Draft 2016 – Sixers-France http://sixers-france.fr Toute l'actualité des Philadelphia 76ers Wed, 01 Nov 2017 07:00:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.6 136636319 [Draft 2016] – Quand Bryan marche sur les traces de Sam http://sixers-france.fr/2016/06/29/draft-2016-quand-bryan-marche-sur-les-traces-de-sam/ http://sixers-france.fr/2016/06/29/draft-2016-quand-bryan-marche-sur-les-traces-de-sam/#respond Wed, 29 Jun 2016 17:41:47 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13433 Dans le cadre d’un bilan de la draft réalisée par les franchises disposant de plusieurs sélections dans le premier tour, nous avons brièvement dépeint la soirée de Bryan Colangelo. Nous vous recommandons vivement la lecture de l’article complet, publié sur Débats Sports et rédigé par Anthony Dubourg.

Draft 2016 – Quand Bryan marche sur les traces de Sam

Au terme d’une saison conclue avec une victoire de plus que le pire bilan établi par leurs devanciers de 1972-1973, les Philadelphia 76ers se présentaient au Barclays Center dans une situation aussi appréciable que singulière.

Pour la première fois depuis 20 ans, Philadelphie s’apprêtait à accueillir le premier choix de la cuvée. Les lottery balls avaient offert à Bryan Colangelo ce qu’elles ont toujours refusé d’accorder à Sam Hinkie, le privilège de souffler au commissionner le patronyme du prospect à convoquer au pupitre en ouverture de la cérémonie.

Au cœur de la saison, les propriétaires avaient procédé à un ajustement qui portait les germes de la révolution de palais à venir. Cinq mois après s’être offert les services de Jerry Colangelo, Josh Harris et David Blitzer embauchaient son rejeton pour succéder à un Sam Hinkie, marginalisé, et contraint à la démission.

La draft du 23 juin offrait une arène idoine pour un homme d’action de l’acabit de Bryan Colangelo. Récipiendaire du premier choix et de deux sélections additionnelles dans le dernier tiers de l’ordre de sélection, le nouveau décisionnaire disposait de toute latitude pour mettre à profit sa première soirée afin de marquer une inflexion quant aux préceptes et méthodes de son prédécesseur.

Lors du processus pré-draft, Bryan Colangelo avait esquissé, interviews après interview, ses intentions avec suffisamment de régularité qu’un agenda s’était peu à peu imposé à l’esprit des observateurs et probablement de ses homologues : la cérémonie du 23 juin devait être pour le GM l’occasion de liquider l’héritage de Sam Hinkie ; le premier choix permettrait de rapatrier en Pennsylvanie la superstar tant convoitée, les choix 24 et 26 seraient mobilisés afin de recruter un joueur d’impact et non pour accueillir des jeunes pousses encore trop vertes pour inverser la courbe des succès et l’excédent de talents à l’intérieur serait placé sur le marché afin d’adjoindre à un effectif – qu’il convenait de rééquilibrer – un meneur de jeu efficient.

Expurgée du suspens afférant au patronyme du prospect qui résonnerait en ouverture de la cérémonie ; l’approche des 76ers à l’orée de la draft laissait planer plusieurs scénarios possibles dont un plus inquiétant que toutes ses alternatives ; celui de l’empressement du nouveau bureau exécutif pennsylvanien à présenter une équipe respectable quitte à brouiller l’horizon de l’édification d’un authentique contender sur les rives du fleuve Delaware.

Le temps d’une soirée au cœur de Brooklyn, Bryan Colangelo pouvait altérer la temporalité du processus de reconstruction des 76ers, régler les problèmes légués par son prédécesseur, et étayer la réputation que Keith Pompey s’acharne à dépeindre à longueur d’articles.

Il n’en fit rien.

Avec le premier choix, Bryan Colangelo a jeté son dévolu sur Ben Simmons, présenté comme un des deux meilleurs prospects de cette cuvée et rare candidat au statut de superstar dans la Grande Ligue. De la pertinence de cette décision découlera l’évaluation définitive de la soirée du stratège.

Premier à annoncer son choix, il n’était pas le dernier à ouvrir les discussions avec ses homologues pour échafauder un échange qui l’autoriserait à convoquer un second prospect au pupitre lors des 40 premières minutes de la cérémonie tout en réglant le problème de surabondance de talents à l’intérieur.

En l’espèce, Bryan Colangelo n’est pas parvenu à ses fins en dépit d’offres ineptes et de cibles contestables. Toute la première partie de soirée a été animée par la quête de Kris Dunn, meneur aux qualités manifestes mais à la complémentarité contestable avec Ben Simmons.

Le bilan de Bryan Colangelo a été sauvé de lui-même par le refus de Danny Ainge et Tom Thibodeau de se délester d’un joueur apprécié des stratèges de Windy City alors que tous deux tentaient d’exfiltrer Jimmy Butler du chantier de Chicago.

Proposer Nerlens Noel, Robert Covington, les choix 24 et 26 pour obtenir un choix permettant de sélectionner un meneur de jeu, au prétexte que l’effectif ne dispose pas de personnel qualifié à la position constituait une rupture avec le hinkisme. La prise de décision était mauvaise quel qu’en soit le résultat escompté. Bryan Colangelo était prêt à surpayer l’accès à un pick qui lui aurait permis de combler un besoin spécifique.

Evaluer un GM, ce n’est pas tant évaluer ses résultats que les décisions qui les sous-tendent. Tout au long de sa carrière, débutée à l’âge de 26 ans chez les Phoenix Suns détenus par Jerry, Bryan Colangelo s’est fait une spécialité de récolter les meilleurs résultats possibles de ses mauvaises décisions initiales. Son plan B s’est régulièrement avéré être bien mieux calibré que ses velléités initiales.

Un tel scénario s’est reproduit lors de sa première draft en tant que président des opérations basketball des 76ers. La gestion de la soirée par le dirigeant n’est pas dénuée de tout mérite. Face aux exigences de Danny Ainge (inclusion du choix 2017 des Lakers dans la transaction ?) et aux décisions de ses homologues détenteurs des choix dans le second tiers de l’ordre de sélection, il a su amender son approche initiale.

Avec le point forward australien Bryan Colangelo a mis la main sur un jeune talent au profil et au potentiel uniques. Avec ses choix 24 et 26, il est parvenu à concilier l’inextricable dilemme de la draft, en sélectionnant les meilleurs talents disponibles tout en infusant à son effectif les compléments idoines aux pièces déjà en place.

Une équipe qui sort d’une saison à 10 victoires est confrontée à une impérieuse nécessité : ajouter du talent. Timothé Luwawu comme Furkan Korkmaz répondent à cette exigence. Le français comme le turc ont été perçus comme des potentiels lottery picks avant que leur cote ne s’érode sous l’effet de leurs velléités de rejoindre les Etats-Unis aussi rapidement que possible.

Une équipe qui vient de sélectionner Ben Simmons avait cruellement besoin de défense et de shooting, bien davantage que d’un meneur de jeu. Timothé Luwawu, de par ses prédispositions physico-athlétiques et son arsenal technique, présente le profil rare dans cette cuvée du prospect susceptible de produire un impact des deux côtés du parquet. A 18 ans, Furkan Korkmaz est probablement le pur shooteur le plus efficient de sa génération.

Tous deux engagés contractuellement avec leur club (Mega Leks et Anadolu Efes), ils disposent d’une clause de buyout qui peut leur ouvrir les portes du nouveau centre d’entraînement des 76ers dès cet été. Pour autant leur contribution immédiate aux résultats comptables de l’équipe demeurera marginale la saison prochaine.

Bryan Colangelo a échoué à remplir les objectifs qu’il s’était lui-même fixés. Incapable d’exécuter son plan ou de créer du mouvement, l’homme d’action a réalisé une draft qui inscrit encore davantage les 76ers dans l’échéancier fixé par Sam Hinkie.

En dépit de la quête de respectabilité de leur nouvelle direction, les 76ers devront de nouveau se projeter sur les candidats à la prochaine draft. Détenteurs de leur propre sélection agrémentée du droit de swap avec les Sacramento Kings – qui se sont orientés vers des talents à développer plutôt que vers des contributeurs immédiats – et toujours bénéficiaires du choix des Los Angeles Lakers, protégé top 3, les 76ers jouiront de nouvelles opportunités d’attirer un talent du standing de Joel Embiid ou de Ben Simmons.

Après une draft (involontairement) réussie, Bryan Colangelo aborde une free agency, où ses habiletés relationnelles pourront s’exprimer, auprès des agents libres qu’il convoite et de leurs représentants qu’il choie, mais aussi auprès de Nerlens Noel et Jahlil Okafor, probablement émerveillés par l’audace de leur nouveau GM.

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/29/draft-2016-quand-bryan-marche-sur-les-traces-de-sam/feed/ 0 13433
Les forces et faiblesses de Furkan Korkmaz http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-furkan-korkmaz/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-furkan-korkmaz/#respond Fri, 24 Jun 2016 20:36:10 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13312 Sélectionné avec le 26ème choix alors qu’il a longtemps été projeté comme un lottery pick, Furkan Korkmaz a, à l’instar de Timothé Luwawu, payé le prix de ses velléités de rejoindre la NBA dès cet été ainsi que le calendrier de la saison de basketball en Turquie qui l’a privé de l’opportunité de venir passer des workouts et ainsi accroître ou, a minima, stabiliser sa cote.

Coéquipier de Dario Saric à l’Anadolu Efes, l’arrière qui fêtera ses 19 ans le 24 juillet prochain, a négocié une clause de sortie estimée à 2 millions de dollars. Or, une équipe NBA n’est autorisée à contribuer qu’à la hauteur de 650 000 dollars pour tout paiement d’une clause de buyout concernant un joueur sélectionné dans le premier tour ; la partie restante devant être payée par le joueur.

En chutant au 26ème rang de l’ordre de sélection, Furkan Korkmaz a aussi vu ses émoluments, indexés sur l’échelle salariale des rookies, s’effondrer. En effet, pour sa première saison dans la Ligue, l’arrière turc ne pourra prétendre qu’à 1 231 560 dollars, quand il devra débourser 1,35 million de dollars pour se libérer de son engagement avec le club de Dario Saric. Il devra dès lors consentir à de substantiels sacrifices financiers pour rejoindre la Pennsylvanie.

Si le joueur n’a pas cherché à dissimuler ses intentions de rejoindre les Etats-Unis cet été et que Bryan Colangelo s’est montré confiant quant à la disponibilité du turc pour débuter sa carrière sous les couleurs des 76ers, l’hypothèse d’une arrivée différée du prospect sur les rives du fleuve Delaware n’est pas à exclure.

Restera alors à espérer qu’il parvienne à poursuivre son apprentissage du jeu au sein d’une équipe de l’Efes qui ne peut s’embarasser de la patience qu’implique le développement d’un joueur de l’acabit de Furkan Korkmaz, s’il se destine à évoluer sous d’autres latitudes une fois arrivé à maturité.

Les forces

 

 

Les faiblesses

 

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-furkan-korkmaz/feed/ 0 13312
Les forces et faiblesses de Timothe Luwawu http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-timothe-luwawu/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-timothe-luwawu/#respond Fri, 24 Jun 2016 18:18:51 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13315 A son arrivée en Pennsylvanie, Nerlens Noel avait manifesté l’intention de prendre le numéro 5, afin qu’on se souvienne des cinq franchises qui avaient fait l’impasse sur son talent en raison de son état de santé. Contraint d’abandonner son numéro 3 fétiche, Nerlens Noel avait dû se reporter sur le numéro 4 puisque le porteur du numéro 5, un certain Arnett Moultrie refusait de lui céder.

Sélectionné bien pus tardivement que ce qu’il escomptait, et bien décidé à donner tort aux franchises qui ont douté de lui, Timothé Luwawu ne rencontrera pas ces mêmes difficultés, le numéro 23 est disponible, au contraire du 24 qui restera la propriété exclusive de Bobby Jones et du 22, porté par Richaun Holmes.

En attendant de connaître le numéro qu’il choisira, voici ce que Timothé Luwawu peut apporter sur le parquet.

Les forces

Les faiblesses

 

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-timothe-luwawu/feed/ 0 13315
Timothé Luwawu pressé de défoncer les équipes qui ne l’ont pas sélectionné http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-presse-de-defoncer-les-equipes-qui-ne-lont-pas-selectionne/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-presse-de-defoncer-les-equipes-qui-ne-lont-pas-selectionne/#respond Fri, 24 Jun 2016 17:04:55 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13340 Pendant que certains commentaient la draft pour l’Echo des Parquets, quand d’autres suivaient à la lumière blafarde d’un streaming rétif la séance de name dropping la plus courue d’Amérique, Antoine Bancharel, collaborateur de Basket-Infos, siégeait parmi l’assistance fournie du Barclays Center.

Il fut, l’un des premiers à recueillir les impressions d’un néo-Sixer, le français Timothé Luwawu, bien décidé à faire regretter leur décision aux franchises l’ayant laissé échoir au 24ème rang de l’ordre de sélection alors qu’il avait pris place dans la « Green Room ».

Avec l’aimable autorisation de Basket-Infos, nous reproduisons ici ce court mais intense entretien.

AB : Quel est ton sentiment, moins de 5 minutes après l’annonce ?

Timothé Luwawu : Je suis content d’être là. C’est le soir de la draft… D’être drafté, c’était le plus grand soulagement de ma vie et de la soirée. Sur le moment c’est un peu dur quand tu vois les caméras partir dans les tribunes, derrière, que des équipes choisissent des arrières, des ailiers, qui sont sur ton poste et qui n’étaient pas dans la « Green Room », c’est un peu déstabilisant mais je suis resté moi même. Et quand j’ai entendu mon nom, c’était comme si j’avais été premier de la draft. C’était juste top.

AB : Comment as-tu vécu la sélection de Guershon Yabusele au 16ème pick, alors qu’il était projeté derrière toi ?

Timothé Luwawu : C’était de la fierté. J’étais trop content. Même si, comme je viens de le dire, c’est bizarre quand tu vois les caméras partir loin, mais quand j’ai vu que c’était lui qui commençait à sourire et que tout le monde commençait à être fou autour, j’étais juste trop content, j’étais fou. Et après, quand il est arrivé… c’était énorme (ils se sont notamment donné une accolade avant la fameuse montée des marches).

En fait, tu n’avais pas fait de workout avec les Sixers ?

Timothé Luwawu : Je n’avais pas fait de workout à Philadelphie non. Je viens de rencontrer le propriétaire il y a 3 minutes (celui-ci a même insisté pour faire un selfie avec lui…). Donc totale surprise.

Comment tu te vois dans cette équipe du coup ?

Timothé Luwawu : Je n’ai pas envie de dire que c’est tout bénef’, mais au moins je peux partir dans une équipe qui ne me connaît pas. Du coup je peux montrer que je suis là, que je vais travailler, que je suis prêt… Vu que c’est une équipe jeune, qui est en reconstruction, c’est parfait.

Tu as dit très clairement à toutes les équipes que tu voulais jouer de suite en NBA, et ne pas aller en Europe (une position qui lui aurait peut-être coûté des places, selon The Vertical)…

Timothé Luwawu : De toute façon, mes intentions étaient très claires cette année et pendant les derniers moments. Donc s’ils m’ont choisi c’est pour que je joue directementJ’espère que c’est le cas et de toute façon je pense que j’ai mon épingle à tirer du jeu, comme je l’ai toujours dit. Et il y a beaucoup d’équipes qui vont le regretter.

AB : C’est ce que tu t’es dit ?

Timothé Luwawu : Quand j’entendais toutes les équipes appeler d’autres joueurs, la seule chose dont j’avais envie, c’était d’être en Summer League et de les défoncer !

 

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-presse-de-defoncer-les-equipes-qui-ne-lont-pas-selectionne/feed/ 0 13340
Les forces et faiblesses de Ben Simmons http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-ben-simmons/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-ben-simmons/#respond Fri, 24 Jun 2016 16:22:51 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13319 Depuis le 24 juin à 1h33, Ben Simmons est un Sixer. Le 4 juillet, en ouverture de la Summer League d’UTAH, il arborera pour la première fois les couleurs des Philadelphia 76ers en « compétition ». D’ici-là, il s’agira de se contenter d’exhumer les highlights, de visionner les nombreux matchs universitaires disponibles en version intégrale de LSU et de consulter le scouting report vidéo de Draftexpress exposant les forces et faiblesses du nouveau visage de la franchise

Les forces

Les faiblesses

 

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/24/les-forces-et-faiblesses-de-ben-simmons/feed/ 0 13319
Revivez la Draft 2016 http://sixers-france.fr/2016/06/24/revivez-la-draft-2016/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/revivez-la-draft-2016/#respond Fri, 24 Jun 2016 15:41:35 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13328 Comme l’an passé, l’Echo des Parquets a assuré un live commenté de la draft. Comme l’an passé, Sixers-France a eu l’honneur d’être invité parmi les discutants. Comme l’an passé, une session de rattrapage est proposée à ceux qui n’ont pu assister en live à nos réactions aux décisions prises par le nouveau bureau exécutif pennsylvanien.

With the 1st pick in the 2016 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Ben Simmons

 

With the 24th pick in the 2016 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Timothe Luwawu

 

 

With the 26th pick in the 2016 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Furkan Korkmaz

Le live audio

Les 30 choix du premier tour

Choix Equipe Joueur
1Philadelphia 76ersBen Simmons
2Los Angeles LakersBrandon Ingram
3Boston CelticsJaylen Brown
4Phoenix SunsDragan Bender
5Minnesota TimberwolvesKris Dunn
6NOLA PelicansBuddy Hield
7Denver NuggetsJamal Murray
8Phoenix SunsMarquese Chriss
9Toronto RaptorsJakob Poeltl
10Milwaukee BucksThon Maker
11Oklahoma CityDonatas Sabonis
12Atlanta HawksTaurean Prince
13Sacramento KingsGeorgios Papagiannis
14Chicago BullsDenzel Valentine
15Denver NuggetsJuan Hernangomez
16Boston CelticsGuerschon Yabusele
17Memphis GrizzliesWade Baldwin
18Detroit PistonsHenry Ellenson
19Denver NuggetsMalik Beasley
20Brooklyn NetsCaris LeVert
21Atlanta HawksDeAndre Bembry
22Sacramento KingsMalachi Richardson
23Boston CelticsAnte Zizic
24Philadelphia 76ersTimothe Luwawu
25Los Angeles ClippersBrice Johnson
26Philadelphia 76ersFurkan Korkmaz
27Toronto RaptorsPape Siakam
28Sacramento KingsSkal Labissière
29San Antonio SpursDejounte Murray
30Golden State WarriorsDamian Jones

Les 30 choix du second tour

Choix Equipe Joueur
31Memphis GrizzliesDeyonta Davis
32Los Angeles LakersIvica Zubac
33NOLA PelicansCheick Diallo
34Phoenix SunsTyler Ulis
35Memphis GrizzliesRade Zagorac
36Milwaukee BucksMalcolm Brogdon
37Houston RocketsChinanu Onuaku
38Golden State WarriorsPat McCaw
39Los Angeles ClippersDavid Michineau
40Los Angeles ClippersDiamond Stone
41Orlando MagicStephen Zimmerman
42Brooklyn NetsIsaiah Whitehead
43Houston RocketsZhou Qi
44Atlanta HawksIsaiah Cordinier
45Boston CelticsDemetrius Jackson
46Dallas MavericksA.J Hammons
47Portland TrailblazersJake Layman
48Chicago BullsPaul Zipser
49Detroit PistonsMichael Gbinjie
50Indiana PacersGeorges Niang
51Boston CelticsBen Bentil
52UTAH JazzJoel Bolomboy
53Denver NuggetsPetr Cornelie
54Cleveland CavaliersKay Felder
55UTAH JazzMarcus Paige
56OKC ThunderDaniel Hamilton
57Memphis GrizzliesWang Zhelin
58Boston CelticsAbdel Nader
59Sacramento KingsIsaiah Cousins
60UTAH JazzTyrone Wallace

Le bilan des acquisitions / cessions des 30 franchises

LogoEquipeArrivéesDéparts
Atlanta HawksTaurean Prince (#12)
DeAndre Bembry (#21)
cash
Wizards (#44)
Jeff Teague
Key Felder (#54)
Boston CelticsJaylen Brown (#3)
Guerschon Yabusele (#16)
Ante Zizic (#23)
Choix du 1er tour 2019 des Clippers
Demetrius Jackson (#45)
Ben Bentil (#51)
Abdel Nader (#58)
Brooklyn NetsCaris LeVert (#20)
Isaiah Whitehead (#42)
Choix du 2nd tour
Thaddeus Young
Marcus Paige (#55)
Charlotte HornetsMarco BelinelliMalachi Richardson (#22)
Chicago BullsDenzel Valentine (#14)
Paul Zipser (#48)
Cleveland CavaliersKey Felder (#54)cash
Dallas MavericksA.J Hammons (#46)
Denver NuggetsJamal Murray (#7)
Juan Hernangomez (#15)
Malik Beasley (#19)
Petr Cornelie (#53)
Daniel Hamilton (#56)
Detroit PistonsHenry Ellenson (#18)
Michael Gbinjie (#49)
Golden State WarriorsDamian Jones (#30)
Pat McCaw (#38)
cash
Houston RocketsChinanu Onuaku (#37)
Zhou Qi (#43)
Indiana PacersJeff Teague
Thaddeus Young
Georges Niang (#50)
George Hill
Caris LeVert (#20)
Los Angeles ClippersBrice Johnson (#25)
David Michineau (#39)
Damiond Stone (#40)
Cheick Diallo (#33)
Los Angeles LakersBrandon Ingram (#2)
Ivica Zubac (#32)
Memphis GrizzliesWade Baldwin (#17)
Deyonta Davis (#31)
Rade Zagorac (#35)
Wang Zhelin (#57)
Choix du 1er tour 2019 des Clippers
Miami Heat
Milwaukee BucksThon Maker (#10)
Malcolm Brogdon (#36)
Cash
Pat McCaw (#38)
Minnesota TimberwolvesKris Dunn (#5)
New Orleans PelicansBuddy Hield (#6)
Cheick Diallo (#33)
David Michineau (#39)
Diamond Stone (#40)
New York Knicks
Oklahoma City ThunderDonatas Sabonis (#11)
Orlando MagicSerge Ibaka
Stephen Zimmerman (#41)
Choix du 2nd tour 2019 Blazers
cash
Victor Oladipo
Ersan Ilyasova
Donatas Sabonis (#11)
Jake Layman (#47)
Philadelphia 76ersBen Simmons (#1)
Timothe Luwawu (#24)
Furkan Korkmaz (#26)
Phoenix SunsDragan Bender (#4)
Marquese Chriss (#8)
Tyler Ulis (#34)
Georgios Papagiannis (#13)
Skal Labissiere (#28)
Bogdan Bogdanovic
Portland TrailblazersJake Layman (#47)choix du second tour 2019 Blazers
cash
Sacramento KingsGeorgios Papagiannis (#13)
Malachi Richardson (#22)
Skal Labissiere (#28)
Bogdan Bogdanovic
Isaiah Cousins (#59)
Marco Belinelli
Marquese Chriss (#8)
San Antonio SpursDejounte Murray (#29)
Toronto RaptorsJakob Poeltl (#9)
(#27)
UTAH JazzGeorge Hill
Cash
Joel Bolomboy (#52)
Marcus Paige (#55)
Tyrone Wallace (#60)
Taurean Prince (#12)
Isaiah Whitehead (#42)
Washington Wizards
]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/24/revivez-la-draft-2016/feed/ 0 13328
Timothe Luwawu et Furkan Korkmaz sélectionnés avec les 24ème choix et 26ème choix http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-selectionne-avec-le-24eme-choix/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-selectionne-avec-le-24eme-choix/#respond Fri, 24 Jun 2016 02:24:20 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13296 Incapables de conclure un échange pour monter dans l’ordre de sélection, n’ayant pas trouvé d’écho favorable à leurs propositions démentielles (Nerlens Noel, Robert Covington, choix 24 et choix 26) transmises aux Celtics pour le choix n°3 et aux Timberwolves pour le choix n°5, les Philadelphia 76ers ont finalement utilisé leurs choix n°24 et n°26 pour sélectionner ce qui s’apparentait alors aux deux meilleurs joueurs disponibles, le français Timothe Luwawu et le turc Furkan Korkmaz.

]]> http://sixers-france.fr/2016/06/24/timothe-luwawu-selectionne-avec-le-24eme-choix/feed/ 0 13296 Ben Simmons est un Sixers http://sixers-france.fr/2016/06/24/ben-simmons-est-un-sixers/ http://sixers-france.fr/2016/06/24/ben-simmons-est-un-sixers/#respond Thu, 23 Jun 2016 23:38:37 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13262 Comme attendu, Ben Simmons a été le premier le joueur appelé à rejoindre Adam Silver sur la scène du Barclays Center.

Ben Simmons est un Sixer.

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/24/ben-simmons-est-un-sixers/feed/ 0 13262
Les Sixers ont-ils besoin d’un meneur de jeu? http://sixers-france.fr/2016/06/23/les-sixers-ont-ils-besoin-dun-meneur-de-jeu/ http://sixers-france.fr/2016/06/23/les-sixers-ont-ils-besoin-dun-meneur-de-jeu/#respond Thu, 23 Jun 2016 20:48:51 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13254 La surréaction à une saison calamiteuse est assurément le danger le plus imminent qui guette les 76ers lors de cette intersaison. Surcompenser les lacunes évidentes du roster de l’année passée assurera probablement aussitôt un regain de compétitivité sur le parquet mais en posant la focale sur les besoins immédiats, le bureau exécutif prend le risque de perdre de vue l’horizon de ce processus entamé il y a désormais trois ans.

En décembre dernier, afin de mettre un terme à leur exécrable série de revers, les Philadelphia 76ers avaient besoin d’un meneur de jeu, susceptible de gérer le rythme et d’organiser une équipe qui manquait de repères en raison du turnover permanent au sein de l’effectif et aux blessures qui ont largement contribué à ternir la situation des ouailles de Brett Brown.

Les 76ers avaient cruellement besoin d’un meneur pour rendre moins indigeste la cohabitation de Nerlens Noel et de Jahlil Okafor dans la raquette. Les 76ers auraient largement bénéficié des habiletés d’un meneur de jeu expérimenté, capable d’abreuver Jahlil Okafor au poste bas en réalisant les entry-pass que peinaient à exécuter T.J McConnell, lors de ses débuts, et Isaiah Canaan, tout en distillant les alley-oop pour Nerlens Noel.

L’attaque des 76ers aurait gagné en fluidité si un meneur de jeu avait été capable de servir idéalement Jahlil Okafor tout en profitant des prises à deux de ce dernier pour sanctionner la défense sur un catch & shoot à longue distance.

Kendall Marshall était supposé être ce joueur. Malheureusement, l’ancien de North Carolina n’a jamais semblé être en mesure de retrouver une condition physique en rapport avec son statut de basketteur professionnel.

A lire : Kendall Marshall au secours de Jahlil Okafor et de l’attaque des 76ers ?

Idéal type de la surréaction des 76ers à leurs difficultés (oserai-je dire passagères ?), le recrutement d’Ish Smith a produit des effets aussi salvateurs sur le court terme que désastreux à plus longue échéance.

A l’époque, les difficultés des Philadelphia 76ers s’exprimaient à maints égards  dont deux pouvaient trouver leur origine dans les lacunes à la mène. Collectivement, les hommes de Brett Brown ne parvenaient pas à glaner des succès sur le parquet quand Kobe Bryant ne le foulait pas simultanément. Le développement de Jahlil Okafor, remarquable au scoring sur isolation, semblait entravé par la présence de Nerlens Noel à ses côtés et de l’absence d’un meneur capable de le servir idéalement.

Le recrutement d’Ish Smith et son contrat expirant contre les choix du second tour de Denver (2016) et des Sixers (2017) a certes permis aux 76ers de glaner quelques précieux succès et d’afficher un niveau collectif moins indigent mais il n’a nullement contribué à la mise en exergue d’un Jahlil Okafor qui ne pouvait profiter de l’habileté principale du meneur de poche, à savoir se rendre dans la raquette, puisqu’il occupait déjà ledit espace. Tous deux ayant besoin de la gonfle entre les mains afin d’exploiter leur répertoire, Jahlil Okafor ne pouvait profiter du jeu sans ballon, cruellement pauvre de Smith.

La volonté absolue d’éviter une saison historiquement mauvaise a participé de la préférence accordée à la cohabitation entre Ish Smith et Nerlens Noel au détriment d’un Jahlil Okafor, pas encore prêt à peser sur les résultats comptables de son équipe mais au potentiel de superstar plus affirmé que celui de son partenaire.

A l’approche de la draft et d’une intersaison où les Sixers jouiront d’une colossale marge de manœuvre salariale, la quête d’un meneur de jeu expérimenté est de nouveau présentée comme un enjeu structurant de l’été.

Keith Pompey, en tête, les insiders n’ont de cesse de répéter cette ritournelle qui ne produit portant peu de sens dans le cadre du plan ici développé (ndlr : ceci constitue une partie du #JoueLaCommeDiLéo qui, en raison de la disponibilité médiatique de Bryan Colangelo, n’a pu être publié en temps voulu. Ainsi, dans ce texte, il est considéré que Ben Simmons sera le choix des 76ers). Les Philadelphia 76ers ayant jeté leur dévolu sur Ben Simmons avec le premier choix de la draft, la position de meneur de jeu devient probablement celle où les besoins sont les moins prégnants et les moins urgents.

Forts des qualités de playmaking de Ben Simmons, les Sixers n’ont plus l’impérieuse nécessité d’acquérir cette année un meneur de jeu de très haut standing.

Si Ben Simmons est le meilleur prospect de cette cuvée, c’est en raison de ses aptitudes à créer, balle en main, pour lui-même et ses partenaires. Il convient donc de lui confier la balle autant que possible.

S’il ne sera pas le seul porteur de balle et qu’il ne l’était d’ailleurs pas à LSU, la maximisation de ses qualités et l’optimisation de son développement passe probablement par le statut de premier créateur.

Ainsi, la présence de l’australien dans l’effectif confère une flexibilité nouvelle aux 76ers. Loin d’avoir besoin d’un meneur de jeu de type Jeff Teague, ils peuvent au contraire se contenter de rapatrier en Pennsylvanie un meneur de second rang.

En tout état de cause, la présence de Ben Simmons, devrait conduire les 76ers à saisir les opportunités qui se présenteraient plutôt qu’à chercher à acquérir activement un meneur de jeu cet été.

Le processus de reconstruction suivant son cours, la composition de la classe de draft 2017 ne peut être ignorée. Avec leur propre sélection agrémentée du droit de swap avec les Kings et du choix des Los Angeles Lakers, les Philadelphia 76ers se retrouveront en juin prochain, en position de choisir un meneur de jeu parmi Markelle Fultz, Frank Ntilikina, Dennis Smith, De’Aron Fox, Lonzo Ball, Malik Monk sans compter les prospects qui suivront une trajectoire analogue à celle de D’Angelo Russell.

Il ne s’agit pas d’identifier les besoins par rapport à l’effectif qui vient de disputer la dernière saison mais en fonction des pierres angulaires de l’effectif que présentera Philadelphia, lors du prochain exercice. Avec Ben Simmons, les besoins, quel que soit la position, peuvent se résumer en deux mots : shooting et défense.

Quel profil à la mène ?

En l’espèce, en conférant à Ben Simmons, une large responsabilité à la création, les 76ers s’offrent de la flexibilité quant au profil du « meneur » recherché. La présence de Ben Simmons permet ainsi de considérer des candidats qui ne se distinguent pas particulièrement par leur playmaking, lacune d’ordinaire rédhibitoire.

La gestion de la mène étant essentiellement confiée à Ben Simmons, le poste 1 qui évoluera sur le parquet au côté de l’australien verra ses responsabilités à la création être limitées, la focale devant donc être posée sur son jeu sans ballon et son aptitude à étirer les défenses par sa fiabilité longue distance et sur sa défense sur les porteurs de balle adverses les plus vifs. A cet égard, Ben Simmons permet de cibler des postes 1 plus grands, capables de défendre plusieurs positions, ce qui est difficile d’exiger d’un meneur de jeu déjà éprouvé physiquement par la gestion constante de la gonfle.

Loin de contraindre les 76ers à des mouvements qui auraient été dispensables avec une sélection de Brandon Ingram lors du premier choix de la draft – la présence d’un point-forward ne rend pas plus surnuméraire la présence de trois pivots, qui ont besoin d’évoluer près du cercle pour maximiser leurs talents que celle d’un ailier-shooteur – le recrutement de Ben Simmons confère un avantage comparatif aux 76ers, celui de la possibilité de composer un effectif compétitif avec un simple role player au « poste 1 ».

De fait, il n’est nul besoin de se montrer pro-actif pour acquérir un meneur de jeu tel qu’envisageait de le faire Bryan Colangelo avec Jeff Teague.

A lire : Bryan Colangelo prêt à échanger Nerlens Noel, Nik Stauskas et Robert Covington pour Jeff Teague.

Malgré tout, Bryan Colangelo semble plus que jamais enclin à échanger Nerlens Noel et/ou Jahlil Okafor afin de sécuriser l’acquisition d’une nouvelle sélection dans le top 8 avec une large inclinaison pour le troisième choix, qui serait utilisé pour sélectionner Kris Dunn ?

Les Sixers ont-ils besoin de Kris Dunn ?

Kris Dunn est un des meilleurs athlètes de cette cuvée et représente un des rares joueurs qui se projette comme un talent susceptible d’exceller des deux côtés du parquet. A cet égard, il s’établit, à mes yeux, comme le quatrième meilleur prospect derrière Ben Simmons, Brandon Ingram et Dragan Bender.

Dépeint par certains comme un « late bloomer », il a effectivement explosé sur le tard en raison de blessures qui l’ont privé de l’essentiel de ses deux premières saisons universitaires. Pour autant, à son arrivée sur le campus de Providence, Kris Dunn n’avait pas échappé à la vigilance des scouts qui l’érigeaient en 20ème position du classement RSCI qui hiérarchise les meilleurs talents lycéens.

A 6’4’25 pieds et présentant une envergure de 9’5 pieds, Kris Dunn dispose d’attributs physico-athlétiques qui lui confèrent une appréciable polyvalence défensive. Plus grand qu’un Jamal Murray qui se destine à une carrière au poste deux, il jouit d’une excellente vitesse de déplacement latéral, d’une bonne lecture du jeu et s’il a trop souvent tendance à surjouer l’interception, ses instincts défensifs en font un intercepteur redoutable.

Chaque turnover forcé par sa défense fournit une opportunité de l’autre côté du parquet. Son potentiel athlétique s’exprime parfaitement sur transition, où sa combinaison de vitesse, aptitude à changer de direction, et de puissance lui permet de conclure au cercle avec aisance. Cette saison, il tournait à 63% de réussite dont 40% de paniers non assistés, ce qui démontre sa capacité à se créer ses propres opportunités au scoring.

Néanmoins, le registre de Dunn ne se résume pas à ses qualités de slasher. Le meneur de 22 ans est à l’aise sur pick and roll où sa lecture du jeu et sa qualité de passe l’autorise à délivrer des offrandes dans les petits espaces aux big mens qui coupent.

Pour autant, sa prise de décision demeure trop régulièrement contestable. S’il a réduit le volume de ses pertes de balle (3,5 cette année contre 4,2 l’an passé) notamment grâce à un plus grand partage des responsabilités à la création, son TOV% qui avoisine les 20% demeure inquiétant. Et ce, en dépit du spacing guère reluisant proposé par Providence.

Le rythme sur lequel évolue Kris Dunn en fait une menace permanente, sur transition, pour l’équipe adverse mais s’avère tout aussi périlleux pour ses coéquipiers. Sur transition, son ratio passes/pertes de balle de 2,1 est acceptable, en revanche son 1.7 sur demi-terrain interpelle.

La grande qualité de Kris Dunn est aussi sa principale faille : générer des pertes de balle.

La sélection de tirs du meneur alimente également les réserves quant à l’efficience de sa prise de décision. Si le spacing proposé par Providence n’était pas idéal, Kris Dunn s’appuie trop largement sur un mid-range pourtant peu efficace.

Certes, la puissance de feu limitée de son équipe le contraignait à prendre certains mauvais tirs mais les situations où Kris Dunn prenait la décision de tenter sa chance en début de possession n’étaient pas rares.

Sa sélection de tirs perfectible n’est pas éclipsée par la progression de ses pourcentages. Tout au long de sa carrière universitaire, il s’est montré plus adroit à longue distance, passant de 28,7% à 37,2% lors de son ultime exercice universitaire. Les pourcentages de Kris Dunn ne semblent pas refléter son aisance dans l’exercice, si son 37,2% apparaît prometteur, il n’en reste pas moins un artilleur peu régulier, capable de régler la mire comme de manquer totalement sa cible.

A 22 ans, sa capacité à maintenir ca progression interpelle d’autant plus que ses blessures à l’épaule l’ont contrait à procéder à des ajustements de sa mécanique Kris Dunn et privé de très longues séances d’entraînement. A maints égards, Kris Dunn est un plus jeune joueur que ne l’indique son passeport.

 

Incontestablement, par sa polyvalence défensive, Kris Dunn présenterait le profil idoine pour soutenir Ben Simmons et placer sous l’éteignoir le porteur de balle adverse. Par ailleurs, sa faculté à générer des pertes de balle sublimant ses habiletés sur transition, sa coexistence avec Ben Simmons dans ce registre s’avérerait redoutable.

Les deux joueurs devront toutefois porter une attention plus saillante à ce qui se passe sur le parquet loin de la balle et moins compter sur leurs instincts pour réaliser des actions d’éclats au risque de délaisser les rotations et les aides défensives.

En attaque, Ben Simmons requiérant une part substantielle des responsabilités à la création, il s’agira de l’entourer de knock-down shooters. En l’état, Kris Dunn ne satisfait pas à cette exigence.

Peut-il parvenir à s’établir comme un spécialiste du catch and shoot ?

Est-il capable de contribuer suffisamment dans d’autres secteurs pour dissiper les effets de cette lacune ?

Jusqu’à présent, Kris Dunn a monopolisait la gonfle. Et c’est dans ce registre qu’il s’est établi comme un des meilleurs prospects de cette cuvée. A minima, sa cohabitation avec Ben Simmons restreindra son utilisation, balle en main.

En alignant Ben Simmons et Kris Dunn dans le même cinq, les 76ers devraient une nouvelle fois, choisir quel prospect mettre dans les meilleures dispositions et quel prospect devra consentir à une utilisation non optimale. Si Kris Dunn est un prospect intriguant, ce n’est pas ce joueur que vous draftez si vous escomptez l’utiliser au côté d’un manieur de ballon dominant.

Ceci étant dit, si les doutes qui pèsent sur le potentiel de shooteur de Dunn, entravent sa complémentarité avec Joel Embiid, Jahlil Okafor ou Nerlens Noel, ses aptitudes sur pick and roll et son appétence pour servir des big men au cercle devraient contribuer à actualiser régulièrement la table de marque. Sans compter que la dissuasion défensive de Joel Embiid ou Nerlens Noel, le soulagerait de ce côté du parquet, lui permettant de disposer de davantage d’influx sur les phases offensives.

Si Bryan Colangelo est réellement décidé à acquérir le troisième choix en cédant Nerlens Noel, et que Dragan Bender n’est pas considéré, Kris Dunn est certainement une cible acceptable mais bien loin d’être optimale.

En l’occurrence échanger Nerlens Noel pour Kris Dunn ne règlerait pas le problème d’embouteillage à l’intérieur, Jahlil Okafor semblant toujours aussi peu complémentaire de Ben Simmons et de Joel Embiid.

Bryan Colangelo essaiera-t-il alors d’échanger Jahlil Okafor en comptant reposer sur un rookie qui sort de deux saisons blanches et autant d’opérations du pied au poste de pivot ? Le fera-t-il pour associer deux top prospects qui ont besoin d’avoir la gonfle en main pour maximiser leurs qualités ?

 

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/23/les-sixers-ont-ils-besoin-dun-meneur-de-jeu/feed/ 0 13254
Vers un transfert du 3e choix… retardé? http://sixers-france.fr/2016/06/23/vers-un-transfert-du-3e-choix-retarde/ http://sixers-france.fr/2016/06/23/vers-un-transfert-du-3e-choix-retarde/#respond Thu, 23 Jun 2016 18:57:21 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=13246 A environ quatre heures du début des hostilités, le nom du troisième appelé par Adam Silver semble se préciser.

Le meneur senior Kris Dunn issu de Providence apparaît en effet le candidat le plus crédible. Apparemment ciblé par Philadelphie, il serait considéré par une majorité de franchises comme la meilleure sélection derrière Ben Simmons et Brandon Ingram, dont certaines se renseignent auprès du détenteur du pick, Danny Ainge, au moment d’écrire ces lignes.

Enfin, ce dernier serait enclin à s’attacher les services du jeune homme en cas de conservation du choix selon les rumeurs en cours.

Faut-il y voir une volonté authentique… ou un écran de fumée?

Alors que la cérémonie approche et scellera le destin sportif de nombre de formations, les fuites des insiders pourraient correspondre à un plan de bataille du General Manager des Celtics.

Face à des offres, semble-t-il, moins généreuses qu’escomptées, Danny cherche habilement à maximiser les contreparties à soutirer au camp du Man of Action, Bryan Colangelo, et de son Papa.

Dans cette perspective, Ainge pourrait agir à la manière d’un de ses homologues il y a quelques années, Lebron James. En répandant la rumeur selon laquelle il est tout disposé à accueillir Kris Dunn, parmi ses ouailles, le GM de Boston se ménage la possibilité de mener une guerre d’usure si les premiers éclats de cette nuit n’aboutissent pas à une victoire retentissante de la maison verte.

Ainsi, le dirigeant des Cavaliers avait pu échanger un Andrew Wiggins pické en première position par son prédécesseur avant sa prise de fonction dans les strates décisionnelles contre un Kevin Love pour que Cleveland devienne compétitif immédiatement.

De même, Danny Ainge, capable d’aligner Dunn dans son cinq, pourrait jouer la montre en gardant la main sur le joueur convoité par les Colangelos afin de continuer à négocier en brandissant la menace de le conserver parmi les siens.

Reste à savoir ce qu’il en est des velléités réelles de la boutique Colangelo père et fils, dont un des séides dispersait il y a peu avec une colossale finesse que Jamal Murray devait être inclus dans le débat autour du premier choix, dont l’identité fut connue du bureau dès la loterie…

]]>
http://sixers-france.fr/2016/06/23/vers-un-transfert-du-3e-choix-retarde/feed/ 0 13246