Quicker guards have skewered Philly in the past and now they have Zhaire additionally (Thybulle is more of an off ball defender) to throw at Kemba types. Philly’s transition defense should also be historically elite with one of Horford or Embiid always back (in theory) to wall off the paint. Offensively I think the passing/IQ from Simmons and Horford especially will work in the half court in the regular season, where Simmons can initiate more offense against lesser teams. But getting Simmons out on the break with Richardson and ideally aligning Zhaire’s minutes with him will be big. Of course being able to stagger Horford with Embiid at the 5 is enormous for to fill the void when Embiid goes to the bench. I think there is enough regular season shooting as well to have a competent offense. The questions come in the playoffs when teams can make Philly play in the half court on offense. I wish I had answers to that.

Ben Simmons’s situation

Sixers France: Do you think the question of a Simmons’s trade will appear ?

Cole Zwicker: Not during the season. I don’t think just by simple fact of he’s a « poison pill » contract up until July 1st in agreeing to that extension. But if they come up short in the playoffs (and are upset by a team like Boston or something) maybe.

X’s & O’s

Sixers France The 76ers have a ton of questions about how their roster can work next year. What are your opinions about things like Al Horford’s scalability limits, lack of spacing/ball creators, etc. ? In your mind, what kind of issues Brown has to create a functionnal offense ?

Cole Zwicker: To optimize the roster I would definitely try to stagger Horford and Embiid as much as possible and play Zhaire with Simmons in Zhaire’s minutes to siphon off points in transition. I’d also like to get Simmons used as the screener in more of a spread pick-and-roll look, which is more doable with Horford as the stretch. The issue of course is the on-ball creator there. Potentially Trey Burke can fill that role as a pull-up shooter (teams will likely just switch Tobias/Simmons PNR with the right matchups), but I’d try Josh Richardson there as well. Brown is going to really have to get creative, because if Simmons is on the floor with Embiid in crunch time and the offense is being run through Embiid in the post we know who the help is coming off. Getting Simmons moving more off ball as a screener/slasher could cause more confusion there.

Conclusion

Sixers France: The death question. Do you think 76ers can win a championship next year ?

Cole Zwicker: I think the Sixers “can” win a title next year, but I don’t think they will beat whatever team comes out of the West (likely the Clippers). What works in Philly’s favor is just how well they match up with Milwaukee in being able to offer the best resistance on Giannis that we’ve seen to date. But against teams with wing shot-makers who can score consistently in the half court I worry about Philly’s ability to counter offensively. There are also injuries to consider of course between Embiid and Horford especially. An injury to either at the wrong time derails the season. But if I had to bet right now I’d say the Sixers make the Finals and lose to the Clippers unless we see an unexpected personnel leap (better decision-making from Embiid, Simmons shooting etc).

The whole Sixers France editorial office would like to express a big thank you to Cole Zwicker for his time and his answers.

Dear readers, hope to read you soon.

Photo Credits: Bleacher Report, Clutch Points, Foot Locker, NBC Sports Philadelphia, Getty Images, PhillyVoice.com

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http://sixers-france.fr/2019/07/31/76ers-qa-feat-cole-zwicker/feed/ 0 22343
Interview de Markelle Fultz « Nous allons aller à l’encontre des pronostics » http://sixers-france.fr/2017/07/28/interview-de-markelle-fultz-nous-allons-aller-a-lencontre-des-pronostics/ http://sixers-france.fr/2017/07/28/interview-de-markelle-fultz-nous-allons-aller-a-lencontre-des-pronostics/#respond Fri, 28 Jul 2017 19:05:47 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=17375 Hier, jeudi 27 Juillet, lors d’une journée de camp d’entrainement dédiée aux enfants et adolescents, le premier choix de la draft 2017, Markelle Fultz a fait une apparition remarquée.

Il s’est même prêté au jeu de l’interview pour CSNPhilly. De l’avancée de sa rééducation à ses attentes pour la saison, plusieurs sujets ont été évoqués.

Sur ce qu’il attend cette saison :

« Nous allons faire les playoffs cette saison. Je pense que tout le monde est prêt à tout donner, écouter les coachs, le banc.
Il faut faire le nécessaire pour y arriver. C’est à dire s’entrainer encore plus dur, continuer le travail au gymnase chacun de note côté. Je répète, nous allons tout faire pour y arriver. »

Sur la volonté de faire mentir les pronostics :

« Tout le monde pense que nous ne réussirons pas à le faire, mais nous allons aller à l’encontre des pronostics. Bien sur que nous ferons des erreurs, mais grâce au travail, nous allons tout faire pour en faire le moins possible. »

Sur les rumeurs annonçant Philadelphie comme une destination possible pour Lebron James la saison prochaine :

« Il serait un apport énorme, c’est certain. Il serait un autre joueur à qui je pourrais passer le ballon. La ville l’adorerait. Après, que ce soit Lebron James, Kyrie (Irving), nous sommes preneurs. S’ils veulent venir, qu’ils viennent. »

Sur ses attentes en tant que rookie :

« Je veux simplement donner tout ce que je peux. Je n’ai pas de buts chiffrés. Juste jouer aussi dur que je le peux. Je veux nous ramener sur la voie de la victoire, nous amener en playoffs. »

A propos de sa rééducation :

« Tout se passe très bien. Comme vous le savez, je me suis fait une entorse de la cheville, mais tout va beaucoup mieux, merci au staff. Je peux travailler de nouveau, je peux sauter, tirer, je suis en pleine forme. »

A propos de Lonzo Ball

« Je suis certain que nous allons nous rencontrer souvent. La NBA risque de faire le nécessaire pour mettre tout ça en valeur, et j’attends ça avec impatience.Je lui souhaite le meilleur pour la saison, de la même manière je suis sur qu’il me souhaite la même chose. »

Source : Markelle Fultz guarantees playoffs 

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Richaun Holmes: « Tout dépendra de l’alchimie que nous arriverons à créer » http://sixers-france.fr/2017/06/28/interview-richaun-holmes-tout-dependra-de-lalchimie-que-nous-arriverons-a-creer/ http://sixers-france.fr/2017/06/28/interview-richaun-holmes-tout-dependra-de-lalchimie-que-nous-arriverons-a-creer/#respond Wed, 28 Jun 2017 18:23:37 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=17148 Le 18 juin dernier, Richaun Holmes était au micro d’Alex Kennedy. Sixers-France vous propose une traduction de l’intéressante interview du pivot des Sixers. Son avenir, l’avenir des Sixers, Ben Simmons…de nombreux sujets ont été abordés.

Note: L’interview a donc été réalisée avant la draft de Markelle Fultz.

AK : Sur le plan personnel, particulièrement en fin de saison, vous avez vraiment bien joué. Est-ce juste car vous avez eu plus de temps de jeu, ou est-ce autre chose ?

RH : Je pense qu’il s’agit juste de la récompense de mon travail de ces deux dernières années, combiné à l’opportunité que l’on m’a donnée de pouvoir jouer. J’ai passé beaucoup de temps au gymnase cette année, en attendant mon heure. Alors, quand j’ai eu l’occasion de jouer, j’étais prêt.

AK : Votre pourcentage à 3 points a évolué de 18,2% lors de votre saison rookie à 35% cette saison (avec un nombre de tentatives significativement plus élevé). Parlez-nous de vos progrès. Pensez-vous encore avoir une marge de progression ?

RH : Mon tir a vraiment évolué et j’en suis très heureux. Je cherche encore à progresser sur ce point, notamment afin d’être plus régulier en travaillant sur la forme de mon tir. Après de gros progrès entre mon année rookie et mon année sophomore, j’espère continuer l’an prochain.

AK : Ces dernières années, il y a eu beaucoup de débats à propos de la politique de tanking des Sixers, mais aussi à propos du développement des jeunes joueurs. C’est un point important pour toute franchise en reconstruction. Comment les coachs vous ont-ils aidé à développer votre jeu et comment tentent-ils de maximiser votre potentiel ?

RH : C’est clairement l’un des objectifs principaux en coulisses. La franchise met beaucoup en œuvre pour développer ses joueurs individuellement mais aussi pour développer une vraie cohésion d’équipe. Ils rendent les coachs disponibles dès que nous en avons besoin. Ils sont tellement accessibles que c’est une aide énorme.

AK : Durant cette intersaison, sur quel aspect vas-tu principalement travailler ?

RH : Je veux devenir plus costaud. Dès le début de la saison prochaine, je souhaite être dans la forme de ma vie. Défensivement, je travaille sur la défense sur pick-and-roll. Pour ma troisième année, je veux vraiment m’améliorer en défense. Et comme je l’ai déjà dit tout à l’heure, je veux améliorer mon tir.

AK : Après avoir été titulaire 17 fois au poste de pivot en fin de saison, où en est ton niveau de confiance ?

RH : Je suis vraiment en pleine confiance et je suis certain que je serai encore meilleur la saison prochaine. J’ai toujours eu confiance en mes capacités.

AK : J’ai été surpris quand tu as été drafté à la 37ème position en 2015. Est-ce que tu t’en sers toujours comme une motivation ?

RH : Clairement. Je garde toujours à l’esprit que je dois travailler dur. Rien ne m’est acquis. A chaque fois que je suis sur le parquet, à chaque fois que je m’entraine, j’y pense. En NBA, c’est très facile d’être coupé. C’est pour ça que je dois continuer à travailler dur.

AK : Le frontcourt des Sixers affiche complet, avec toi, Joel Embiid, Jahlil Okafor, Dario Saric. Avant, vous aviez Nerlens Noel, et des vétérans comme Elton Brand, Carl Landry, Ersan Ilyasova. Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

RH : Côtoyer ces gars m’a tellement apporté. Quand tu as le privilège de pouvoir jouer avec autant de talent au quotidien, ça ne peut que t’aider. Ils me motivent chaque jour. Je pense que nous bénéficions tous de ça, du fait d’être ensemble.

AK : Après une année passée aux côtés de Ben Simmons, que peux-tu nous dire de son jeu et de son potentiel ?

RH : Pour être honnête, je n’ai jamais rien vu de tel. Être si grand et en même temps si mobile, et avoir autant de talent dans les mains…Je n’ai jamais vu un joueur comme lui. Quand on voit ce mélange de talent, de physique et d’éthique de travail, il peut définitivement être la prochaine superstar.

AK : Avec le retour de Joel Embiid, les grands début de Ben Simmons, l’ajout d’un autre haut choix de draft, et la progression générale du groupe, quelles sont tes attentes pour la saison prochaine ?

RH : Nous avons tellement de talent et tellement de taille. On ne peut pas savoir à l’avance. Tout dépendra de l’alchimie que nous arriverons à créer. J’ai bon espoir.

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http://sixers-france.fr/2017/06/28/interview-richaun-holmes-tout-dependra-de-lalchimie-que-nous-arriverons-a-creer/feed/ 0 17148
Mathias Lessort : ce n’est pas une fin en soit http://sixers-france.fr/2017/06/23/mathias-lessort-ce-nest-pas-une-fin-en-soit/ http://sixers-france.fr/2017/06/23/mathias-lessort-ce-nest-pas-une-fin-en-soit/#respond Fri, 23 Jun 2017 13:55:49 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=17101 Le Martiniquais a été sélectionné en 50e position par les Sixers, une surprise dans la mesure où il n’a pas effectué de workouts à Camden. Antoine Bancarel de Basket-Infos était présent hier au Barclays Center et a pu sonder les premières réactions de l’ailier français. 

Basket-Infos : Mathias, comment as-tu vécu un peu tout ça ? Ça avait l’air très compliqué pendant les 19 premiers choix du second tour…

Mathias Lessort : Quand tu entends ton nom, la pression redescend. Je suis quand même content d’être là, d’avoir été appelé. Mes agents me tenaient au courant au fil de la soirée, donc ça allait… Là je réalise, mais je suis encore un peu dans le stress. Ce n’est pas une fin en soit, c’est quelque chose qui commence, maintenant il ne faut pas se relâcher.

BI : Sans vouloir être trop dramatique, as-tu craint le pire (Thomas Heurtel en 2011 et Mam Jaiteh en 2015 avaient fait le déplacement pour rien…) ?

Mathias Lessort : Non, on n’a jamais pensé à ça. On savait qu’il y avait plusieurs équipes qui voulaient me prendre, du coup je n’ai pas paniqué, mais ça a été un peu long !

BI : Tu n’avais pas eu de contact avec Philly pourtant, si ?

Mathias Lessort : Je n’ai pas fait de tests avec eux non ! Après je connais très bien Timothé. C’est une équipe très, très jeune, avec beaucoup de bons joueurs.

BI : Tu as une idée sur la suite ? (il a notamment été annoncé à Bamberg juste avant la draft) ?

Mathias Lessort : Pour l’instant ce n’est pas moi qui décide, on va voir avec eux.

BI : Comment s’est passé ton séjour ici ?

Mathias Lessort : Ça a été super vite. Je suis parti juste à la fin des playoffs (il jouait en quart avec Nanterre jusqu’au 24 mai). J’ai pris 3-4 jours pour m’acclimater et après je suis allé faire plein de workouts avec plein d’équipes (Phoenix, Utah, Atlanta, Houston, Boston, Orlando, Milwaukee… entre autres). C’est vraiment beaucoup de travail, c’est fatiguant et c’est compliqué. Mais bon, ça vaut le coup. Je suis vraiment content d’être là.

BI : Tu as une bonne relation avec Ronny Turiaf aussi…

Mathias Lessort :  Il a été le grand frère, il m’a donné plein de conseils, sur ce qui allait se passer une fois que j’arrivais ici. Il m’a vraiment donné de bons conseils. J’ai essayé et j’essaie toujours de les appliquer. Il est aussi très positif.

Propos recueillis par Antoine Bancharel, à Brooklyn

et reproduits ici avec l’autorisation de Basket-Infos

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[Interview d’après-match] Brett Brown après la défaite face aux Bucks (6 mars 2017) http://sixers-france.fr/2017/03/07/interview-dapres-match-brett-brown-apres-la-defaite-face-aux-bucks-6-mars-2017/ http://sixers-france.fr/2017/03/07/interview-dapres-match-brett-brown-apres-la-defaite-face-aux-bucks-6-mars-2017/#respond Tue, 07 Mar 2017 22:42:40 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=15443 Nous continuons aujourd’hui notre tour des interviews d’après-match du coach des Sixers. Après une lourde défaite face aux Pistons, le moins que l’on puisse dire est que les Sixers sont dans le dur. Minés par les blessures et le manque de talent, la persévérance et la cohésion ne suffisent plus à masquer les carences du groupe. Les réactions de Brett Brown.

Sur la défaite:

Les Bucks restaient sur des belles victoires, contre des équipes de playoffs comme les Clippers, Toronto….C’est une équipe sur la pente ascendante, encore plus avec le retour de Middleton. Je savais que la soirée risquait d’être difficile, mais à aucun moment je n’ai envisagé l’idée de défaite avant le début de la rencontre.

Brett Brown

Sur le fait que Brett Brown doive s’adapter à jouer sans protecteur de cercle actuellement après des années avec ce type de profil à disposition:

Je dois m’adapter, c’est nouveau pour moi. Mais mon travail est de trouver des solutions dans chaque situation. Même lorsque nous sommes menés de plus de vingt points, je ne peux pas juste sortir Dario, Robert, et attendre. Il faut trouver des solutions dans le small-ball.
Richaun Holmes est un type de protecteur de cercle mais il doit encore s’améliorer là dessus. Il n’est pas un Nerlens Noel ou un Joël Embiid.

Brett Brown

A propos de Justin Anderson:

Défense, rythme, spacing. Il montre par fulgurances qu’il peut apporter dans ces trois domaines. Lorsque vous regardez son âge, son physique…je suis vraiment excité à l’idée de le coacher.

Brett Brown

Retour sur la trade deadline, les blessures:

Nous ne pouvons pas nous cacher. Disons les choses comme elles sont. Depuis le All-star break, j’ai aligné soixante-quatre cinq différents sur le parquet. Et il ne s’agit pas de quarante matchs, seulement de six. Tout cela vient des blessures, des trades, mais c’est comme ça. La bonne nouvelle, c’est qu’au travers de ces moments, mon coaching staff et moi apprenons beaucoup. Nous ne lâchons rien, nous arrivons à garder le groupe soudé. Onze de nos treize prochaines rencontres seront à l’extérieur, et huit d’entre elles contre des équipes en position pour les playoffs. Nous devons absolument rester soudés, continuer de développer nos joueurs, essayer des choses.

Brett Brown

Sur les prochaines rencontres

Je ne me projette pas en termes de résultats sur ces rencontres, mais en terme d’état d’esprit et de qualité de jeu. Il n’y a pas d’objectif en nombre de victoires ou de défaites.
Avec la course aux playoffs, ces matchs à l’extérieur, l’équipe que nous avons actuellement, je ne peux vraiment rien programmer.  

Brett Brown

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[Interview d’après-match] Brett Brown après la déroute face aux Pistons (4 mars 2017) http://sixers-france.fr/2017/03/05/interview-dapres-match-brett-brown-apres-la-deroute-face-aux-pistons-3-mars-2017/ http://sixers-france.fr/2017/03/05/interview-dapres-match-brett-brown-apres-la-deroute-face-aux-pistons-3-mars-2017/#respond Sun, 05 Mar 2017 15:52:45 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=15379 Brett Brown s’est montré beaucoup moins loquace que la veille devant la presse, après la lourde défaite à domicile face aux Pistons.
Seulement quatre petites minutes de questions/réponses que je vous retranscris ici.

Sur la déroute à partir du milieu du second quart temps:

 » Si mes souvenirs sont bons, il y avait 48/48. Et là, Richaun Holmes est sorti, il s’est plaint d’une petite douleur mais disait qu’il pouvait continuer à jouer. Le staff médical est venu voir, et nous avons cherché à savoir ce que nous allions faire.
Nous avons donc fait rentrer Justin Harper. Et à partir de là, l’écart a commencé à évoluer. Dix points, quinze points, seize points…Il faut rendre hommage à Detroit. Ils nous ont montré pourquoi ils sont une équipe de playoffs. »

Brett Brown

Sur le manque de profondeur au poste de pivot ce soir:

« En premier lieu, il faut rendre hommage aux Pistons. Je me dois de dire ça. C’est une équipe bien coachée, qui est unie et se bat pour les playoffs. C’est une équipe bien équilibrée et talentueuse.
Quand vous n’avez que neuf joueurs valides dont deux sont présents depuis moins d’une semaine, il est normal d’être en difficulté.
Clairement, jouer sans Jahlil et les autres ne nous a pas aidé. Mais jouer une équipe en course pour les playoffs, avec seulement neuf joueurs disponibles, en back-to-back…l’environnement était propice à ce que vous avez vu ce soir. »

Brett Brown

A propos des quarante-sept points du duo Caldwell-Pope / Reggie Jackson:

« Ils créent leurs tirs eux-même. Ils mettent des tirs contestés. Ce sont des tirs de playoffs. En playoffs, il n’y a pas de bons tirs, il faut savoir les mettre.
Nous aurions pu faire un meilleur travail sur eux, mais ce sont juste des scoreurs d’élite.

Brett Brown

Sur Richaun Holmes et son rôle de starter:

« Richaun doit prendre plus de rebonds, je le mets souvent au challenge là-dessus. Mais sinon, il joue toujours avec passion, toujours dans le but d’aider l’équipe. Il a un vrai esprit de coéquipier. »

Brett Brown

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[Interview d’après-match] Brett Brown après la victoire face aux Knicks (3 mars 2017) http://sixers-france.fr/2017/03/04/interview-dapres-match-face-aux-knicks-brett-brown/ http://sixers-france.fr/2017/03/04/interview-dapres-match-face-aux-knicks-brett-brown/#respond Sat, 04 Mar 2017 17:56:51 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=15308 Après le succès 105-102 face aux Knicks, voici quelques morceaux choisis de la réaction de Brett Brown.
Au menu: du Dario Saric, du Justin Anderson, et un peu de Timothé Luwawu-Cabarrot.

Sur Justin Anderson:

« Lorsque nous recherchons des joueurs, nous nous focalisons en priorité sur la défense. Et je pense que Justin en est capable. Il a cette dureté, ce physique, et cet état d’esprit que nous recherchons chez nos jeunes joueurs.
C’est un athlète, il peut courir et jouer en transition. Peut-t-il shooter à trois points ? Oui, il peut.
Au final, il remplit trois critères: le rythme, le spacing et la défense.
Il a réellement dérangé Carmelo Anthony ce soir.

Brett Brown

Sur Dario Saric:

« Nous commençons à le savoir, Dario est capable de créer à partir de quasiment rien. Quelques unes de ses passes dans le dos, dans le trafic et ce petit floater…alors que nous pouvions encore demander des temps morts. Nous pouvons voir cette envie de créer qui l’habite et ce n’est plus un one-shot, il le prouve maintenant tous les soirs.
Comment le titre de rookie de l’année ne pourrait-il pas échoir à Philadelphie cette année? Je suis fier de lui.

Brett Brown

A propos de la qualité de passe de Saric:

« C’est exactement ce que j’avais remarqué en Europe. La question était juste de savoir s’il pourrait transposer cette qualité dans une autre ligue beaucoup plus physique.
Au final, ses compétences, son état d’esprit en font déjà une très bon joueur NBA. »

Brett Brown

 

Sur Carmelo Anthony:

Nous l’avons bien dérangé ce soir. Il fallait le faire travailler. Nous avions étudié cette possibilité  [qu’il y ait un game-winner à négocier] ce matin à la vidéo.
C’est toujours gratifiant de travailler une situation à l’entrainement et de remporter le match grâce à cette situation. Je félicite les gars. »

Brett Brown

 

Sur Timothé Luwawu-Cabarrot :

« Rendez-vous compte, il a été drafté en fin de premier tour. Combien de joueurs peuvent se vanter d’avoir régulièrement des minutes sur le parquet en NBA, dès leur première année? C’est tellement rare.
Nous devons respecter le fait que Timothé a gagné ses minutes et il le fait bien. »

Brett Brown

 

Extraits choisis dans l’interview d’après match de Brett Brown le 3 Mars 2017 disponible sur le site de la franchise

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Timothé Luwawu pressé de défoncer les équipes qui ne l’ont pas sélectionné http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-presse-de-defoncer-les-equipes-qui-ne-lont-pas-selectionne/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-presse-de-defoncer-les-equipes-qui-ne-lont-pas-selectionne/#respond Fri, 24 Jun 2016 17:04:55 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13340 Pendant que certains commentaient la draft pour l’Echo des Parquets, quand d’autres suivaient à la lumière blafarde d’un streaming rétif la séance de name dropping la plus courue d’Amérique, Antoine Bancharel, collaborateur de Basket-Infos, siégeait parmi l’assistance fournie du Barclays Center.

Il fut, l’un des premiers à recueillir les impressions d’un néo-Sixer, le français Timothé Luwawu, bien décidé à faire regretter leur décision aux franchises l’ayant laissé échoir au 24ème rang de l’ordre de sélection alors qu’il avait pris place dans la « Green Room ».

Avec l’aimable autorisation de Basket-Infos, nous reproduisons ici ce court mais intense entretien.

AB : Quel est ton sentiment, moins de 5 minutes après l’annonce ?

Timothé Luwawu : Je suis content d’être là. C’est le soir de la draft… D’être drafté, c’était le plus grand soulagement de ma vie et de la soirée. Sur le moment c’est un peu dur quand tu vois les caméras partir dans les tribunes, derrière, que des équipes choisissent des arrières, des ailiers, qui sont sur ton poste et qui n’étaient pas dans la « Green Room », c’est un peu déstabilisant mais je suis resté moi même. Et quand j’ai entendu mon nom, c’était comme si j’avais été premier de la draft. C’était juste top.

AB : Comment as-tu vécu la sélection de Guershon Yabusele au 16ème pick, alors qu’il était projeté derrière toi ?

Timothé Luwawu : C’était de la fierté. J’étais trop content. Même si, comme je viens de le dire, c’est bizarre quand tu vois les caméras partir loin, mais quand j’ai vu que c’était lui qui commençait à sourire et que tout le monde commençait à être fou autour, j’étais juste trop content, j’étais fou. Et après, quand il est arrivé… c’était énorme (ils se sont notamment donné une accolade avant la fameuse montée des marches).

En fait, tu n’avais pas fait de workout avec les Sixers ?

Timothé Luwawu : Je n’avais pas fait de workout à Philadelphie non. Je viens de rencontrer le propriétaire il y a 3 minutes (celui-ci a même insisté pour faire un selfie avec lui…). Donc totale surprise.

Comment tu te vois dans cette équipe du coup ?

Timothé Luwawu : Je n’ai pas envie de dire que c’est tout bénef’, mais au moins je peux partir dans une équipe qui ne me connaît pas. Du coup je peux montrer que je suis là, que je vais travailler, que je suis prêt… Vu que c’est une équipe jeune, qui est en reconstruction, c’est parfait.

Tu as dit très clairement à toutes les équipes que tu voulais jouer de suite en NBA, et ne pas aller en Europe (une position qui lui aurait peut-être coûté des places, selon The Vertical)…

Timothé Luwawu : De toute façon, mes intentions étaient très claires cette année et pendant les derniers moments. Donc s’ils m’ont choisi c’est pour que je joue directementJ’espère que c’est le cas et de toute façon je pense que j’ai mon épingle à tirer du jeu, comme je l’ai toujours dit. Et il y a beaucoup d’équipes qui vont le regretter.

AB : C’est ce que tu t’es dit ?

Timothé Luwawu : Quand j’entendais toutes les équipes appeler d’autres joueurs, la seule chose dont j’avais envie, c’était d’être en Summer League et de les défoncer !

 

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