Front Office – Sixers-France http://sixers-france.fr Toute l'actualité des Philadelphia 76ers Thu, 12 Mar 2020 21:11:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.7 136636319 Communiqué officiel des 76ers suite à la décision de la NBA. http://sixers-france.fr/2020/03/12/communique-officiel-des-76ers-suite-a-la-decision-de-la-nba/ http://sixers-france.fr/2020/03/12/communique-officiel-des-76ers-suite-a-la-decision-de-la-nba/#respond Thu, 12 Mar 2020 21:05:42 +0000 http://sixers-france.fr/?p=22779

Traduction ci-dessous du communiqué officiel de la part des Philadelphie 76ers concernant la décision de la NBA de suspendre la saison.

Les Philadelphie 76ers soutiennent la décision de la NBA de suspendre la saison.

La santé ainsi que le bien-être de nos fans, joueurs, membres du staff, partenaires et de nos communautés sont de la plus haute importance et nous restons en communication proche avec la NBA, la santé publique, l’état et les fonctionnaires locaux afin de tracer la voie à suivre.
Alors que nous naviguons dans les semaines à venir, nous reconnaissons que nos membres du personnel sont à la fois la famille et le cœur de l’organisation.
À ce titre, nous nous engageons à aider nos associés du Wells Fargo Center pendant cette période.

« En cette période de besoin, nous devons nous regrouper et prendre soin des gens » déclare Josh Harris. « Nos équipes, nos villes et nos ligues dans lesquelles nous opérons sont une famille et nous nous engageons à prendre soin les uns des autres. »

L’organisation des 76ers tient également à exprimer sa gratitude aux nombreux médecins, infirmières, professionnels médicaux et personnels des services d’urgence qui travaillent sans relâche pour résoudre ce problème de santé publique.

Nous fournirons de nouvelles informations dès que possible.

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Quelle stratégie pour la Draft 2019 ? http://sixers-france.fr/2019/05/20/quelle-strategie-pour-la-draft-2019/ http://sixers-france.fr/2019/05/20/quelle-strategie-pour-la-draft-2019/#respond Mon, 20 May 2019 16:04:07 +0000 http://sixers-france.fr/?p=21975 Dans un été déterminant pour l’avenir de la franchise, la Draft 2019 apparaît comme un enjeu majeur pour les 76ers. En effet, la situation complexe du salary cap contraint les champs d’action de la franchise pennsylvanienne et la Draft se révèle comme le seul moyen de se renforcer à coût faible. L’objectif n’est donc pas des moindre : renforcer le banc, qui a été tout au long de la saison l’un des points faible de cette équipe et qui n’a clairement pas été à la hauteur des objectifs fixés par le Front Office.

La tâche s’annonce difficile, mais pour sa première Draft en tant que General Manager, Elton Brand disposera d’un nombre non-négligeable de picks : cinq (24-33-34-42-54). Pourtant, il est difficilement envisageable de voir les 76ers utiliser ces cinq picks. D’une part, parce que drafter des joueurs au second round causera la perte de certaines exceptions du salary cap, comme la MLE (mid-level exception) ou la BAE (bi-annual exception), qui s’annoncent comme l’un des seuls moyens de recruter un Free Agent d’expérience cet été, car la perte de ces exceptions oblige les Sixers à ne proposer que des contrats minimum. D’autre part, parce que le capital d’asset, après les trades effectués cette année, est au plus bas. Augmenter ce capital apparaît comme primordiale pour la franchise, d’autant plus qu’elle évolue dans un contexte d’incertitude quant à l’avenir de ses Free Agents. Ainsi, on peut distinguer deux stratégies pour Elton Brand : faire un trade-up avec les picks 24, 33 et/ou 34, ou trader certains de ces picks pour se reconstituer un capital. C’est là une opposition de philosophie : continuer les prises de risque et chercher le titre le plus rapidement (vision court-terme) ou garder une flexibilité pour faire aux incertitudes du futur (vision long-terme).

Quelle stratégie Brand va t-il privilégier ? Pour sa première Draft, le jeune General Manager devra prendre une décision qui aura de lourdes conséquences sur l’avenir de la franchise.

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Elton Brand est le nouveau GM des Sixers, un choix hasardeux ? http://sixers-france.fr/2018/09/20/elton-brand-est-le-nouveau-gm-des-sixers-un-choix-hasardeux/ http://sixers-france.fr/2018/09/20/elton-brand-est-le-nouveau-gm-des-sixers-un-choix-hasardeux/#respond Thu, 20 Sep 2018 15:42:21 +0000 http://sixers-france.fr/?p=21761 Après plusieurs mois à la recherche d’un General Manager suite à l’affaire Colangelo, c’est finalement la solution interne qui a été privilégiée avec Elton Brand.

Une ascension fulgurante pour l’ancien joueur NBA, qui depuis sa retraite en 2016, ne cesse de gravir les échelons au sein de l’organigramme de la franchise. Après un an en tant que GM des Blue Coats du Delaware, l’équipe affiliée en G-League, il est promu cet été au rang de vice président des opérations baskets. Finalement, il accède à l’un des plus importants postes exécutifs, General Manager.

Cette nomination suscite néanmoins de nombreuses interrogations quant à la gestion de la franchise.

Premièrement, comment expliquer un délai aussi important pour finalement choisir un candidat sans expérience ? Les candidats pour le poste étaient nombreux, et malgré le fonctionnement particulier de la franchise (où Brett Brown et les propriétaires ont un poids important sur les décisions sportives) qui rebutait certains, deux candidats sérieux semblaient retenir l’attention des dirigeants. D’une part, Gersson Rosas, 18 ans d’expérience aux Rockets, et d’autre part Justin Zanik, assistant GM du Jazz. Des hommes bien plus expérimentés qu’Elton Brand, qui rejoint une équipe qui n’est pas à construire, et au vu des objectifs de celle-ci, aura de grandes responsabilités. Un GM rookie dans une équipe qui vise le titre, c’est une situation qui me semble unique. Et dangereuse.

Enfin, quel pouvoir décisionnel pour Brand ? Sa nomination est la garantie pour les propriétaires et Brett Brown d’avoir un GM « maniable ». Lui qui cherchait « un partenaire » doit se satisfaire de ce choix. Une garantie d’être sur la même longueur d’onde que son GM, et un moyen de sécuriser son poste (Colangelo aurait eu l’intention de se séparer de lui en 2015). Mais il peut être dangereux pour un coach d’avoir autant de pouvoir.

Il n’est pas question ici de faire un jugement de valeur sur Elton Brand. Il semble disposé de nombreuses qualités pour occuper ce poste. Après tout l’expérience ne fait pas tout, Danny Ainge n’en avait pas au poste de GM avant d’être celui de Boston. Cette nomination n’est donc pas nécessairement un mauvais choix, il est normal de souhaiter au sein de l’organigramme un partage des responsabilités. Mais c’est un choix risqué, car Brand n’a jamais eu à faire à de telles responsabilités, et que cette répartition n’est pas égale.

Ce choix de continuité et d’être assuré de suivre les codes dictés par les propriétaires et Brown laisse perplexe. Le rôle de GM semble être minimisé, et on se pose des questions quant aux réelles intentions des propriétaires de recruter un candidat externe.

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Marc Eversley courtisé par les Hornets http://sixers-france.fr/2018/03/06/marc-eversley-courtise-par-les-hornets/ http://sixers-france.fr/2018/03/06/marc-eversley-courtise-par-les-hornets/#respond Tue, 06 Mar 2018 15:13:06 +0000 http://sixers-france.fr/?p=21308 Cette nuit, les Philadelphia 76ers se déplacent en Caroline du Nord pour leur deuxième confrontation face aux Hornets en cinq jours. Marc Eversley, vice-président des 76ers et fidèle lieutenant de Bryan Colangelo réalisera peut-être le déplacement avec la délégation pennsylvanienne. A Charlotte, il est plus attendu que Ben Simmons, Joel Embiid et Dario Saric.

Relégués à 7 matchs des Philadelphia 76ers, les hommes de Michael Jordan n’ont pas totalement abandonné l’espoir de mettre à profit un calendrier favorable pour se rapprocher des accessits pour les séries du mois de mai. Néanmoins, en coulisses, ils s’activent d’ores et déjà pour réorienter un projet qu’ils n’ont pas amendé lors de la trade deadline. Rich Cho éconduit de son poste de GM, le bureau exécutif des Hornets s’est mis en quête d’un nouveau stratège. Ainsi, selon Adrian Wojnarowski, ces derniers ont obtenu l’autorisation de s’entretenir avec Gersson Rosas des Houston Rockets, Adam Simon du Miami Heat et Marc Eversley.

Après une carrière chez Nike qu’il termina en tant que responsable des relations de la marque à la virgule avec certains de ses joueurs sous contrat, Marc Eversley a débuté, en juin 2006, une carrière de dirigeant au sein du Front Office des Toronto Raptors. Recruté par Bryan Colangelo en tant que directeur des opérations basketball de la franchise canadienne, il est promu assistant general manager en charge du développement des joueurs à l’orée de la saison 2008-2009 avant de voir ses prérogatives être encore élargies à la suite du départ de Masaï Ujiri pour les Denver Nuggets.

Après le départ de Bryan Colangelo du Front Office des Raptors, Marc Eversley a poursuivi sa carrière chez les Washington Wizards, jusqu’à être de nouveau embauché par Bryan Colangelo.

En Pennsylvanie, Marc Eversley supervise tous les aspects du département scouting des Sixers et joue un rôle déterminant dans la gestion du roster et dans l’évaluation des talents.

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Qui es-tu Ned Cohen? http://sixers-france.fr/2016/06/03/qui-es-tu-ned-cohen/ http://sixers-france.fr/2016/06/03/qui-es-tu-ned-cohen/#respond Fri, 03 Jun 2016 18:01:36 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=12869 Le nouveau « Associate Vice-President Chief of Staff » des Philadelphia 76ers a passé les douze dernières années au sein des instances de la NBA jusqu’à en devenir un des plus éminents dirigeants. Son ascension linéaire et expresse dans les arcanes de la Grande Ligue se couple à une impressionnante côte de popularité auprès de ceux qui l’ont côtoyé.

Pour autant, il était, pour ainsi dire, impossible de trouver trace de son travail et de ses réflexions relatives au basketball sur Internet avant qu’il ne rejoigne la Pennsylvanie, le 1er juin dernier. La faible empreinte numérique de Ned Cohen interpelle. Qui est-il ? Qui est ce jeune dirigeant de la NBA qui semble se complaire dans une culture de la discrétion et du secret qui laisserait pantois Sam Hinkie.

Les rares indiscrétions que la toile permettait de trouver sur le nouveau « Associate Vice-President Chief of Staff des Philadelphia 76ers » émanaient de sa compagne, Lauren Stephan Cohen.

Lors de l’officialisation du recrutement de Ned Cohen par les 76ers, Lauren Stephan Cohen s’était targuée d’un « proud wife » après avoir retweeté Adrian Wojnarowki puis Zach Lowe. Sur son compte Twitter, elle dévoile quelques pans de la vie de Ned, mentionnant même ce dernier.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Ainsi, on apprend que Ned Cohen n’hésite pas à traverser les frontières quand il s’agit d’évaluer le potentiel de certains prospects, ni à arborer des sombreros pour se dissimuler parmi la population locale et ainsi éviter d’attiser la curiosité de bureaux exécutifs rivaux, ni à arpenter, à vélo, les sentiers escarpés de Bali en quête des playgrounds les plus reculés d’Indonésie.

Si Sam Hinkie ne s’est pas encore décidé à inaugurer le compte @samhinkie, Ned Cohen s’exprime probablement abondamment sur @nedcohen3. Son compte étant protégé, sa correspondance avec ses deux abonnés demeure cependant inconnue du grand public.

S’il est parvenu jusqu’à présent à se tenir éloigné des spotlights, oeuvrant dans l’ombre pour la Ligue, Ned Cohen ne semblait pas destiné à rester en dehors du cadre.

En revanche, il devra, à compter de maintenant surveiller les hastags utilisés par sa compagne. Adjoindre un #GoKnicks à une photo de Brett Brown au Madison Square Garden n’est pas du meilleur effet quand son conjoint travaille pour les 76ers.

Depuis le 1er juin, Ned Cohen n’est plus un dirigeant de la NBA, il est le « Vice President Chief of Staff » des Philadelphia 76ers. Après s’être livré auprès de Brian Seltzer, il n’est plus tout à fait un inconnu bien que ses prérogatives sur les rives du Delaware demeurent floues.

« J’ai eu l’opportunité de vivre de grandes expériences au sein de la Ligue lors des douze dernières années. Travailler pour une franchise m’a toujours attiré. La qualité de l’organisation, des propriétaires, du leadership, et les possibilités permises par la flexibilité dont dispose la franchise, font que je ne peux être plus reconnaissant et plus enthousiaste à l’idée de commencer à travailler pour les 76ers ».

Ned Cohen

Ned Cohen a rejoint la NBA en 2003, d’abord comme stagiaire avant d’occuper un poste à temps plein dès l’année suivante puis de gravir les échelons jusqu’à assumer les fonctions de Vice Président des Opérations Basketball.

« Quelle que fût la tâche qu’on me demandait d’accomplir, j’étais impatient de me mettre au travail et d’aider par tous les moyens possibles. J’ai plus particulièrement été en charge de ce que j’appelle les « règles compétitives » au sens large, ce qui englobe les règles du jeu lui-même, les interprétations de ces règles ainsi que les changements que nous escomptions leur apporter dans la Ligue ».

Ned Cohen

Plus prosaïquement, Ned Cohen a supervisé les problématiques afférentes au CBA, la Draft et le Draft Combine. Il a ainsi contribué à la création puis dirigé le « NBA Undergraduate Advisory Committe » qui, en lien avec la NCAA, vise à procurer aux joueurs n’ayant pas terminé leur cursus universitaire des informations relatives à la position à laquelle ils pourraient être sélectionnés afin de leur permettre de décider, de la manière la plus calculée possible, s’ils poursuivent leur quête de professionnalisme ou s’ils décident de retourner sur les bancs de l’université.

Les compétences et connaissances ainsi développées par Ned Cohen pourraient s’avérer déterminantes en cette fin de processus pré-draft et bien au-délà.

« Quand l’opportunité s’est présentée de participer à ce que l’organisation, avec le soutien de ses actionnaires, et Bryan Colangelo, soutenu par un certain nombre de personnes brillantes, souhaitent réaliser, ce fut incroyablement attractif et excitant »

Ned Cohen

Ned Cohen et Bryan Colangelo se connaissent depuis des années. Quand le premier a accédé à des fonctions plus importantes au sein des strates décisionnelles de la Ligue, Bryan Colangelo était au milieu de sa carrière longue de 18 années en tant que GM, d’abord à Phoenix puis à Toronto. Peu à peu, les deux hommes ont appris à se connaître et Ned Cohen a rapidement fait forte impression au nouveau président des opérations basketball des 76ers.

« Ned est un authentique génie quand il s’agit d’évoquer le jeu et la façon dont la Ligue fonctionne. Il connaît tout le monde dans la Ligue, il a un vaste réseau. Il est assurément respecté en tant qu’homme dans ce business. Or il n’est pas aisé de trouver quelqu’un qui sait comment se comporter avec classe et dignité quelle que soit la situation y compris quand il est soumis à une forte pression. Il jouit d’une large maîtrise en ce qui concerne un large spectre de problématiques. Il va être un atout précieux pour nous ».

Bryan Colangelo

Polyvalent, Ned Cohen va assumer des fonctions, encore vaguement définies, de coordonnateur.

« Dans ce rôle de « Chief of Staff », il s’agira d’organiser et de diriger les travaux et les efforts de chacun. Il y a beaucoup de gens incroyablement talentueux dans cette organisation que je suis pressé de rencontrer et d’apprendre à connaître afin des les aider au mieux ».

Ned Cohen

Diplômé de l’Université de North Carolina, ce trentenaire se dépeint comme un passionné de basketball et de tout ce qui entoure la pratique et l’organisation de ce jeu depuis sa plus tendre enfance. Elevé à Greensboro, Ned Cohen a assisté à plusieurs rencontres des Sixers et des Flyers, lorsque enfant son père l’amenait à Philadelphie.

« Cela m’a appris à quel point la ville était passionnée par le sport de manière générale et les 76ers en particulier. L’histoire des 76ers dans la Ligue rend ma présence ici encore plus enthousiasmante ».

Ned Cohen

Présenté comme un esprit brillant, comme l’était Sam Hinkie à son arrivée en Pennsylvanie, Ned Cohen aura le loisir de mettre son expertise et son expérience au sein des arcanes de la Ligue au profit des 76ers.

Sa connaissance des prospects qui défileront à l’appel d’Adam Silver et de Mark Tatum le 23 juin prochain sera d’une aide précieuse pour un GM qui n’était pas en poste avant la fin de l’exercice universitaire. Il pourra par ailleurs coordonner l’action de Bryan Colangelo et Marc Eversley et les convaincre d’abandonner l’idée d’échanger Nerlens Noel, Robert Covington et Nik Stauskas contre Jeff Teague. Puis prendre leur place.

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Bryan Colangelo ne prête plus attention aux accusations de népotisme http://sixers-france.fr/2016/05/20/bryan-colangelo-ne-prete-plus-attention-aux-accusations-de-nepotisme/ http://sixers-france.fr/2016/05/20/bryan-colangelo-ne-prete-plus-attention-aux-accusations-de-nepotisme/#respond Fri, 20 May 2016 09:25:53 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=12576

Népotisme : n.m. (ital. nepotismo, du lat. nepos, neveu).

  1. Attitude de certains papes qui accordaient des faveurs particulières à leurs parents.
  2. Abus qu’une personne qui détient une autorité fait de celle-ci pour procurer des avantages à sa famille, ses proches.

 

Le Petit Larousse illustré.

Depuis trois ans, la loterie s’est établie comme un des évènements majeurs de la saison des Philadelphia 76ers. La retransmission télévisuelle de l’annonce des résultats d’un tirage au sort de balle de ping-pong numérotées est, au gré d’un processus de reconstruction radical, devenue le climax du spectacle offert aux fans de la franchise aux trois bannières.

Cette saison, le scénario a tenu toutes ses promesses en offrant aux 76ers, le premier choix de la draft 2016, vingt ans après celui obtenu dans la cuvée d’un certain Allen Iverson.

Pour autant, l’intrigue ne se déroulait pas devant les caméras. Le tirage au sort, où les Philadelphia n’en finissaient plus de gagner, s’était tenu une heure plus tôt dans la lottery room. Une fois, l’antenne laissée aux commentateurs du premier acte de la finale de conférence entre les Cleveland Cavaliers et les Toronto Raptors, les journalistes purent recueillir les réactions et sonder les intentions des décisionnaires présents.

A cet égard, Bryan Colangelo s’est de nouveau montré prolixe. Avant même que le tirage ne soit effectué, il confiait à ESPN qu’il contacterait Sam Hinkie si les 76ers venaient à remporter le premier choix.

« Il est regrettable que Sam Hinkie ne soit pas là. Mais c’était son choix »

Bryan Colangelo

« C’était son choix ». Un choix que le nouveau homme fort de la franchise prétend regretter mais qu’il peut d’autant mieux comprendre puisqu’il avait vécu une situation analogue. Après l’avoir destitué de son poste de General Manager, les Raptors lui avaient proposé de rester dans l’organigramme de la franchise comme conseiller de son successeur, Masai Ujiri.

  « Je suis alors parti, précisément dans la même situation que lui mais je l’ai peut-être fait avec moins d’éclat, moins de roulements de tambours».

Bryan Colangelo

Deux heures plus tard, les Sixers venaient de remporter la loterie. Pour la seconde fois après 2006, Bryan Colangelo voyait l’équipe dont il venait de prendre les commandes hériter du premier choix de la draft. Euphorique, il apostropha Zach Lowe pour lui confirmer ses déclarations pré-tirage « je vais définitivement devoir envoyer un message à Sam Hinkie ».

Mais c’est sur une autre petite phrase, lapidaire « c’était son choix », que Zach Lowe a relancé la discussion. Ainsi, le journaliste d’ESPN saisit l’occasion pour évoquer les critiques qui pèsent sur le processus de recrutement, pour le moins expéditif, du nouveau décisionnaire.

Bien au fait des accusations de népotisme, le nouveau président des opérations basketball des Philadelphia 76ers les rejette catégoriquement. Arguant qu’il avait prouvé que sa carrière ne devait rien d’autre que le coup de pouce initial à Jerry Colangelo.

« Je n’y prête plus attention. J’ai 50 ans. Cela m’a aidé à débuter ma carrière de dirigeant, mais je pense avoir invalider de longue date l’idée selon laquelle je serais encore dans le business en raison d’un quelconque népotisme ».

Bryan Colangelo

D’ailleurs, Bryan Colangelo a confié à Zach Lowe, qu’il avait initialement rejeté la proposition des 76ers, puisqu’il n’était pas intéressé « par la nature du projet de la franchise ». Ce n’est que six semaines plus tard, quand les propriétaires lui ont présenté un projet différent tant à court qu’à long terme qu’il a accepté de prendre le poste de président des opérations basketball d’une franchise conseillée par son père depuis quatre mois.

Il serait naturellement saugrenu de penser qu’un General Manager resté pendant trois ans au chômage à l’issue d’un mandat catastrophique à la tête des Toronto Raptors, non retenu pour le poste de décisionnaire des Brooklyn Nets, puisse avoir bénéficié ne serait-ce que marginalement de la présence de son paternel dans l’organigramme d’une franchise qui a soudainement décidé de changer ses plans et éconduit un General Manager qui avait méthodiquement appliqué le plan pour lequel il avait été engagé.

Bryan était le meilleur candidat. De l’aveu de Josh Harris, il fut un des rares candidats courtisés, et probablement le seul. La présence de Jerry Colangelo comme conseiller spécial de Josh Harris n’était probablement qu’une coïncidence. Peut-être n’était-ce même pas son choix ?

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EOY 2015-2016 : 3 voix pour Sam Hinkie http://sixers-france.fr/2016/05/09/eoy-2015-2016-3-voix-pour-sam-hinkie/ http://sixers-france.fr/2016/05/09/eoy-2015-2016-3-voix-pour-sam-hinkie/#respond Mon, 09 May 2016 17:09:17 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=12425 Avant de décerner les trophées de MVP à Stephen Curry et de ROY à Karl-Anthony Towns, la NBA a dévoilé l’identité du lauréat du titre de dirigeant de l’année. GM des San Antonio Spurs, R.C Buford qui s’est illustré en acquérant LaMarcus Aldridge sur le marché des agents libres devance Neil Olshey, le stratège qui a laissé le multiple All-Star quitter sans compensation l’Oregon.

Si cette récompense est décernée par les décisionnaires et non par un panel de journalistes, elle tend trop régulièrement à survaloriser les résultats immédiats. A cet égard, les suffrages octroyés à Sam Hinkie (une voix pour la seconde place et deux voix pour la troisième) interpellent. Le scrutin demeurant secret, nous ne connaîtront pas l’identité de ces trois clairvoyants dirigeants.

En remportant le titre de dirigeant de l’année pour la seconde fois en trois ans, R.C Buford égale la performance établie par Bryan Colangelo, auréolé de ces honneurs en 2004-2005 pour son travail à la tête des Suns puis en 2006-2007 avec les Raptors. Arrivé en 2006 à Toronto, Jerry Colangelo a jeté les fondations de l’équipe qui vient de remporter, dix ans plus tard, sa première série de playoffs.

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Bryan Colangelo procède à une refonte du Front Office http://sixers-france.fr/2016/05/07/bryan-colangelo-procede-a-une-refonte-du-front-office/ http://sixers-france.fr/2016/05/07/bryan-colangelo-procede-a-une-refonte-du-front-office/#respond Sat, 07 May 2016 08:20:58 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=12367 A son arrivée à Philadelphie, Jerry Colangelo avait publiquement formulé deux griefs à l’endroit de la mandature de Sam Hinkie : le mutisme du décisionnaire dans les médias et l’absence de « basketball guys » au sein de l’organigramme de la franchise.

Répondant aux injonctions de son paternel, Bryan Colangelo se montre, depuis son intronisation en lieu et place d’un Sam Hinkie démissionnaire, particulièrement disponible pour les médias locaux et s’est mis en quête d’un « basketball guy » destiné à lui prêter main forte.

Ainsi, au cours de sa tournée médiatique auprès des journalistes locaux, Bryan Colangelo confiait, le 22 avril dernier, ses intentions concernant le Front Office que l’ancien décisionnaire avait façonné à son image.

« Je ne suis pas venu ici avec l’idée que j’allais faire table rase de tout ce qui a été mis en place pour commencer une nouvelle ère. L’équipe actuellement en place, sera pour ainsi dire la même dans quelques mois. Néanmoins, je pense que nous pourrions introduire davantage de pensée basketball dans l’équation. C’est quelque chose que nous envisageons ». 

Bryan Colangelo

Deux semaines plus tard, le nouveau président des opérations basketball de la franchise vient de procéder à des ajustements majeurs en sécurisant les recrutements de Marc Eversley et de Ned Cohen et en offrant une nouvelle promotion à Brandon Williams.

Au terme de cette refonte, la structure de la direction de la franchise s’étoffe à mesure qu’elle perd en lisibilité.

Marc Eversley devient « Vice President of Player Personnel » tandis que Ned Cohen, qui n’arrivera en Pennsylvanie qu’en juin, assumera les fonctions de « Associate Vice President Chief of Staff » jusqu’alors dévolues à Brandon Williams.

Ce dernier voit ses prérogatives redéfinies et répondra désormais au statut de « Vice President of Basketball Administration ». Reste alors en suspens, le devenir des deux vice-présidents en exercice, recrutés par Sam Hinkie, Sachin Gupta et Ben Falk dont le patronyme est absent du communiqué de la franchise relatif à la refonte du Front Office.

« Je suis très enthousiaste à l’idée d’avoir eu l’opportunité de renforcer notre Front Office à travers l’addition de deux professionnels éminemment respectés et chevronnés. »

« L’œil de Marc pour l’évaluation des talents et son aptitude à établir des relations privilégiées avec les joueurs en ont fait un homme à part dans un secteur ô combien important de notre business. »

« La connaissance générale de la Ligue de Ned, son expertise sur un large spectre de sujets et sa capacité à gérer des problématiques de haut niveau seront assurément bénéfiques pour notre équipe. »  

Bryan Colangelo

Marc Everseley, numéro 2 des Philadelphia 76ers ?

Le recrutement de Marc Eversley comme principal collaborateur de Bryan Colangelo est le mouvement le moins surprenant tant il semblait inéluctable depuis la prise de pouvoir des Colangelo sur l’institution pennsylvanienne. Ainsi, la réunion des deux hommes qui ont travaillé ensemble à Toronto fut évoquée par Adrian Wojnarowski dès l’annonce de la démission de Sam Hinkie et les Sixers avaient rapidement obtenu l’autorisation des Wizards de s’entretenir avec leur vice-président en charge du département scouting.

 

Après une carrière chez Nike qu’il termina en tant que responsable des relations de la marque à la virgule avec certains de ses joueurs sous contrat, Marc Eversley a débuté, en juin 2006, une carrière de dirigeant au sein du Front Office des Toronto Raptors. Recruté par Bryan Colangelo en tant que directeur des opérations basketball de la franchise canadienne, il est promu assistant general manager en charge du développement des joueurs à l’orée de la saison 2008-2009 avant de voir ses prérogatives être encore élargies à la suite du départ de Masaï Ujiri pour les Denver Nuggets.

Marc Eversley au côté du premier choix de la draft 2006

Le départ de Masai Ujiri aux Denver Nuggets a ouvert une formidable opportunité pour Marc. Marc a été particulièrement actif dans le scouting et notre processus de prise de décision, il s’agit d’une promotion naturelle pour lui. 

Bryan Colangelo

Après le départ de Bryan Colangelo du Front Office des Raptors, Marc Eversley a poursuivi sa carrière chez les Washington Wizards, jusqu’à être de nouveau embauché par Bryan Colangelo.

En Pennsylvanie, Marc Eversley supervisera tous les aspects du département scouting des Sixers et jouera un rôle déterminant dans la gestion du roster et dans l’évaluation des talents.

Ned Cohen, la surprise du chef

Surprise de ces mouvements de personnel, Ned Cohen est pour l’essentiel des observateurs (dont l’auteur de ces lignes fait partie) un inconnu. Jusqu’à hier, il était pour ainsi dire impossible de trouver quelque littérature au point que Tom Moore est parvenu à le confondre avec Ernie Grunfeld, le GM des Washington Wizards.

Exerçant ses talents auprès de la Ligue depuis 2004, Ned Cohen en était devenu un des principaux dirigeants auprès d’Adam Silver et Kiki Vandeweghe et s’est construit une appréciable cote de popularité.

Ainsi, Adrian Wojnarowski le décrit comme un des esprits les plus brillants de la Ligue et comme un General Manager en gestation. D’ailleurs, Zach Lowe escomptait le voir être considéré pour le poste de GM des Brooklyn Nets. De fait, son arrivée dans un rôle de vice-président apparaît comme une habile manœuvre de la part de Bryan Colangelo. Telle est la conviction du fondateur de The Vertical.

Un constat partagé par Zach Lowe….

…Bobby Marks…


…et Kiki Vandeweghe…


Au-delà de ces tweets laudatifs, rares sont les informations disponibles sur Ned Cohen. « Associate Vice President of Basketball Operations » de la NBA, il a supervisé un large spectre de thématiques lors de ses douze années passées au sein des instances de la Ligue, travaillant notamment sur de nombreux sujets connexes au processus pré-draft : de la gestion des inscriptions à la cérémonie annuelle de recrutement des néo-professionnels à l’organisation du draft combine.

« Travailleur infatigable, jouissant d’une solide réputation dans la Ligue », Ned Cohen est présenté par les sources de Tom Moore comme un dirigeant « très intelligent » mais qui répond davantage à l’idéal type du « personnel administratif que d’un basketball guy ».

Un mois après la démission de Sam Hinkie, le recrutement de Ned Cohen interpelle.

 

Brandon Williams, dernier survivant du « hinkisme » ?

Brandon Williams, première recrue de Sam Hinkie, bénéficie de ces nouveaux mouvements de personnels pour obtenir, a minima sur le papier, sa seconde promotion en l’espace d’une année. Intronisé dans une fonction à l’appellation inédite « Vice President of Basketball Administration », le GM des Delaware 87ers supervisera les questions de sécurité et de logistique de la franchise tout en prenant part au processus d’évaluation et de développement des joueurs.

Au-delà de la délimitation précise des rôles de chacun, les ajustements entrepris par Bryan Colangelo questionnent le devenir des deux vice-président recrutés par Sam Hinkie, Sachin Gupta et Ben Falk.

Quid de Sachin Gupta et de Ben Falk ?

A lire : Des renforts pour le Front Office

Spécialistes de l’analyse statistique, ces deux jeunes esprits brillants sont, à l’instar de Sam Hinkie, des experts du CBA. A l’orée d’une intersaison où les franchises disposeront d’une marge de manœuvre sans précédent sous le salary cap et où la gestion des deniers relèvera de la gageure, leur départ de l’institution pourrait s’avérer d’autant plus préjudiciable pour la franchise que le tandem Colangelo – Eversley ne s’est pas distingué par leurs habiletés en la matière chez les Raptors. Le rôle de Ned Cohen à moyen terme est probablement à rechercher de ce côté.

En attendant que Bryan Colangelo ne se décide à communiquer sur les destinées des numéros 2 et 3 du régime hinkien, l’organigramme du Front Office des Philadelphia 76ers est pléthorique et comporte désormais un « Chairman of Basketball Operations » (Jerry Colangelo) qui dément avoir changé de rôle tout en affirmant qu’il n’a pas pris part au recrutement du nouveau Président des Opérations Basketball  qui s’avère être son fils, un « President of basketball operations » (Bryan Colangelo), un « Vice President of Player Personnel » (Marc Eversley) un «  Associate Vice President Chief of Staff » (Ned Cohen), ainsi qu’un « Vice President of Basketball Operations » (Sachin Gupta) et un « Vice President of Basketball Strategy » (Ben Falk).

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Marginalisé, Sam Hinkie démissionne http://sixers-france.fr/2016/04/07/marginalise-sam-hinkie-demissionne/ http://sixers-france.fr/2016/04/07/marginalise-sam-hinkie-demissionne/#respond Thu, 07 Apr 2016 06:35:21 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=12137 Mardi, face à des Pelicans décimés par les blessures, les Sixers ont remporté une partie de basketball. En enregistrant leur dixième succès de la saison, ils se sont épargnés l’infamie d’une nouvelle entrée dans l’histoire la Ligue en égalant le record établi par les Sixers 1972-1973.

La veille, Sam Hinkie, avait accordé un entretien de plus d’une heure à Zach Lowe dans le podcast éponyme. Aux lendemains du recrutement de Jerry Colangelo, il avait déjà choisi le journaliste d’ESPN pour livrer ses confessions quant à la nouvelle structure décisionnelle de la franchise. Fallait-il y voir un signe annonciateur de nouveaux changements, d’une nouvelle révolution de palais?

Mercredi, Sam Hinkie a été poussé à la démission.

Les actionnaires, escomptant adjoindre à leur Front Office un autre décisionnaire et reléguer le stratège dans un rôle d’expert, il a considéré qu’il n’était plus en situation d’appliquer son projet. Citant Warren Buffett, parmi un incommensurable nombre de références puisées dans un large spectre de domaines, c’est par un texte purement « hinkien » de 13 pages qu’il a notifié sa démission aux 12 propriétaires.

A lire : La lettre de démission de Sam Hinkie (en anglais)

« Je ne suis pas en harmonie avec cet environnement, et je ne veux pas gâcher un bilan décent en essayant de jouer un jeu que je ne comprends pas afin de partir en héros »

Warren Buffett

Feignant de déplorer la décision de Sam Hinkie, Josh Harris officialisait la démission de celui qu’il avait embauché en mai 2013 sur le fondement d’une philosophie qu’il ne lui aura pas laissé le temps d’appliquer. 20 minutes plus tard, Bob Cooney annonçait que le destin de Sam Hinkie au sein de la franchise n’était pas encore entériné, la farce réunissait ses plus brillants protagonistes.

Aussitôt Sam Hinkie évincé, les Philadephia 76ers ont, par l’entremise de Jerry Colangelo et de son foisonnant réseau, sécurisé le recrutement de son…fils, Bryan Colangelo. Qui de plus compétent pour dilapider les tours de draft accumulés par Sam Hinkie que celui qui utilisa le premier choix de la cuvée 2006 pour sélectionner Andrea Bargnani?

En treize phrases comme en treize pages, le bilan est le même. Les actionnaires ont évincé Sam Hinkie pour introniser la famille Colangelo ; balayé l’éloge de la patience qu’ils avaient érigé en devise et trahi leurs engagements sur l’autel de la promesse de dividendes immédiats.

]]> http://sixers-france.fr/2016/04/07/marginalise-sam-hinkie-demissionne/feed/ 0 12137 Recrutement en vue au sein du Front Office? http://sixers-france.fr/2016/02/13/recrutement-en-vue-au-sein-du-front-office/ http://sixers-france.fr/2016/02/13/recrutement-en-vue-au-sein-du-front-office/#respond Sat, 13 Feb 2016 14:13:57 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=11392 Nous le savons, les sixers sont en mutation. Effectif jeune, jeune coach, nouveau centre d’entrainement en construction, arrivée de Jerry Colangelo…les exemples sont nombreux.

Mais il reste encore beaucoup de travail dans tous les domaines, sur le terrain mais aussi dans les bureaux.

Ainsi, Keith Pompey, du Philadelphia Inquirer s’est récemment entretenu avec Jerry Colangelo. Les propos du « Président » sont on ne peut plus clairs: il y a de fortes chances que les fans de la franchise voient débarquer sous peu de nouveaux visages au sein du front-office.

« Nous aimerions avoir plus de personnes capables d’aider Sam Hinkie dans d’autres aspects de son travail. Nous en discutons actuellement » Jerry Colangelo

L’arrivée de Jerry Colangelo n’avait pas manqué d’ouvrir le débat sur le rôle d’Hinkie au sein de la franchise, et sur son futur à court-terme. Beaucoup y voyaient, et y voient toujours un désaveu de la politique du GM depuis son arrivée en Pennsylvanie.

Mais Colangelo se veut une nouvelle fois rassurant à ce sujet.

« Je ne parle pas de remplacer quelqu’un en particulier. Ca n’a pas de rapport avec les personnes dont nous disposons en ce moment. Il s’agit juste d’essayer de se renforcer »

Le but est clair: composer le meilleur front office de la ligue, pour redevenir crédible aux yeux des autres équipes, et des joueurs. Car ne l’oublions pas, ce sont les joueurs qui gagnent les matchs.

« J’aime entendre que nous avons le meilleur front-office de la ligue. C’est un objectif. Mais pour cela, nous allons avoir besoin de monde. »

Attendons nous donc à des mouvements sous peu, car depuis son arrivé, Jerry Colangelo a tenu parole et a transformé (en bien ou en mal, selon les points de vue) la manière de fonctionner de la franchise en coulisses.

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