Pourtant, l’ancien pensionnaire de Nanterre 92 semblait prendre la direction de l’Allemagne et du club de Brose Bamberg, comme annoncé les jours suivant la cérémonie du 22 juin. Son récent changement de représentants pour l’agence serbe BeoBasket constitue la raison principale de son arrivée du côté de Belgrade.
L’ailier fort est désormais lié pour trois années avec le vainqueur des trois derniers championnats nationaux de Serbie. Il dispose d’ailleurs d’une clause dans son contrat stipulant qu’il aura l’opportunité de rallier la Pennsylvanie chaque été s’il désire tenter sa chance au sein de la grande ligue.
Mathias Lessort découvrira ainsi l’EuroLeague, la plus prestigieuse des compétitions européennes, à laquelle le club serbe a été convié en qualité de vainqueur de l’édition 2016-17 de la Ligue Adriatique. Cependant, l’Étoile Rouge, en proie à d’importants problèmes financiers, entame une période de reconstruction après avoir vu les départs conjugués de nombre d’éléments de leur roster cet été, notamment celui de Jonah Bolden, dont les droits appartiennent aux 76ers et qui a récemment signé au Maccabi Tel-Aviv, un mois et demi seulement après son arrivée en Serbie.
]]>Source: Sixers grant Maccabi their blessing to stash Adriatic League superstar Jonah Bolden. Tel Aviv, Red Star negotiate his release.
— David Pick (@IAmDPick) 17 juillet 2017
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Évoluant la saison précédente au KK FMP Beograd en Serbie et jusque là lié contractuellement au club serbe de l’Étoile Rouge de Belgrade, le prospect australien poursuivra son développement au sein du club cinquantuple champion d’Israël. Un transfert opportun en somme, tant pour l’ailier fort que pour les 76ers.
Jonah Bolden quitte un club en proie à d’importants problèmes financiers, qui a d’autant plus perdu l’intégralité de son cinq de départ et son coach durant cette intersaison, pour rejoindre un club inscrit en EuroLeague pour la saison à venir. En plus d’avoir l’opportunité d’évoluer face aux meilleurs clubs du vieux continent, Jonah Bolden rejoindra en Israël l’ancien éphémère 76er, Pierre Jackson, qui a signé son contrat il y a quelques jours. À Tel-Aviv, il évoluera sous l’égide d’un coach estampillé NBA, Neven Spahija, assistant de Mike Budenholzer chez les Atlanta Hawks entre 2014 et 2017.
Malgré un potentiel manifeste, qui pourrait, dans d’autres conditions, lui permettre d’obtenir une place parmi le roster des 76ers, ou du moins lui verrait obtenir un two-way contract, Jonah Bolden ne peut démarrer la saison prochaine à Philadelphie. La densité des postes 4 et 5 au sein du roster des 76ers rend impossible le souhait de l’australien de rester sur les rives du Delaware, les places consacrées à ces postes étant actuellement occupées par Ben Simmons, Joel Embiid, Dario Saric, Richaun Holmes, Amir Johnson et l’indésirable Jahlil Okafor.
Un moindre mal pour les 76ers, qui observeront Jonah Bolden progresser dans des conditions idoines à Tel-Aviv pour ensuite récupérer un prospect plus accompli et pourquoi pas l’intégrer au roster dès la saison suivante, de la même façon que ce qui a pu être fait avec Furkan Korkmaz ou Dario Saric.
Jonah Bolden intégrera ainsi la liste des « draft & stash players », aux côtés de Vasilije Micić — sélectionné par les 76ers en 52ème position lors de la draft 2014 et actuellement sous contrat avec le Žalgiris Kaunas en Lituanie —, Anžejs Pasečņiks et Mathias Lessort.
]]>Basket-Infos : Mathias, comment as-tu vécu un peu tout ça ? Ça avait l’air très compliqué pendant les 19 premiers choix du second tour…
Mathias Lessort : Quand tu entends ton nom, la pression redescend. Je suis quand même content d’être là, d’avoir été appelé. Mes agents me tenaient au courant au fil de la soirée, donc ça allait… Là je réalise, mais je suis encore un peu dans le stress. Ce n’est pas une fin en soit, c’est quelque chose qui commence, maintenant il ne faut pas se relâcher.
BI : Sans vouloir être trop dramatique, as-tu craint le pire (Thomas Heurtel en 2011 et Mam Jaiteh en 2015 avaient fait le déplacement pour rien…) ?
Mathias Lessort : Non, on n’a jamais pensé à ça. On savait qu’il y avait plusieurs équipes qui voulaient me prendre, du coup je n’ai pas paniqué, mais ça a été un peu long !
BI : Tu n’avais pas eu de contact avec Philly pourtant, si ?
Mathias Lessort : Je n’ai pas fait de tests avec eux non ! Après je connais très bien Timothé. C’est une équipe très, très jeune, avec beaucoup de bons joueurs.
BI : Tu as une idée sur la suite ? (il a notamment été annoncé à Bamberg juste avant la draft) ?
Mathias Lessort : Pour l’instant ce n’est pas moi qui décide, on va voir avec eux.
BI : Comment s’est passé ton séjour ici ?
Mathias Lessort : Ça a été super vite. Je suis parti juste à la fin des playoffs (il jouait en quart avec Nanterre jusqu’au 24 mai). J’ai pris 3-4 jours pour m’acclimater et après je suis allé faire plein de workouts avec plein d’équipes (Phoenix, Utah, Atlanta, Houston, Boston, Orlando, Milwaukee… entre autres). C’est vraiment beaucoup de travail, c’est fatiguant et c’est compliqué. Mais bon, ça vaut le coup. Je suis vraiment content d’être là.
BI : Tu as une bonne relation avec Ronny Turiaf aussi…
Mathias Lessort : Il a été le grand frère, il m’a donné plein de conseils, sur ce qui allait se passer une fois que j’arrivais ici. Il m’a vraiment donné de bons conseils. J’ai essayé et j’essaie toujours de les appliquer. Il est aussi très positif.
Propos recueillis par Antoine Bancharel, à Brooklyn
et reproduits ici avec l’autorisation de Basket-Infos
]]>Selon Eurohoops, le meneur serbe serait très proche de signer un contrat de 2 ans avec le club stambouliote, qui prendrait effet après la fin de saison du championnat turc, la Basketbol Süper Ligi. Pour rappel, les 76ers possèdent les droits sur Vasilije Micic, suite à sa sélection en tant que 52ème choix lors de la draft 2014.
À 23 ans, Vasilije Micic a déjà connu l’EuroLeague avec deux clubs différents, lui qui a pris part à 27 rencontres avec le Bayern Munich et l’Étoile Rouge de Belgrade entre 2014 et 2016. Après l’expiration de son contrat de 2 ans avec le club allemand et après avoir été prêté une demi-saison à Belgrade, le meneur fut libéré et signa chez le Tofaş Bursa la saison dernière.
Officiel : Anadolu Efes devient l’équipe B des Philadelphia 76ers. https://t.co/JADH54oU7o
— Sixers-France (@Sixers_Fans) 28 mai 2017
Traduction de l’article suivant : Micic near a two year deal with Anadolu Efes
]]>[pullquote align= »full » cite= »Bryan Colangelo » link= » » color= » » class= » » size= » »] « Sans chercher à invalider ce que peuvent avancer les médias européens, je n’aime pas spéculer dessus ni amplifier les rumeurs. Je pense que ce que Brett et moi sommes en train de planifier est faire le déplacement à Istanbul dans les plus brefs délais. Nous allons nous asseoir avec lui, nous allons probablement discuter avec des membres de sa famille, son agent et nous aborderons alors toutes les alternatives possibles et nous lui expliquerons pourquoi nous pensons qu’il s’agit du bon moment pour lui de nous rejoindre maintenant.
Les circonstances peuvent changer au cours de l’année. Je pense qu’il s’agit d’une bonne opportunité pour lui. Tout le monde explique qu’il bénéficiera d’une plus grande marge de manoeuvre l’année prochaine s’il s’extrait de l’échelle salariale des rookies. Mais, il s’agit encore une fois de spéculations sur ce que seront les circonstances. Peut-être seront-elles différentes, si nous franchissons une étape majeure, ou même si nous réalisons une petite progression. La situation peut changer.
Nous pensons qu’il s’agit du bon timing pour lui. Nous espérons qu’il désire nous rejoindre. Il l’a déjà exprimé en interne mais aussi dans les médias. Cela peut aussi affecter et dépendre de ce que nous faisons à la draft. A la fin, il doit être convaincu et se dire « Il s’agit du meilleur endroit et du meilleur moment pour venir. C’est pourquoi on va signer ce contrat maintenant ». [/pullquote]
Auprès de Bryan Selzer de Sixers.com, Brett Brown s’est montré moins prudent.
[pullquote align= »full » cite= »Brett Brown » link= » » color= » » class= » » size= » »] »Quand nous discutons, son désir de rejoindre les 76ers semble inextinguible. J’ai fini par lui envoyer une photo d’un enfant qui arborait dans les tribunes un jersey à son nom et la réponse fut limpide : »Je ne peux plus attendre avant de rejoindre Philadelphie ». [/pullquote]
Sentiment partagé Dario.
]]>Quelques jours après avoir offert un document de valeur aux amateurs de dispositions régissant les conventions collectives, en publiant sur son compte Instagram le courrier assorti de la required tender offer transmise par les Philadelphia 76ers , l’iranien manquait à l’appel des 20 joueurs retenus pour le training camp.
La démarche avait de quoi surprendre, elle est désormais limpide.
The #Sixers released their rights to Arsalan Kazemi so he could try out for the Atlanta Hawks.
— Keith Pompey (@PompeyOnSixers) September 28, 2015
A l’instar de Jordan McRae et de J.P Tokoto, Arsalan Kazemi a mobilisé cette required tender offer afin d’accroître sa marge de manoeuvre lors des négociations contractuelles avec les 76ers et s’extraire du joug des droits exclusifs détenus sur sa carrière dans la Grande Ligue par Sam Hinkie. Eu égard au profil du joueur, les velléités du décisionnaires ne souffraient d’aucune contestation, l’avenir de Kazemi devait se situer à l’étranger dans une ligue secondaire où ses qualités auraient pris le pas sur ses défauts rédhibitoires en NBA.
Paradoxalement, la reconstruction entreprise par Sam Hinkie et la quête de talents susceptibles de composer le noyau d’une équipe championne n’offraient pas de réelles opportunités à un joueur besogneux, dur au mal mais qui n’a pas laissé entrevoir de signaux de progression significatifs depuis qu’il a quitté l’Université en 2013.
A 25 ans, le joueur passé par l’Iran et la Chine, ces deux dernières années, a considéré qu’il était temps de jouer sa carte dans la Grande Ligue et a mis à profit la required tender offer pour placer les Sixers devant l’alternative suivante : l’intégrer ipso facto à leur effectif ou renoncer à leurs droits exclusifs.
Sam Hinkie a donc opté pour la seconde option, laissant le joueur libre de postuler à une place dans une des 29 autres franchises NBA. Jason Richardson, retraité, les Atlanta Hawks auraient jeté leur dévolu sur l’Iranien.
Hawks are working on a deal to sign Arsalan Kazemi to training camp deal. Was property of 76ers. Story to come.
— Chris Vivlamore (@CVivlamoreAJC) September 29, 2015
L’armée de réserve des Philadelphia 76ers se réduit comme peau de chagrin et ne compte désormais que les seuls Vasilije Micic, Dario Saric et Chu Chu dans ses rangs.
]]>Afin de fourbir ses armes et poursuivre son développement, le premier iranien drafté en NBA, a tour à tour évolué en Iran avec le Petrochimi Bandar Imam puis en Chine avec le Chongqing Fly Dragon.
A chaque fois, l’iranien a largement exhibé ses qualités dans des ligues de second plan. En Iran, il a conquis le titre et affiché des statistiques dans la lignée de celles établies en NCAA : 13,2 points (58,9%), 11,8 rebonds dont 3,9 prises dans la raquette adverse, 2 passes et 2,4 interceptions.
En Chine, il a magnifié sa production chiffrée : 15 points (66,1%), 13,7 rebonds, 3,4 passes et 3,1 interceptions mais rencontré bien moins de succès sur le plan collectif.
Ses prestations en dehors du territoire américain lui valurent des invitations systématiques lors des Summer Leagues. Cet été, c’est à Las Vegas qu’il est venu étrenner ses hustle plays si peu caractéristiques des ligues estivales. En 5 sorties avec les Sixers, il a produit 3,2 points, 7,6 rebonds, 1,2 passe et 1,8 interception. Sa débauche d’énergie constante et le nombre considérable de passages en force qu’il provoque en font un joueur on ne peut plus attachant.
Néanmoins, ses limites intrinsèques (sous-dimensionné pour le poste 4, démuni d’une once de tir extérieur) sont loin de l’ériger en joueur NBA crédible, au surplus à une position et dans un registre déjà fourni au sein de l’effectif des 76ers.
A 25 ans, Arsalan Kazemi n’est pas parvenu à diversifier son arsenal et semble condamner à exercer ses talents outre-atlantique. Pour autant, les Sixers lui ont soumis une required tender afin de prolonger leurs droits sur une éventuelle carrière de l’iranien dans la Grande Ligue. Une offre que le jeune homme a jugé bon de publier sur son compte Instagram.
Arsalan Kazemi sur Instagram
Comme indiqué dans le courrier, Arsalan Kazemi a jusqu’au 15 octobre pour décider s’il accepte ou décline cette required tender offer assortie d’un contrat d’une année non garantie au minimum salarial.
S’il venait à imiter J.P Tokoto et Jordan McRae, Arsalan Kazemi intégrerait l’effectif des Sixers pour le training camp et contraindrait la franchise à couper un des joueurs actuellement sous contrat.
]]>Dusan R. fan inconditionnel de la sélection serbe nous dresse, depuis sa position d’observateur avisé, les fondements de l’éviction de Vasilije Micić du groupe qui disputera la compétition continentale.
Le sélectionneur Saša Djordjević avait, pour commencer, dévoilé une première liste de 24 joueurs. Celle-ci comprenait 4 meneurs qui sont : Miloš Teodosić, Stefan Marković, Stefan Jović et Vasilije Micić (on ne prend pas en compte Nedović qui, bien qu’il soit un meneur de base, est utilisé en tant qu’arrière avec la sélection).
On a donc le titulaire indiscutable Teodosić, indéboulonnable, et son éternel remplaçant Marković. Jamais mis dans la lumière avec la sélection serbe, il est le parfait complément de Teodosić, en ayant un profil plus défensif et prenant moins de risques en attaque, se contentant de mener le jeu. Aucune raison à priori de venir perturber son rôle de deuxième meneur.
Ensuite, il est du choix du coach de se présenter avec deux ou trois meneurs dans son groupe.
Un mois plus tard après l’annonce de sa première sélection, Saša Djordjević raye quelques noms de sa liste pour passer à 18 joueurs, dont celui de Micić, qu’il va écarter au profit du meneur de l’Etoile Rouge Stefan Jović qui faisait déjà parti du groupe finaliste en 2014. Son choix s’est donc porté sur l’expérience de groupe qu’avait déjà acquis Jović l’année dernière, en tant que troisième meneur.
Par ailleurs, Micić prenant beaucoup de risques dans son jeu et ayant des lacunes défensives, il vaut mieux avoir des meneurs qui la jouent « safe » avec une prise de risque moindre lorsqu’on a Teodosić en titulaire, ce que font de belle manière Marković et Jović.
Mais Micić avait l’occasion de refaire son apparition dans le groupe. En effet, Stefan Jović à du déclarer forfait pour des problèmes au dos, ce qui lui a valu d’être remplacé non pas par Micić, mais par le jeune Stefan Pot qui n’était pas appelé à l’origine dans la première liste des 24 (ce qui a valu un petit coup de gueule de son agent Miško Raznatović sur twitter, avant de s’excuser), sûrement pour donner l’occasion à un jeune de découvrir l’équipe nationale et son cadre de vie, et pour pouvoir l’utiliser aux entrainements, comme il l’avait fait avec Miloš Milisavljević en 2014.
En tout cas, s’il continue à progresser, Micić aura sa chance à saisir dans les années à venir, pas tout de suite, à l’image de Luka Mitrović qui vient lui aussi d’être écarté du groupe. Il a un grand potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer, mais le fait est qu’aujourd’hui que selon moi, il ne répond pas aux attentes du rôle qu’on lui proposerait, à l’inverse de Marković ou Jović.
Merci à Dusan R. pour son regard avisé sur la sélection serbe et la non sélection de Vasilije Micic.
]]>Les récurrentes visites du General Manager, du coach et celle des principales têtes d’affiche du roster auprès du croate ont contribué à faire naître des espoirs que la situation contractuelle du prospect devait dissiper.
Sans clause de départ son engagement contractuel avec l’Anadolou Efes ne pouvait être dénoncé à son initiative. Pis encore, il était permis de douter sur le fondement de considérations d’ordre pécunier de l’intérêt du prospect à différer à l’été 2017 son débarquement en Pennsylvanie.
La donne serait néanmoins bien plus favorable aux Sixers. Ainsi, selon les sources de David Pick
Saric a dit à des gens qu’il voulait rejoindre Philadelphie dès maintenant mais qu’il ne pouvait pas car il ne possède pas de clause de départ.
Si le croate n’avait pas son destin entre ses mains cet été, il devra arbitrer entre sa volonté de découvrir la NBA et celle de garnir son compte en banque lors de la prochaine intersaison.
Comme il le fit lorsque Jorge Sierra était venu l’interroger, Dario Saric s’est néanmoins refusé à confirmer ou à démentir les rumeurs quant à ses velléités de rejoindre le plus promptement possible la Grande Ligue.
C’est réellement difficile pour moi de répondre à cette question. Je ne peux pas commenter. Je pense être prêt à jouer en NBA, face aux meilleurs joueurs, mais nous avons construit une grande équipe à Efes et je veux aider le club à remporter un titre.
En revanche, il s’est montré plus prolixe sur sa dernière prouesse : sa victoire lors du concours à trois points du Beobasket. Confronté à Mirza Teletovic, Pero Antic, le croate s’est imposé en finale face à Vasílios Spanoúlis.
J’étais surpris. Je ne m’étais pas entrainé, ni n’avais touché un ballon de basket depuis une semaine. J’ai été particulièrement maladroit lors de l’échauffement où j’avais manqué mes 15 tentatives. J’étais incapable de rentrer le moindre panier.
Anecdotique, cette victoire corrobore toutefois la progression affichée par le croate lors de la seconde partie de la saison dans ce registre et atteste de la charge de travail à laquelle il s’astreint.
Je me lève chaque matin en pensant à ce que je dois faire pour devenir un meilleur joueur. Je cherche constamment à m’améliorer, ainsi, j’ai dû procéder à des ajustements dans la manière dont je tenais la gonfle. Tout laisse à penser que cela a fonctionné.
Les Highlights de Dario Saric en Euroleague
Selon David Pick, toujours bien informé en ce qui concerne les situations contractuelles des joueurs européens, les Sixers n’auraient pas abandonné l’idée de convaincre leurs homologues turcs de laisser le croate franchir l’Atlantique dès cet été, au contraire, ils auraient repris les négociations.
Alors que le joueur se prépare à disputer la seconde manche de la finale du championnat turc, l’annonce de David Pick n’apporte in fine que peu de nouvelles eaux au moulin des rumeurs. La volonté des Sixers de ramener le plus tôt possible le croate au PCOM afin de superviser son développement plutôt que le déléguer à une tierce franchise, est connue de tous. Les multiples voyages des membres de l’organisation et la présence de Brett Brown à Istanbul, dès la cloture de la saison NBA ont largement étayé la position de la franchise vis-à-vis du 12ème choix de la précédente draft.
L’issue de la loterie où les Sixers pouvaient escompter sur une collection de 3 choix dans le top 11, ainsi que la hausse substantielle du niveau de jeu du croate ont certainement conféré davantage de prégnance aux velléités de l’organisation d’intégrer le jeune homme au roster des 76ers dès cet exercice.
Au lendemain de son titre de MVP du mois en Euroleague, nous avions dressé le panorama des obstacles qui se dressaient entre le prodige des balkans et les 76ers. La situation n’a pas évolué si ce n’est la confirmation de l’explosion du salary cap à venir, élément qui n’est malheureusement pas à classer au rang des arguments en faveur d’une intégration précoce en Pennsylvanie.
En dépit de la volonté des Sixers d’implémenter le point forward à leur roster aussi promptement que possible, l’éventualité d’un report du débarquement croate sur les quais de la Delaware River en 2017 n’est pas à exclure. En effet, s’il devait demeurer une saison supplémentaire en Turquie, la pertinence de prolonger son séjour jusqu’à l’échéance de son contrat avec l’Efes revêtira une acuité nouvelle.
A l’issue de ce dernier, Dario Saric aura passé trois ans en Europe, soit les délais requis pour s’extirper des contraintes afférentes à l’échelle salariale des contrats rookies, et pour bénéficier de toute latitude pour négocier son contrat en NBA. A l’instar d’un Nikola Mirotic, qui en prolongeant son expérience madrilène, s’est offert l’opportunité de négocier un contrat de 5,3 millions de dollars quand son statut de 23ème choix de la draft 2011 était corrélé à des émoluments de 1,2 million de dollars s’il avait intégré la Grande Ligue avant juin 2014. Or, avec l’explosion annoncée du salary cap en 2017, le croate pourrait toucher le pactole en reportant son arrivée en NBA.
Depuis sa sélection le 26 juin 2014, l’avenir de Dario Saric a été nappé de mystère, la lisibilité de son avenir perturbée par une communication parfois hasardeuse et des déclarations impromptues de son paternel. La situation n’en demeure pas moins limpide. Les Sixers font et feront tout ce qui est possible pour écourter le séjour du croate en Turquie mais, une fois n’est pas coutume, ils sont dépourvus de carte maîtresse à déployer à la table des négociations.
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