Draft 2015 – Sixers-France http://sixers-france.fr Toute l'actualité des Philadelphia 76ers Wed, 06 Dec 2017 20:26:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.7 136636319 [Podcast] – Bilan de la draft 2015 http://sixers-france.fr/2015/07/17/podcast-bilan-de-la-draft-2015/ http://sixers-france.fr/2015/07/17/podcast-bilan-de-la-draft-2015/#comments Fri, 17 Jul 2015 21:52:56 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=8324 Comme convenu, après un premier opus préalable à la grande cérémonie du 25 juin, Anthony, Sylvain (@Tortuga76ers), Thibaut (@Gajs_ds) et Williams (@amaru93) se sont retrouvés pour vous offrir un succinct bilan des choix orchestrés par Sam Hinkie lors de la draft.

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Qui es-tu JP Tokoto? http://sixers-france.fr/2015/07/09/qui-es-tu-jp-tokoto/ http://sixers-france.fr/2015/07/09/qui-es-tu-jp-tokoto/#respond Thu, 09 Jul 2015 21:52:23 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=8128 Avant de jeter leur dévolu sur un Luka Mitrovic en partance pour la Californie avec la dernière sélection de la dernière édition de la Draft, Sam Hinkie s’était octroyé les services de l’arrière-ailier JP Tokoto avec le choix 58. Présenté avec les honneurs aux côtés de Richaun Holmes et Jahlil Okafor lors de la traditionnelle conférence de presse introduisant les nouveaux rookies, le jeune homme participe actuellement à la ligue d’été du Jazz dans l’optique de se ménager une place dans la collection Automne-Hiver proposée par l’équipe dirigeante de Philadelphie.

 

Un départ contesté

 

L’annonce de l’inscription à la Draft du transfuge de North Carolina n’a pas brillé par sa discrétion. Prenant de court la majorité des observateurs, la décision a surpris dans la mesure où beaucoup considéraient la dernière année du cursus indispensable à JP Tokoto avant d’affronter le monde professionnel.

Son entraineur lui a d’ailleurs notifié qu’il pensait que sa décision de partir de l’université n’était « pas la chose la plus intelligente », quand bien même il finit par lui apporter son soutien une fois la décision actée. Sans vouloir dénigrer le joueur, un tel scénario s’était produit à l’identique en 2013 lorsque l’arrière titulaire Reggie Bullock avait candidaté à une entrée en NBA malgré les déclarations d’un entraineur qui ne le croyait pas prêt. Certes deux profils très différents, le début de carrière compliqué du dernier cité conforte la position de Roy Williams.

Pis encore, le Tar Heel a dévoilé ses motivations à Yahoo Sports, faisant grincer quelques dents au passage :

 « J’ai le sentiment que je peux être un joueur bien plus complet, plus qu’un simple joueur défensif qui dunke de manière occasionnelle. Je sais que je peux faire bien plus (à terme), mais je ne suis pas sûr que l’on me pousse à devenir beaucoup plus que cela à l’université. »

Ces explications, pleines de bonne foi, auraient pu ternir la réputation d’une institution qui poursuit de ses assiduités le lycéen très prisé Brandon Ingram, comme un symbole de l’incompréhension qui a souvent régné entre le prospect et son coach.

JP Tokoto pose ses valises sur le campus de Chapel Hill à l’été 2012 tandis que son entraineur légendaire s’apprête à reconfigurer ses rotations. Avec le départ de ses meilleurs éléments lors de la Draft, Harrison Barnes, John Henson, Kendall Marshall et Tyler Zeller, ne subsistent parmi les cadres que Reggie Bullock et James McAdoo, soient probablement les deux joueurs les moins doués du cœur de l’équipe.

L’exode massif doit être compensé par une campagne de recrutement saluée par les recruteurs. L’absence de prospects classés cinq étoiles par les agences spécialisées se fait sentir mais le meneur Marcus Paige, ainsi que les intérieurs Brice Johnson et Joel Berry dans une moindre mesure, peuvent tous se targuer d’un statut d’espoir quatre étoiles. Considéré comme membre de la même catégorie, Tokoto n’est en revanche considéré comme étant le 70ème lycéen du pays par ESPN à la fin du processus de recrutement, derrière ses nouveaux coéquipiers, signe que les rênes de l’équipe reviendrairnt plutôt à Paige.

Cet été 2012 marque le début du déclin, pour ne pas dire de la déchéance, de l’université rendu notamment célèbre par Michael Jordan. Depuis lors, en plus de ne parvenir à accrocher de bons résultats, North Carolina s’est montré incompétente à fournir le moindre lottery pick à la NBA, pas plus qu’à attirer de nouveaux gros talents en provenance du lycée susceptibles de remonter la pente. Malgré les progrès d’un Kennedy Meeks en pivot, les faits d’armes de Justin Jackson et Theo Pinson Jr, lycéens cotés et concurrents directs du junior sur les postes 2 et 3, ont été des plus humbles.

C’est dans ce contexte de crise que JP Tokoto évolue lors des trois dernières saisons. Après une première campagne qui le vit se contenter de miettes (8 minutes de moyenne par match), l’arrière-ailier a enfilé un nouvel habit de titulaire au cours de sa saison de sophomore et qu’il n’a abandonné que le temps de quelques matchs lors de son année de junior achevée il y a trois mois. Sa dernière saison sur le campus à 8,3 points ; 5,6 rebonds et 4,2 passes décisives paraît assez terne au point d’inciter certains observateurs à affirmer qu’il y avait régressé.

A ce titre, sa performance du 18 février dernier laisse un goût d’inachevé à sa carrière universitaire. Au cours du derby le plus célèbre de la NCAA, la piteuse équipe de North Carolina a failli réaliser un upset à domicile face au rival Duke, futur champion, pour un score final de 92 à 90.

La performance de Jean-Pierre? 18 points, 8 rebonds, 7 passes décisives, 3 interceptions et 2 contres.

Le joueur s’est en plus permis d’écraser deux dunks ravageurs pour la beauté du spectacle au cours de cette rencontre sous haute tension.

Engoncé dans un système de jeu trop rigide qui le cantonnait à un rôle de figuration aux côtés d’un shooteur prolifique en la personne du meneur Marcus Paige, le Tar Heel a peiné à faire preuve de constance tout au long de ces deux dernières années. Sans que les tensions n’apparaissent au grand jour, JP Tokoto a pu se calfeutrer par périodes, quitte à complètement déjouer quelques minutes sur le parquet en cherchant à échapper aux impératifs de l’architecture façonnée par Roy Williams.

Si ses déclarations abondent dans ce sens, elles ne doivent pas occulter la responsabilité propre de Tokoto.

Ainsi, un ancien élève de l’entraîneur renommé a déclaré, sous le sceau de l’anonymat, que, tandis que les constats de Tokoto sur la difficulté à transcender le rôle confié étaient fondés, il lui revenait également de mettre à profit ses étés pour améliorer son jeu et justifier un accroissement de ses responsabilités.

 

Un prospect inabouti

 

A 21 ans – il soufflera ses 22 bougies en fin d’année -, JP Tokoto reste un projet dont les fruits ne pourront être récoltés qu’après avoir mûris.

Au premier rang de ses atouts figurent ses prédispositions au métier de basketteur professionnel. Mesuré à près de deux mètres, l’arrière-ailier compte sur un solide premier pas et une détente impressionnante.

L’ancien élève de Roy Williams allie à l’explosivité une vitesse latérale plus qu’intéressante.

Pour parachever la parfaite panoplie du potentiel stoppeur défensif, Tokoto possède une excellente envergure grâce à de longs segments idéaux pour gêner l’opposant direct.

Le garçon ne se résume pourtant pas à un athlète sur le parquet. Son intelligence de jeu est susceptible d’illuminer le parquet par séquences. Ce QI basket se révèle précieux lorsqu’il s’agit de mettre en valeur ses partenaires à l’aide de passes souvent inspirées. La qualité de ces dernières tient également place parmi ses mérites saillants.

Enfin, il a démontré ses compétences au rebond, offensif comme défensif, capacités transposables au niveau supérieur.

Dans le même temps, l’ancien étudiant ne manque pas de lacunes.

En effet, pour s’imposer comme une rotation crédible en NBA sur la durée, le prospect a l’impératif de devenir l’excellent défenseur qu’il n’est pas à l’heure actuelle. Bien qu’il affiche des qualités non négligeables dans ce secteur du jeu, le Tar Heel tend parfois à se faire surprendre par des écrans ou à perdre de vue son adversaire direct.

Sauf à atteindre le niveau de Tony Allen dans ce qui sera sans doute son gagne-pain, le joueur devra également se doter d’un tir longue-distance correct pour assumer les tâches communes réservées aux basketteurs qui remplissent une fonction déterminée.

L’intéressé le sait mieux que quiconque, comme l’attestent ses déclarations à Yahoo Sports lors du processus pré-Draft :

« Je sais que mon tir doit être amélioré, j’y travaille actuellement, et poursuivrai dans cette voie. Mon tir est un élément qui fait de moi un second tour, mais je suis déterminé à en améliorer la forme et la portée. »

Les cas de Jerami Grant et de Kawhi Leonard font figure de précédents mais demeurent des exemples exceptionnels de progression fulgurante le temps d’un été. Les prébendes d’Hollis Thompson, Nik Stauskas et Robert Covington ne seront vraisemblablement pas menacées.

Néanmoins, ses performances lors du NBA Combine de Chicago signalent une bonne dynamique.

Plus généralement, Jean-Pierre ne s’est absolument pas établi comme un scoreur. Dépourvu de jump-shot, il souffre en prime d’un dribble mal assuré.

Ce dernier le condamne à une double peine : d’une part, toute pénétration pour finir au cercle avec explosivité sera rendue exceptionnellement ardue par cette carence, de l’autre, ses ambitions de second créateur du jeu en relais du meneur, légitimes au regard de sa qualité de passe et de sa vision du jeu, s’en trouvent contrariées.

Enfin, le prospect s’est rendu coupable d’une moyenne de 5 pertes de balle par match au cours de la saison passée. Toutefois, en sus des défauts déjà évoqués, il jouit, selon nous, du bénéfice du doute sur ce point eu égard à sa situation à Chapel Hill précédemment dépeinte. Son inconstance et sa sélection de tirs discutable à quelques occasions précises de la saison répondent à la même analyse.

Quel avenir pour JP Tokoto aux Sixers ?

 

Compte-tenu de la situation floue dans laquelle se situe la franchise vis-à-vis de son échéancier – Philadelphie tient-elle ou non sa superstar ? –, la patience demeure la première vertu de l’organisation de Pennsylvanie.

En outre, le parcours du jeune homme laisse à penser que son état d’esprit se marrie parfaitement avec le programme d’optimisation des talents mis en place par Philly.

Cependant, les places paraissent particulièrement chères à ce stade du processus pour un choix n°58 de Draft. Outre la concurrence aux postes 2 et 3 des jeunes JaKarr Sampson, Hollis Thompson, Jerami Grant, Nik Stauskas, voire Robert Covington, et des vétérans Richard Mbah A Moute et Jason Richardson, il n’est pas inenvisageable de voir Philadelphie opter pour un effectif « déséquilibré », c’est-à-dire un groupe qui ne présenterait pas trois joueurs à chaque poste. En effet, Pierre Jackson, TJ McConnell, Ish Smith et Tony Wroten candidatent tous à la fonction de meneur, tandis que la renommée du secteur intérieur de la formation dépasse la frontière, constat plus évident encore en cas de maintien des vétérans fraichement arrivés Jason Thompson et Carl Landry.

Dans ces conditions, Tokoto peut-il rivaliser aujourd’hui avec des gâchettes établies ou des phénomènes athlétiques plus jeunes que lui ?

Il est permis d’en douter.

De plus, le signer cet été et devoir le couper lors de la prochaine intersaison suite à la Draft 2016 ne serait pas nécessairement pertinent puisqu’un tel scénario conduirait l’organisation à perdre les droits sur l’ex-étudiant, et ce tandis que sa maturation risque de s’échelonner sur plus d’une saison.

S’il n’est pas retenu parmi les hommes de Brett Brown l’an prochain, la D-League reste une option.

Toutefois, en dépit de l’investissement fourni par l’organisation dans le développement de ses jeunes espoirs, un plan de carrière sur le Vieux Continent s’avèrerait probablement plus sensé.

Les formations européennes n’ont pas vocation à former les futurs bataillons de la ligue états-unienne donc un contrat sur plusieurs saisons inciterait l’équipe sollicitée à plancher sur l’amélioration des talents du joueur dès la première année pour en tirer profit lors des campagnes suivantes.

JP Tokoto suivrait alors l’itinéraire de l’ex Ohio State Buckeye, ailier au profil tout à fait différent, passé par Nanterre avant de rejoindre Barcelone sur les recommandations des Spurs qui l’ont sélectionné en 2013… au pick 58 !

Rigueur défensive et adresse longue distance semblent de surcroît des aires de progression familières aux différentes écoles qui sévissent outre-Atlantique.

Outre ces deux pré-requis à une carrière pérenne en NBA pour le néo-professionnel, l’occasion lui serait donné de hausser sa maitrise du dribble de plusieurs degrés. Secteur du jeu dont l’expertise n’est pas nécessairement la plus aisée à pousser au firmament, un contrôle du ballon de niveau supérieur positionnerait le prospect en alternative viable comme second créateur. La qualité de ses services auprès d’une équipe NBA atteindrait par ce biais une toute autre dimension.

Armé de plusieurs exercices en Europe, l’arrière-ailier pourrait frapper à la porte de Sixers dont l’effectif se serait stabilisé, ou leur profiter au moyen d’un échange d’une valeur marchande désormais maximisée.

Pour qu’un tel scénario se réalise, il faudrait cependant que le partenaire soit choisi avec minutie pour que ne se répète l’expérience de North Carolina. L’entrave d’un nouveau coach peu attentif enrayerait la progression de JP Tokoto, réduisant à néant les gains à tirer du modeste choix n°58 de la Draft 2015.

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Qui es-tu Richaun Holmes ? http://sixers-france.fr/2015/07/01/qui-es-tu-richaun-holmes/ http://sixers-france.fr/2015/07/01/qui-es-tu-richaun-holmes/#comments Wed, 01 Jul 2015 18:44:25 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=8001 Après avoir cédé leur 35ème choix, utilisé pour sélectionner Guillermo Hernangomez, les 76ers ont jeté leur dévolu sur un prospect au patronyme peu reluisant avec leur 37ème choix, Richaun Holmes, issu du modeste programme de Bowling Green.

Qui est réellement ce prospect dont les échos de ses exploits ne nous parvenaient qu’avec parcimonie avant le tournoi Portsmouth où sont conviés les seniors avides de mettre en exergue leurs talents afin de s’offrir une carrière professionnelle dans le basketball, quand tant de leurs homologues devront retourner sur le marché du travail sans le statut d’athlète de haut niveau?

Issu du second tour, Richaun Holmes n’est certainement le prospect le plus original lorsqu’il est prié de s’exprimer en conférence de presse. Présent aux côtés de Jahlil Okafor et de J.P Tokoto, lors de la présentation des joueurs draftés par la franchise le 25 juin dernier, il n’a cessé de remercier tous ceux qui lui ont permis de réaliser son rêve.

« Je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité de pouvoir jouer ici à Philadelphie,  de développer mon jeu et juste travailler le plus dur possible pour aider cette organisation à remporter des victoires. C’est la meilleure opportunité du monde ».

Son profil de poste 4 capable de protéger le cercle tout comme de dégainer à trois points, ainsi que son parcours en font toutefois un prospect atypique.

« Mon aptitude à défendre est ce de quoi mon jeu est fait. Je suis de la trempe de ces joueurs qui se battent sur chaque ballon, qui imposent le défi physique sous les panneaux, prennent des rebonds, contrent des shoots. Le coach peut être certain que je vais défendre et jouer dur lors de chacune des secondes que je passerai sur le parquet. Je joue toujours avec l’idée d’amener de l’énergie positive pour mon équipe ».

Started from the bottom…

Le parcours de Richaun Holmes est celui d’un jeune lycéen de Lockport High Scool s’adonnant au basketball du haut de ses 5’9 au poste d’arrière qui a vu son corps le conduire à évoluer dans le rôle d’un power forward de 6’9 pour sa dernière saison universitaire après avoir terminé quitté le lycée dans les habits du pivot de 6’6.

Au moment d’appréhender la difficulté résultant du saut qualitatif entre l’opposition offerte dans la modeste Mid American Conference et la Grande Ligue, Richaun Holmes pourra se nourrir de sa lutte victorieuse avec celles inhérentes à l’évolution de son propre corps.

A quelques encablures de son lycée, un jeune homme originaire de Windy City, l’a inspiré, Anthony Davis.

« Voyant à quel point, il travaillait malgré les qualités qu’il avait déjà, je ne pouvais que largement m’inspirer de la manière dont il a géré ses changements morphologiques».

En constante adaptation liée aux évolutions de son morphotype, le jeune homme a échappé aux regards insistants des scouts.

C’est à force de travail qu’il est parvenu à saisir les opportunités offertes par la mutation de sa silhouette. Grâce à l’apport de coachs qui ont tout de suite appréhender quel type de joueur, le jeune homme dont ils avaient la responsabilité pouvait devenir à terme, le jeune homme s’est accompli.

David Dorch, son coach au Lycée raconte la première fois où il a rencontré Richaun Holmes, alors âgé de 13 ans.

« J’ai vu un garçon qui souhaitait s’imposer. Il était ouvert à tout ce qu’on pouvait lui apprendre, et escomptait devenir le meilleur joueur possible. Nous avons alors essayé de nombreuses choses, procédé à de multiples ajustements. C’est la seule manière de coacher que je connaisse : tenter des choses, tester des situations concrètes, afin d’apprendre de ses erreurs et de devenir un meilleur joueur. Richaun s’est épanoui. C’était merveilleux de le voir, grâce à son travail, devenir le joueur que nous pensions lui comme moi, qu’il pouvait devenir ».

Les progrès constants et probants du natif de l’Illinois n’ont pas été corrélés à une plus large exposition auprès des recruteurs. Une constante de sa carrière.

Encore aujourd’hui, le coach du programme de Moraine Valley Community College, Dedrick Shannon ne s’explique pas ce désamour pour celui qui fut son protégé pendant une saison. 

« Je pense tout simplement que les programmes de Division I n’ont pas correctement fait leurs devoirs. Si j’avais été un coach de première division, je l’aurais aussitôt signé. Nous étions ravis de pouvoir compter sur lui. Il pouvait jouer à un tout autre niveau de compétition mais il n’avait pas encore rencontré les bonnes personnes ».

Capable de faire face à l’adversité et à la déception, le garçon n’en demeure pas moins loyal. Après avoir donné son accord pour rejoindre l’écurie de Dredick Shannon, le jeune homme reçoit une offre de Cal Poly qu’il rejette pour honorer son engagement à l’égard de Moraine Valley Community College.

« Il s’est engagé avec nous en juillet 2011. Et en dépit de l’intérêt tardif qu’il suscita auprès de programmes de D-I, son père nous a indiqué qu’ « ils » allaient nous rejoindre. « Nous vous avons donné notre parole et nous la tiendrons. Nous viendrons au moins pour une saison pour honorer notre engagement. C’est le type d’éducation que nous avons donnée à Richaun. Quand il donne sa parole, il la respecte », raconte Shannon. 

Homme de parole, Richaun Holmes a trouvé en Dredick Shannon un authentique mentor à qui, il a aussitôt accordé sa confiance et exécuté avec zèle les recommandations.

« Coach Shannon m’a dit que si je rejoignais son programme et si je lui faisais confiance, si je travaillais dur, il m’aiderait à réaliser mon rêve de jouer au basketball dans un programme de D-I. Il m’a appris à utiliser mon corps, à en tirer avantage et fait prendre conscience du constat que si je ne faisais rien d’autre que de courir sur le parquet et gober les rebonds offensifs, je pourrais tourner à 10-12 points de moyenne ».

Le prospect ne s’est toutefois pas contenté de courir sur le parquet et de profiter de ses attributs physiques et athlétiques au rebond offensif.  Une seule saison de junior college basketball, a suffi pour faire prendre conscience aux recruteurs de leur erreur.

Il clôt son premier exercice universitaire avec 19,3 points, 9,3 rebonds et 5,2 contres par match. Des productions qui lui valent l’honneur d’une Junior College All-American team.

« Je savais au fond de moi que je pouvais évoluer à ce niveau. Ma poussée de croissance m’a contraint à réaliser d’énormes ajustements dans mon jeu. J’ai du apprendre à savoir bouger mon corps, à scorer au poste, à défendre sous le cercle. Mais à 6’9, j’étais encore capable de me déplacer de la façon dont je le faisais quand j’étais un joueur extérieur. C’était comme combiner les meilleurs éléments de chacun des deux univers ».

Dès ses premiers pas à cet échelon, il sut se mettre en exergue. En effet, lors du tournoi organisé au Southeastern Community College dans l’Iowa, où participait aussi Marshalltown, Richaun Holmes a offert une piqure de rappel des plus incisives aux observateurs inattentifs.

« Une des équipes disposait d’un intérieur de 6’10 déjà engagé avec Nebraska, une autre avait un intérieur de 6’11 engagé avec North Texas. Richaun a produit un triple-double face à Marshalltown et n’a manqué que d’un ou deux contres, un second face à Southeastern. Très rapidement, ces deux intérieurs se sont mis à sortir au large et à tenter des jump shots, ils ne pouvaient pas prendre le moindre tir à l’intérieur. Le timing de Richaun était incroyable. Il ne se faisait jamais prendre sur des feintes. Quand vous shootiez, vous vous faisiez contrer. » témoigne Dredick Shannon.

Si les coups de fils abondaient sur le standard téléphonique de Dredick Shannon, Richaun Holmes a accordé sa confiance à celui qui est venu le voir en personne, Louis Orr, l’ancien coach de Bowling Green quand il s’est agi de franchir un nouveau cap dans sa carrière en rejoignant la D-I.

Sophomore à Bowling Green, Richaun Holmes produisit 6,5 points à 63,3%, 5 rebonds et 2,3 contres. Poursuivant sa progression linéaire, il en était quitte pour 13 points, 7,7 rebonds et 2,5 contres tout en ajoutant un shoot à trois points à son registre offensif lors de sa saison junior. Le bilan collectif fut moins reluisant cependant avec un bilan de 12 victoires pour 20 défaites qui conduisit à l’éviction de celui qui l’avait recruté. Le prospect dut alors composer avec l’arrivée d’un nouveau coaching staff avant d’entamer son ultime exercice universitaire.

« Le coach Jans exigeait la perfection chaque jour. Il n’acceptait rien d’autre que le meilleur de moi-même. Il m’a enseigné cette constance dans les efforts dont j’avais besoin pour travailler le plus dur possible dès que j’entrais sur un parquet. Il m’a emmené au niveau supérieur ».

Richaun Holmes a su s’adapter à cette élévation du niveau d’exigences et à ce changement de culture comme en atteste Jeff Clapacs, ancien directeur des opérations basketball de Bowling Green.

« Ce fut un grand changement de culture. Il n’avait jamais été autant poussé dans ses retranchements de sa vie, n’avait jamais assumé une telle charge de travail. Mais le coach Jans ne l’a pas laissé pour compte. Dès que Richaun a adhéré au discours du coach, il travailla plus dur chaque jour. C’est alors qu’il a réellement explosé. »

Pour sa saison senior, ses productions chiffrées : 14,7 points, 8 rebonds et 2,7 contres ne furent pas radicalement différentes de celles affichées la saison passée. Néanmoins, la courbe de progression du prospect n’a pas connu d’inflexion, pas plus de soubresauts. Son pourcentage de réussite s’est sensiblement accru après avoir chuté suite à la hausse de ses responsabilités offensives l’an dernier, de 50,7% à 56,3% et son taux de réussite à 3 points est passé d’un médiocre 30% à un appréciable 41,9%.

Un secteur de son arsenal offensif que le prospect a sensiblement travaillé sur les recommandations de son nouveau coach et qui trouvera un écho favorable au regard des aspirations de Brett Brown et Sam Hinkie.

« Quand le coach Jans est arrivé, il m’a fait comprendre qu’il souhaitait que je continue à shooter à trois points, et que je devais sensiblement m’améliorer. J’ai donc placé la focale sur ce point. J’ai pris des centaines, certains jours plus de 1 000 shoots par jour. Et cela a fini par payer ».

Premier joueur de l’histoire du programme à produire : 1000 points, 600 rebonds et 200 contres en seulement trois années passées à Bowling Green, il a conduit son équipe à un bilan de 21 victoires pour 12 revers et en post-season où les Falcons ont remporté leur premier tour lors du tournoi CIT.

Désigné meilleur défenseur de la MAC, il s’est malgré tout retrouvé, à l’issue de son ultime exercice universitaire dans la situation qui a toujours été la sienne, celle de celui qui doit constamment prouver qu’il peut évoluer à l’échelon supérieur.

Conscient du travail à fournir pour accomplir son plein potentiel, Richaun Holmes a parfaitement maîtrisé le processus pré-draft afin de faire gonfler sa cote auprès des décisionnaires.

Son approche du processus pré-draft

Au-delà de ses prestations sur le parquet devant les scouts, Richaun Holmes a su convaincre les décisionnaires lors des entretiens qu’il leur a accordés où sa maturité et son humilité ont séduit ses interlocuteurs.

L’interview de Richaun Holmes par Draftexpress lors du Draft Combine de Chicago. 

Là, où nombre de prospects s’entourent des préparateurs les plus réputés, le néo-sixer s’est tourné vers un homme de confiance, son ancien entraîneur au Lycée, David Dortch.

Avant d’aborder ce processus pré-draft, ce dernier ne comptait pas seulement sur les compétences sociales et les habiletés communicationnelles du jeune homme. Au contraire, sur le fondement des qualités physiques et basketballistiques de son protégé, il se montrait particulièrement confiant.

« Son jeu a tant de potentiel. Il reste un sleeper, mais il dispose d’une large palette de compétences, et il n’est pas effrayé par la concurrence ».

Clapacs abondait dans le même sens.

« Les décisionnaires pense que ses habiletés au contre et au rebond peuvent se transposer parfaitement au niveau supérieur. Plus particulièrement ses habiletés au contre. Son timing, sa longueur, sa capacité à poser ses mains sur tant de ballons, c’est difficile à enseigner. Cela relève pour l’essentiel des instincts. Il a cette vitesse de saut. C’est un contreur d’élite ».

La confiance de son entourage ne se traduisait toutefois pas par des projections favorables dans les mock drafts. Ainsi, à l’issue de la saison universitaire, le jeune homme n’était toujours pas apparu dans celles de Draftexpress.

Il faudra attendre le Portsmouth Invitational pour se familiariser avec le patronyme du prospect qui deviendra le 37ème choix du millésime 2015.

Evolution de la cote de Richaun Holmes chez DX.

Le Portsmouth Invitational, tournant de la carrière de Richaun 

Créé en 1953, le Portsmouth Invitational a, depuis, accueilli les meilleurs seniors évoluant au basketball à l’Université, lors de la fin du mois d’avril. Certaines légendes y ont arpenté les parquets : Rick Barry, Earl Monroe ou encore Dace Cowens dans les années 1970. Puis vinrent, John Stockton, Dennis Rodman, Tim Hardaway et Scottie Pipen. Plus récemment, en 2011, un arrière issu de Marquette, nommé Jimmy Butler usait du tournoi de 4 jours pour lancer sa carrière NBA.

Néanmoins, au terme de sa dernière saison universitaire, Richaun Holmes ne connaissait pas les perspectives que pouvait lui offrir le rassemblement dans la quête d’un contrat NBA, ou plus modestement d’un emploi de basketteur.

« Je n’avais jamais entendu parler de Portsmouth avant cette année ».

Face à ce qui se fait de mieux parmi les seniors du pays, Richaun Holmes, ne se laissa pas happer par la pression. Il fit au contraire étalage de l’ampleur de sa palette.

Les lignes de statistiques du prospect : 14,7 points à 61,3%, 7,7 rebonds, 3,7 contres, 2 interceptions par match conjuguées au troisième meilleur PER depuis 15 ans lui valent d’être désigné dans la All-Tournament Team aux côtés de Treveon Graham (Virginia Commonwealth University), D.J Newbill (Penn State), J.J Avila (Colorado State) et David Laury (Iona) [1].

Plus déterminant pour la suite des évènements, ses prestations attirent l’attention. Dès ses premiers pas dans le tournoi, Richaun Holmes explose aux yeux des scouts, venus nombreux détecter la perle passée inaperçue dans la masse de la médiocrité du championnat universitaire. Lors du match d’ouverture, il se met en exergue : 22 points, 7 rebonds, 6 contres.

Le patronyme de Holmes n’est plus inconnu. Le voici sur les radars.

« Je pense que pour de nombreux observateurs, il s’agissait de la première fois qu’ils me voyaient confronté à des joueurs de haut niveau, face aux meilleurs seniors du pays. Je pense que j’ai plutôt bien performé là-bas, et j’ai mis en évidence mes qualités : mon activité, mon habileté à courir sur le parquet. Je tends à penser que j’ai intrigué de nombreuses équipes ».

Après ses performances lors des confrontations directes avec les autres seniors de la Ligue, Richaun Holmes a eu l’honneur de recevoir une invitation pour le Draft Combine de Chicago s’établissant comme un probable drafté lors de la cérémonie du 25 juin, une perspective que n’avait pas esquissé Draftexpress avant la tenue du tournoi réservé aux seniors.

Pour le jeune homme, le processus pré-draft ne connaissait que ses balbutiements. Fort de ses prestations d’éclat face aux scouts issus de toutes les organisations du pays, Richaun Holmes se voit convier à de nombreux workouts.

« Au bout d’un moment, vous avez réalisé tellement de workouts privés que vous en perdez le compte exact. Mais j’ai passé des tests pour 15 ou 16 équipes. Ils veulent réellement me voir en personne, afin de me soumettre à des exercices spécifiques, analyser dans quelle mesure je m’intégrerai aux joueurs en place et à quel point je correspond à un besoin. Puis, les entretiens leur permettent de mieux appréhender la personne que l’on est, notre parcours, nos motivations ».

« Les équipes n’ont jamais donné un chiffre précis ou un ne serait-ce qu’un niveau mais à chaque fois, je suis reparti avec la confirmation que j’avais marqué des points. Ils m’ont laissé entendre que ma cote était en hausse et qu’ils m’appréciaient ».

Au terme d’un long processus où il n’aura jamais manqué de lever les doutes initiaux des observateurs, Richaun Holmes est devenu le premier joueur à être drafté après être sorti de Bowling Green depuis 1997, et le premier issu de la Mid-American Conference depuis 2003.

« C’est incroyable d’avoir une telle opportunité. C’est quelque chose que j’ai souhaité toute ma vie, rêvé toute ma vie. Et maintenant, cette opportunité se présente. Mais c’est aussi un rappel à l’ordre quant au niveau de travail et d’exigences que cela implique. Vous ne savez pas quel type de portes, Dieu ouvrira devant vous ».

Absent de la cérémonie, le jeune homme a appris avec sa famille devant ESPN, qu’il serait désormais un Sixer.

« J’ai toujours senti que j’aurai une chance de jouer professionnellement quelque part, je ne savais simplement pas où ».

Ce sera donc en Pennsylvanie, qu’il viendra exercer ses talents et se soumettre au programme de développement des jeunes joueurs dont il pourrait tirer les fruits.

Scouting report 

Comme évoqué, plus haut, le prospect a suivi une progression linéaire. Ses moyennes au scoring se sont accrues tout au long de sa carrière universitaire débutée à Moraine Valley Community College et poursuivie dès sa saison sophomore au sein du programme de Bowling Green. Il quitte le monde étudiant sur un exercice où il produisait 20,4 points par 40 minutes.

A son arrivée à l’université, la carte majeure de Richaun Holmes résidait dans ses qualités athlétiques. Son jeu dos au panier et son shoot extérieur demeuraient des chantiers qui auraient désespéré bien des contremaîtres.

Néanmoins, l’étudiant a sensiblement élargi son registre. Son shoot extérieur a ainsi gagné en efficacité. A cet égard, sa progression constante sur la ligne des lancers (62% lors de sa saison sophomore, 70,6% lors de sa saison junior puis 71,2% l’an passé) est encourageante.

Peu à peu, il a su développer un shoot à trois points (30/83 lors des deux derniers exercices universitaires), échantillon faible mais qui s’inscrit dans une progression globale et linéaire qui donne à lire une authentique marge de progression.

Sa capacité à étirer les défenses grâce à un shoot extérieur fiable conditionnera irrémédiablement sa faculté à opérer avec succès dans la Grande Ligue dans un rôle de face-up power-forward qui lui semble prédestiné.

« Je dois être capable de rentrer ce shoot à mi-distance. Je peux le faire plutôt correctement aujourd’hui mais en NBA, cela devra être automatique. Je ne suis pas effrayé à l’idée de travailler très dur. Je continue de prendre des centaines de shoots par jour, de travailler dur comme tous mes coachs me l’ont appris ».

Par ailleurs, Richaun Holmes est un formidable athlète, doté d’un bon premier pas et d’une belle vitesse de déplacement pour sa taille. Si son footwork lui permet de scorer à l’intérieur, son dribble gagnerait à être travaillé. Joueur intelligent, étudiant dévoué, le prospect est conscient de ses lacunes et escompte les dissiper.

« J’ai beaucoup travaillé sur mon dribble et ma conduite de la gonfle. Je dois être en mesure de réaliser les mouvements nécessaires pour me créer mon propre shoot quand cela me le sera demandé.

Au poste, le prospect a également étoffé son répertoire, usant de hook shots par dessus l’épaule gauche d’autant plus difficiles à arrêter qu’il jouit d’une remarquable élévation. Si la transition entre la modeste MAC et la Grande Ligue risque de restreindre son registre, Richaun Holmes présente les attributs pour évoluer en face-up et pour dominer son adversaire en sortie de dribbles.

Conscient de ses limitations intrinsèques, le néo-sixer sait saisir les opportunités pour alourdir la table de marque. Solide rebondeur offensif (4 prises par 40 minutes), il convertit parfaitement les opportunités ainsi créées. En NCAA, grâce à son explosivité, ses qualités athlétiques et sa puissance, il parvenait à conclure avec le contact.

Son répertoire sans ballon se dote d’appréciables et constants déplacements qui en font, compte tenu de ses prédispositions athlétiques, une menace sur pick and dive.

En dépit de l’implémentation de différentes armes à son arsenal offensif, Richaun Holmes se distingue avant tout par son impact en défense. Rappelons qu’il a ainsi remporté la distinction de joueur défensif de l’année de la MAC cette saison.

Invité au Draft Combine de Chicago, Richaun Holmes a passé tous les tests physiques qui nous permettent de disposer de l’intégralité de ses mensurations : 2,08 mètres pour 2,17 mètres d’envergure, standing reach de 2,74 mètres pour 110 kilos .

Holmes peut s’appuyer sur des attributs physiques et des qualités athlétiques idoines pour exceller en défense.

Sa longueur, son explosivité, et sa vitesse combinées à ses instincts et son sens du timing aux contres l’autorisaient à réaliser quelques 3,8 contres sur un temps ajusté de 40 minutes, soit la 4ème meilleure marque de la Ligue, juste en dessous des standards de Karl-Anthony Towns (4,2).

Excellent rebondeur défensif où il fait preuve d’une belle lecture des trajectoires, d’un appréciable sens du timing qui lui permet d’aller capter la gonfle au point le plus haut de sa trajectoire, il profitait à l’échelon universitaire de ses qualités athlétiques et de sa volonté sur box-out pour produire 7,4 prises sur 40 minutes.

La faiblesse de la conférence et du calendrier hors conférence de Bowling Green devrait conduire à nuancer les productions chiffrées du prospect.

Néanmoins, Richaun Holmes reste jeune pour un senior. Il ne fêtera ses 22 ans qu’au mois d’octobre. Ses attributs physiques, ses qualités athlétiques et ses progrès notables lors des derniers exercices laissent envisager une marge de progression qui pourrait offrir au jeune homme une probante carrière dans la Grande Ligue.

Quel rôle à Philadelphie? 

Convié à la Summer League de Salt Lake City, Richaun Holmes ne tardera pas avant d’avoir l’opportunité de mettre ses talents en exergue. Poste 4 mobile, long, athlétique, bon rebondeur défensif, protecteur de cercle, capable de rentrer ses tirs à trois points, Richaun Holmes semble répondre à l’idéal type du complément idoine à Jahlil Okafor.

Indubitablement, l’association des deux rookies sera largement mobilisée lors de la Summer League. Il sera alors demandé à Richaun Holmes de démontrer sur le parquet qu’il peut évoluer à l’échelon supérieur.


Sources des citations

  • Dortch, Chris, pour NBA.com : Overlooked at every level, Bowling Green’s Richaun Holmes can do it all
  • Wagner, John,pour the Blade Sports, Richaun Holmes on cusp of realizing professional dreams
  • Fisher, Jake, pour Sports Illustrated, Richaun Holmes’ journey from an unknown entity to NBA draft sleeper

Notes

[1] Aucun des 4 ne sera drafté lors de la cérémonie du 25 juin.

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http://sixers-france.fr/2015/07/01/qui-es-tu-richaun-holmes/feed/ 6 8001
Qui es-tu, Luka Mitrovic? http://sixers-france.fr/2015/06/28/qui-es-tu-luka-mitrovic/ http://sixers-france.fr/2015/06/28/qui-es-tu-luka-mitrovic/#comments Sun, 28 Jun 2015 18:55:27 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7972 Avec le 60ème choix, l’ultime sélection de la cuvée, les Sixers ont jeté leur dévolu sur un prospect serbe évoluant à l’Etoile Rouge de Belgrade. Agé de 22 ans, Luka Mitrovic poursuivra sa formation dans la Ligue Adriatique et vient densifier l’armée de réserve des Sixers à ce jour composée de Dario Saric, Vasilije Micic, Arturo Gudaitis, Arsalan Kazemi, Jordan McRae et Chu Chu Muduabum.

Le joueur n’ayant pas fait l’objectif d’une attention rigoureuse de notre part, nous nous sommes naturellement tournés vers Dusan R. fan inconditionnel du Red Star, qui de sa postion d’observateur avisé nous dresse le portrait de Luka Mitrovic.

Avec le dernier choix de la draft 2015, les Sixers ont décidé de prendre Luka Mitrović. Mais qui est donc ce jeune Serbe de 22 ans ?

Le parcours du joueur : Il a joué avec toutes les catégories de jeunes de la Serbie depuis les U-16, pour aujourd’hui avoir de grandes chances de participer à l’Eurobasket 2015 (à ce jour, il est dans une liste élargie de 18 joueurs). Celui qui aime bien s’improviser capo après un match est également devenu capitaine de l’Etoile Rouge, à 21 ans seulement.

Son attitude dans le vestiaire et son leadership qui plaisent beaucoup au sélectionneur Saša Đorđević ont lui un joueur qui aura un rôle à jouer dans les années à venir avec l’équipe de Serbie et en Europe.

Résumé de sa saison :

Cette saison aura été pour lui celle de la révélation, d’un joueur talentueux mais pas sans obstacles. Tout d’abord, il s’agit de sa première saison pleine (il fut blessé une bonne partie de la saison 2013/2014). Il est le symbole du renouveau de l’Etoile Rouge, club qui est véritablement en train de renaître aussi bien sur le plan national qu’européen.

Après un début en fanfare avec de très bonnes prestations en ligue adriatique et en Euroligue (16 d’évaluation en moyenne lors les phases de poules), il a connu une baisse de régime qui lui a valu une réduction de son temps de jeu en lors du Top 16, pendant lequel il a été en difficulté avec son tir à 3 points (3/34), qui accompagne une évaluation en moyenne de 5.2 seulement.

Toutefois, la campagne européenne s’achevant pour Zvezda, il enchaîne à nouveau les matchs de qualité et parvient au final à remporter avec son club le fameux triplé Ligue adriatique/Coupe de Serbie/Championnat de Serbie.

Profil du joueur :

Luka est un ailier fort mesurant 2.04 mètres, soit un petit joueur pour son poste par rapport aux standards NBA. Il a une bonne maitrise des fondamentaux offensifs avec un jeu poste bas de qualité, un bon tir mi-distance et un tir à 3 points décent mais irrégulier et peu élégant. Cependant, il lui arrive parfois d’enchaîner dans un court laps de temps les mauvaises décisions, le forçant à prendre des tirs impossibles et causant des pertes de balles évitables. D’un point de vue mental, c’est la principale chose sur laquelle il doit travailler.

C’est un joueur qui n’hésite pas à aller au contact lorsqu’il le faut, que ce soit en défense ou pour aller chercher les rebonds offensifs.

Sur le plan défensif, c’est un joueur solide sur l’homme, même si lorsque l’opposition est trop physique, il lui arrive de faiblir en concédant assez facilement des paniers. Ce n’est pas un contreur hors-pair (29 en 75 matchs disputés cette saison) en raison notamment d’une détente assez faible. Faiblesse qu’il compense par une bonne faculté à voler la balle tant que le joueur n’a pas encore sauté.

Son avenir :  

La grande question est : pourrait-il un jour jouer en NBA ? Et si tel est le cas, quel rôle aurait-il ? En ce qui le concerne, la caractéristique qui pourrait l’empêcher de fouler les terres américaines n’est pas le talent, car il en a, mais plutôt le physique. En effet, bien qu’il soit assez costaud pour faire face aux intérieurs européens, l’affrontement avec les différents spécimens qui jouent en NBA ne risque pas d’être à son avantage. Et l’alternative de le faire évoluer au poste 3 ne paraît pas envisageable, n’ayant pas les qualités pour remplir ce rôle.

Mais un manque de physique n’est pas rédhibitoire pour réussir en NBA, tout comme le fait de ne pas jouer en NBA n’est pas synonyme d’une carrière manquée. En effet, même s’il ne franchit jamais l’Atlantique, Luka a le talent pour devenir un des meilleurs à son poste en Europe même s’il doit encore confirmer sa première saison pleine.

Toutefois, si par chance (ou pas, c’est selon) il rejoint les rangs des Sixers ou d’une autre franchise en NBA, il faudra lui accorder une grande confiance car bien qu’il soit un battant, c’est un joueur qui a besoin de jouer une grande partie d’un match pour pouvoir influer sur le sort de la rencontre. Il ne pourra pas s’épanouir complètement s’il ne joue que quelques minutes par match. Il lui faudrait au minimum une quinzaine voire une vingtaine de minutes de jeu par match en moyenne pour qu’il soit efficace.

D’autant plus que les derniers Serbes à avoir foulé les parquets américains n’ont pas véritablement réussi (Miroslav Raduljica, Ognjen Kuzmić, Nemanja Nedović) et au pays, peu nombreux sont ceux enclins à vouloir voir Luka Mitrović partir en NBA dans un futur proche par peur qu’il ne régresse, perde la forme et le moral, ce qui serait préjudiciable à la sélection nationale (à l’instar de Nemanja Bjelica qui devrait s’engager aux Wolves).

Merci à Dusan R. pour son regard avisé sur le prospect.

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http://sixers-france.fr/2015/06/28/qui-es-tu-luka-mitrovic/feed/ 1 7972
With the picks 3, 35, 37, 47, 58 & 60, the 76ers select http://sixers-france.fr/2015/06/25/with-the-picks-3-35-37-47-58-60-the-76ers-selct/ http://sixers-france.fr/2015/06/25/with-the-picks-3-35-37-47-58-60-the-76ers-selct/#comments Thu, 25 Jun 2015 21:40:48 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7932 Titulaire de 6 choix de draft, soit 10% de l’ensemble des sélections autorisées par la cérémonie, dont le troisième mieux placé, Sam Hinkie dispose de l’arsenal pour dynamiter la soirée comme il l’entreprit lors des deux précédentes éditions.

Pour l’évènement, nous commenterons en live toute la cérémonie au côté de l’équipe de l’Echo des Parquets qui nous a fait l’honneur de nous inviter.

A deux heures de l’annonce de l’identité du premier choix de cette cuvée, les tableaux récapitulatifs sont prêts et seront actualisés le plus promptement possible. Naturellement, la focale sera placée sur les choix opérés par Sam Hinkie.

With the 3rd pick in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Jahlil Okafor from Duke University. 

Karl-Anthony Towns parti chez les Minnesota Timberwolves, D’Angelo Russell chez les Los Angeles Lakers, Sam Hinkie a jeté son dévolu sur Jahlil Okafor avec la ferme intention de le conserver.

With the 3rd pick in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Jahlil Okafor from Duke University. 

With the 35th pick in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select from Guillermo Hernangomez from Sévilla, transféré aux New York Knicks contre deux choix du second tour (à définir)

With the 37th pick in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Richaun Holmes from Bowling Green. 

With the 47th pick in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Arturas Gudaitis

With the 58th pick in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select J.P Tokoto from North Carolina.

With the 60th in the 2015 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select Luka Mitrovic

Premier tour

ChoixFranchise Prospect
1Minnesota TimberwolvesKarl-Anthony Towns
2Los Angeles LakersD'Angelo Russell
3Philadelphia 76ersJahlil Okafor
4New York KnicksKristaps Porzingis
5Orlando MagicMario Hezonja
6Sacramento KingsWillie Cauley-Stein
7Denver NuggetsEmmanuel Mudiay
8Detroit PistonsStanley Johnson
9Charlotte HornetsFrank Kaminsky
10Miami HeatJustise Winslow
11Indiana PacersMyles Turner
12UTAH JazzTrey Lyles
13Phoenix SunsDevin Booker
14OKC ThunderCameron Payne
15Atlanta HawksKelly Oubre envoyé aux Wizards en échange du choix 19 et de deux choix du second tour.
16Boston CelticsTerry Rozier
17Milwaukee BucksRashad Vaughn
18Houston RocketsSam Dekker
19Washington WizardsAtlanta : Jerian Grant envoyé aux New York Knicks en échange de Tim Hardaway Jr.
20Toronto RaptorsDelon Wright
21Dallas MavericksJustin Anderson
22Chicago BullsBobby Portis
23Portland TrailblazersRondae Hollis-Jefferson transféré avec Steve Blake aux Nets contre Miles Plumlee et Pat Connaughton
24Cleveland CavaliersTyus Jones envoyé à Minnesota en échange des choix 31 et 36.
25Memphis GrizzliesJarell Martin
26San Antonio SpursNikola Milutinov
27Los Angeles LakersLarry Nance Jr
28Boston CelticsR.J Hunter
29Brooklyn NetsChris McCullough
30Golden State WarriorsKevon Looney

 

Second tour

ChoixFranchise Prospect
1Minnesota TimberwolvesCleveland : Cedi Osman
2Houston RocketsMontrezl Harrell
3Boston CelticsJordan Mickey
4Los Angeles LakersAnthony Brown
5Philadelphia 76ersGuillermo Hernangomez transféré aux Knicks contre deux choix du second tour.
6Minnesota TimberwolvesCleveland : Rakeem Christmas
7Philadelphia 76ersRichaun Holmes
8Detroit PistonsDarrun Hilliard
9Charlotte HornetsJuan Vaulet transféré aux Nets contre deux choix du second tour.
10Miami HeatJosh Richardson
11Brooklyn NetsPat Connaughton transféré aux Blazers avec Miles Plumlee contre Rondae Hollis-Jefferson et Steve Blake.
12UTAH JazzOlivier Hanlan
13Indiana PacersJoseph Young
14Phoenix SunsAndrew Harrison
15Boston CelticsMarcus Thornton
16Milwaukee BucksNorman Powell envoyé aux Raptors dans le cadre du trade de Greivis Vasquez
17Philadelphia 76ersArturas Gudaitis
18OKC ThunderDakari Johnson
19Washington WizardsAaron White
20Atlanta HawksMarcus Eriksson
21Orlando MagicTyler Harvey
22Dallas MavericksSatnam Sing Bhamara
23Denver NuggetsSir Dominic Pointer
24UTAH JazzDaniel Diez transféré aux Blazers
25San Antonio SpursCady Lalanne
26NOLA PelicansBranden Dawson
27Denver NuggetsNikola Radicevic
28Philadelphia 76ersJ.P Tokoto
29Milwaukee BucksDimitrios Agravanis
30Philadelphia 76ersLuka Mitrovic
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http://sixers-france.fr/2015/06/25/with-the-picks-3-35-37-47-58-60-the-76ers-selct/feed/ 16 7932
Suivez la draft en direct avec L’écho des Parquets http://sixers-france.fr/2015/06/25/suivez-la-draft-en-direct-avec-lecho-des-parquets/ http://sixers-france.fr/2015/06/25/suivez-la-draft-en-direct-avec-lecho-des-parquets/#comments Thu, 25 Jun 2015 18:23:49 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7920 A l’invitation de l’équipe de l’Echo des Parquets, Anthony et Gajs participeront au live de la draft de Basket-Infos avec Lucas et Nico.

Le live débutera à 00h30 soit une heure avant l’annonce du patronyme du premier choix de cette cuvée 2015.

Tout se passera ici.

Broadcast live streaming video on Ustream

Broadcast live streaming video on Ustream

Dans la mesure du possible, nous passerons vous tenir compagnie sur le chat qui nous servait jusqu’à présent de maison commune lors des évènements décisifs pour l’avenir de la franchise que sont la trade-deadline de février, la loterie du mois de mai, la draft en juin et la draft de NBA D-League.

Nous ne délaisserons pas pour autant le live tweet, puisque Nenad Grozdic prendra en charge tout au long de la soirée, le compte @Sixers_Fans

Tout au long de la soirée, n’hésitez pas à nous interpeller dans l’espace commentaires ci-dessous ou sur les réseaux sociaux.

En attendant, l’ouverture de l’article récapitulatif des 60 choix qui sera mis à jour régulièrement, vous pouvez suivre toutes les rumeurs concernant les 76ers sur notre rumeurathon.

 

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http://sixers-france.fr/2015/06/25/suivez-la-draft-en-direct-avec-lecho-des-parquets/feed/ 25 7920
Rumeurathon de la Draft 2015 http://sixers-france.fr/2015/06/24/rumeurathon-de-la-draft-2015/ http://sixers-france.fr/2015/06/24/rumeurathon-de-la-draft-2015/#comments Wed, 24 Jun 2015 05:15:15 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7902 A 42 heures de l’ouverture de la cérémonie de la draft, les insiders s’activent et les rumeurs pullulent sur les réseaux. Détenteurs de 6 choix dans ce millésime, les Sixers ne manquent pas d’être mentionnés. Un point sur les rumeurs.

25 juin – 22h : Le choix n°18 mis sur le marché par les Houston Rockets

On savait les Rockets disposés à assainir leurs finances afin de muer leur one-two punch en un authentique Big Three. Ken Berger de CBS ajoute que désormais, Daryl Morey aurait mis sur le marché son choix n°18 afin de libérer du cap space.

 

 

 

25 juin – 20h30 : Les Sixers ne laisseront pas passer D’Angelo Russell

 

Selon quelqu’un qui a écouté Woj dont les sources à Philadelphie sembleraient unanimes, les Sixers auraient entériné leur choix et n’escompteraient pas laisser passer D’Angelo Russell. Dans le même temps et selon les mêmes sources, les déclarations d’intérêt des Lakers pour le combo guard d’Ohio State tiendraient des écrans de fumée destinés à contraindre les Sixers à un trade-up et n’augureraient d’aucune inflexion du big board de l’organisation californienne.

 

 

 

25 juin – 19h00 : Un point sur les mock drafts.

A 6 heures de l’ouverture de la draft 2015, il est temps de faire le point sur les mock drafts.

  • Chad Ford, ESPN,  (25 juin) : D’Angelo Russell
  • Jonathan Givony, Draftexpress, (25 juin) : D’Angelo Russell. Avec les 5 choix du second tour, les 76ers drafteraient : Nikola Milutinov, Arturas Gudaitis, Dakari Johnson, Aaron White et Nikola Radicevic.
  • Zach Harper, CBS, (24 juin) : Kristaps Porzingis. Avec les 5 choix du second tour, les 76ers drafteraient : Guillermo Hernangomez, Michael Qualls, Andrew Harrison, Daniel Diez et Chris Walker
  • NBADraft.net : (24 juin) : D’Angelo Russell. Avec les 5 choix du second tour, les 76ers drafteraient : Rakeem Christmas, Christian Wood, J.P. Tokoto, Larry Nance Jr. et Chasson Randle.
  • Gary Parish, CBS, (24 juin) : D’Angelo Russell. Avec les 5 choix du second tour, les 76ers drafteraient : Dakari Johnson, Guillermo Hernangomez, Michael Frazier, Alan Williams et Michael Qualls.
  • Basketball Insiders, (24 juin) : D’Angelo Russell.
  • Chris Mannix, Sports Illustrated, (23 juin) : D’Angelo Russell
  • Derek Bodner, (Libertyballers, USA Today), (22 juin) : D’Angelo Russell. Avec les 5 choix du second tour, les 76ers drafteraient : Cliff Alexander, Joseph Young, J.P Tokoto, Brandon Ashley, Shannon Scott.
  • Steve Deveney, Sporting News, (22 juin) : Kristaps Porzingis.

25 juin – 18h : Une piste qui se dissipe. 

Selon Jake Fisher, de nombreuses sources auraient indiqué que les Blazers étaient intéressés par la perspective de mobiliser leur choix n°23 afin de recruter un intérieur établi dans la Ligue, certainement pas pour acquérir d’autres choix.

25 Juin – 15h : Un ménage de printemps à Houston

Comme de coutume, Daryl Morey, le GM des Rockets, s’échinerait à libérer de la place dans sa masse salariale.

L’objectif ? Se positionner sur la Free Agency bien entendu, notamment dans l’optique de faire de son one-two punch un Big Three via la signature de LaMarcus Aldridge ou Kevin Love.

Selon Marc Stein, une possibilité envisagée consisterait à se séparer de Terrence Jones. Pourrait-il en être de même pour Donatas Motiejunas?

Compte-tenu de la relation de confiance qui unit Morey et Hinkie et la collection de choix du second tour, synonymes de contrats non garantis, du GM de Philadelphie, la conjecture d’un accord entre les deux hommes n’est pas farfelue.

25 juin – 7h : Un rebelle aux Sixers?

Selon l’insider Keith Pompey, dont les annonces doivent parfois être prises avec des pincettes, Sam Hinkie chercherait à acquérir un choix de seconde moitié du premier tour en vue de sélectionner Rashad Vaughn, désormais ex-arrière des Las Vegas Rebels. Envisagée lors de la première édition du podcast, la démarche d’acquérir ce talent offensif apparaît somme toute logique.

Le choix 23 des Blazers précédemment évoqué pourrait ne pas être suffisant puisque la cible se situe à l’heure actuelle à la place 22 de la dernière mouture de la mock de Draftexpress.

23 juin – 21h : Les Sixers veulent D’Angelo Russell et seraient prêts à trade-up

Dans sa large revue des mouvements susceptibles d’animer la cérémonie de la draft, Ken Berger de CBS relaie que les 76ers cibleraient D’Angelo Russell et seraient enclins à réaliser un trade-up pour sécuriser son recrutement.

23 juin – 20h : Des discussions avec Portland pour un trade-up des choix 35 et 37 contre le choix 23 des Blazers.

Selon Alex Kennedy de Basketball Insiders, les Philadelphia 76ers seraient intéressés par la perspective d’acquérir un choix dans la seconde moitié du premier tour et auraient ainsi entamé des discussions avec les Portland Trailblazers autour d’un échange impliquant les choix 35 et 37 (et éventuellement davantage) contre le choix 23 de la franchise de l’Oregon.

La faiblesse du second tour n’étant plus à démontrer, il n’est guère étonnant de voir les Sixers tenter de monter dans la draft.  A la 23ème place, quelques cibles intéressantes pourraient s’avérer disponible à l’instar des Rashad Vaughn, Delon Wright, Justin Anderson, Jarrell Martin ou encore Rondae Hollis-Jefferson.

23 juin – 19h : Les Sixers cherchent à acquérir un choix situé entre la 16ème et la 23ème position.

 Jake Fisher et Jake Pavorsky de Libertyballers relaient avoir reçu des informations sur la volonté de la franchise de se mettre en quête d’un choix du premier tour situé entre les 16ème et 23ème position.

23 juin – 18h : Danny Ainge offre Marcus Smart, les choix 16 et 28 contre…Nerlens Noel et le choix 3

Selon B.A Turner, les Celtics chercheraient activement à grimper dans l’ordre de sélection et dans cette optique ont pris contact avec les Philadelphia 76ers. Le décisionnaire de Boston aurait ainsi formulé l’offre suivante à l’attention de Sam Hinkie : choix 16 et 28 et Marcus Smart contre Nerlens Noel et le choix n°3.

Rappelons que B.A Turner n’est autre que celui qui avait annoncé que D’Angelo Russell n’escomptait pas évoluer pour les Philadelphia 76ers avant que le prospect ne démente fermement l’allégation de l’insider du L.A Times.

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http://sixers-france.fr/2015/06/24/rumeurathon-de-la-draft-2015/feed/ 10 7902
[Podcast] – Focus sur les meilleurs prospects de la cuvée http://sixers-france.fr/2015/06/23/podcast-focus-sur-les-meilleurs-prospects-de-la-cuvee/ http://sixers-france.fr/2015/06/23/podcast-focus-sur-les-meilleurs-prospects-de-la-cuvee/#comments Tue, 23 Jun 2015 09:18:01 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7900 Après le premier podcast de Sixers-France, Anthony et Gajs ont eu le plaisir d’être invités par l’équipe de l’Echo des Parquets (Lucas et Nico) pour disserter sur les principales têtes d’affiche de cette cuvée. Au programme des 3 heures de débats, 6 prospects : Karl-Anthony Towns, Jahlil Okafor, D’Angelo Russell, Mario Hezonja, Kristaps Porzingis et Emmanuel Mudiay, soit toutes les cibles potentielles pour le 3ème choix des Sixers.

Ecouter le podcast

La même équipe sera réunie pour un live audio de la draft. Prise d’antenne à 00h30 dans la nuit de jeudi à vendredi.

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http://sixers-france.fr/2015/06/23/podcast-focus-sur-les-meilleurs-prospects-de-la-cuvee/feed/ 3 7900
Draft 2015 : L’exode des internationaux http://sixers-france.fr/2015/06/16/draft-2015-lexode-des-internationaux/ http://sixers-france.fr/2015/06/16/draft-2015-lexode-des-internationaux/#comments Tue, 16 Jun 2015 04:20:12 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7809 Solide en son sommet, cette cuvée ne cesse de perdre en profondeur. La décision de nombreux étudiants de poursuivre leur formation universitaire avait drastiquement affaibli la fin du premier tour, désormais largement abondé en « joueurs à risques » que certains auraient volontiers ciblé dans la partie de soirée orchestrée par Mark Tatum.

Les dernières heures avant la date limite pour retirer son nom de cette cuvée, fixée au lundi 15 juin à 23h, ont confirmé la tendance, de nombreux joueurs internationaux ayant décidé de reporter leur entrée dans la Grande Ligue.

Ainsi, George Lucas de Paula, Aleksandar Vezenkov, les français Timothé Luwawu et Alpha Kaba, Nedim Buza ou encore Marc Garcia ont décidé de retirer leurs patronymes. Eu égard à l’ampleur de la collection de choix du second tour des 76ers, tous, faisaient office de cibles potentielles pour un draft and stash.

Seuls Mario Hezonja, Krisaps Porzingis, tous deux attendus dans le top 8, Guillermo Hernangomez, Nikola Milutinov, Mouhammadou Jaiteh, Cedi Osman, Juan Vaulet, Nikola Radicevic, Satman Singh, Dimitris Agravanis et Jong-Hyun Lee ont maintenu leur candidature pour la séance de name dropping du 25 juin.

Par ailleurs, le second tour s’est vu porter un autre coup létal pour sa profondeur avec l’annonce de la blessure de Michael Qualls, victime d’une rupture des ligaments lors de son workout effectué avec les Phoenix Suns.

]]> http://sixers-france.fr/2015/06/16/draft-2015-lexode-des-internationaux/feed/ 1 7809 [Podcast] – Que faire des 5 choix du second tour? http://sixers-france.fr/2015/06/14/podcast-que-faire-des-5-choix-du-second-tour/ http://sixers-france.fr/2015/06/14/podcast-que-faire-des-5-choix-du-second-tour/#comments Sun, 14 Jun 2015 10:23:45 +0000 http://sixers.debats-sports.com/?p=7727 Pour la seconde année consécutive, Sam Hinkie disposera de 5 choix dans le second tour de la draft : 35, 37, 47, 58 et 60. En dépit de la cession de leur propre sélection (choix n°33) sur le fondement des obligations contractées par la direction précédente, les Sixers se sont portés acquéreurs d’un sixième des choix du second tour et opéreront dans le rôle de principal animateur de la fin de soirée.

L’an passé, Sam Hinkie avait utilisé ses choix du second tour de la manière suivante :

  • choix n°32 : KJ McDaniels
  • choix n°39 : Jerami Grant
  • choix n°47 : Russ Smith, aussitôt échangé aux NOLA Pelicans contre les droits sur Pierre Jackson
  • choix n°52 : Vasilije Micic
  • choix n°54 : échangé contre les choix 58 et 60 des San Antonio Spurs
  • choix n°58 : Jordan McRae
  • choix n°60 : échangé aux Nets contre des liquidités

L’origine des 5 choix du second tour 2015 : 

  • Choix n°35, en provenance du Magic d’Orlando, acquis, en compagnie des droits sur Dario Saric et du choix du premier tour 2017 des Sixers, cédé par la précédente direction, dans le cadre du trade-down du 10ème choix 2014 (Elfrid Payton).
  • Choix n°37, en provenance des Denver Nuggets, via Houston, acquis en compagnie d’Isaiah Canaan dans le cadre de l’échange de KJ McDaniels.
  • Choix n°47, en provenance des NOLA Pelicans, via Washington, acquis dans le cadre du salary dump trade d’Eric Maynor.
  • Choix n°58, en provenance de Houston, acquis dans l’échange en triangle entre les 76ers, les Wolves et les Rockets aux termes duquel, les 76ers ont cédé Alexey Shved à Houston et pris en charge le contrat de Ronny Turiaf.
  • Choix n°60, en provenance des Golden State Warriors, via Indiana, acquis dans le cadre du trade d’Evan Turner.

A l’instar de la stratégie à déployer avec le choix n°3, la question de l’utilisation des 5 choix du second tour a été débattue par William (@amaru93), Anthony, Sylvain (@Tortuga76ers) et Thibaut (@Gajs_ds).

Le podcast : 

Comme pour la première partie du podcast, nous vous serions gré de bien vouloir nous transmettre vos impressions dans l’espace commentaires.

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